"Ottoman" et "Un Ottoman".

"Ottoman" est un mot qui nous vient de l’arabe "utmani" dérivé de "utman" ("Ostman" ou "Otman"), du nom du fondateur de la dynastie ottomane, sultan de 1299 à 1326.

  • "Ottoman" est un adjectif signifiant, selon le contexte :
    • relatif à Osman Ier,
    • relatif à l'empire turc jusqu'en 1918,
    • en linguistique : relatif au turc parlé en Turquie, anciennement langue officielle de l'Empire ottoman,
    • ou : relatif à la production artistique propre à la dynastie ottomane.
  • et "L'ottoman" est un substantif désignant, selon le contexte :
    • la langue parlée au Kurdistan, anciennement langue officielle de l’Empire ottoman,
    • ou : une étoffe de soie à trame de coton, et à grosse côtes, utilisée en confection,

Sources : www.lalanguefrancaise.com et XXX

7 façons de dire "S'habiller" en français !

S'habiller

"Se fringuer", "Se niper" et "Se saper" appartiennent du registre argotique.

Tandis que "Mettre ses habits", "Mettre ses vêtements" ou "Passer un pantalon et une chemise" relèvent du langage courant.

Et "Se vêtir" du registre soutenu.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Se déshabiller" en français.

"Bâcher" ou "Se bâcher".

Ce verbe français possède de nombreuses significations :

  • "Bâcher" signifie ainsi, au sens propre : couvrir d’une bâche.
    • et celà, qu'il s'agisse d'une remorque,

Un homme bâchant une remorque

    • du sol, des murs, des plafonds ou des meubles, lors de travaux de peinture,

Des meubles et un plancher bâchés

    • ou de la façade d'un bâtiment, durant des travaux.

  • et au sens figuré :
    • dans le registre populaire : se moquer plus ou moins méchamment de quelqu’un, avec souvent une intention vexante.

On dit ainsi "Se faire bâcher" ou "Se prendre une bâche".

    • dans le jargon cycliste (registre familier) : abandonner une course.

On dit par exemple : "C'est la première que ce coureur bâche en 15 ans de carrière"

On dit par exemple : "Si j'ai le choix, je préfère tout de même être bâché qu'agressé".

    • pour les français de La Réunion (97-4), en parlant des cours (registre familier) : ne pas y assister, les manquer volontairement.
    • et enfin, pour nos amis suisses (registre familier) : cesser son activité, s’arrêter.

On dit par exemple : "Impossible de résister à cette crise économique : je bâche".

  • et "Se bâcher", au sens figuré :
    • se couvrir (d’un vêtement ou de toute autre chose).

On dit par exemple : "Je vais me bâcher car il pleut à torrents".

Ou : "Après l'incendie, les toits de toutes les maisons étaient bâchés de cendres grises".

    • se couvrir, en parlant du temps, du ciel, notamment dans le contexte des sports d’altitude (aviation de loisir, alpinisme et autre sports de haute montagne),

On dit par exemple :"Dépêchons-nous de rentrer à la station, la vallée se bâche".

    • dans le registre argotique : aller se coucher, dormir ; se mettre sous la bâche (drap du lit),

On dit par exemple : "Vas-donc te bâcher : tu ne tiens plus debout !".

Sources : wiktionary.org, Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Le voile blanc", "Le voile gris", "Le voile noir" et "Le voile rouge".

Ces différentes locutions nominales en forme d'idiotismes chromatiques et d'idiotismes textiles relèvent du domaine de l'aéronautique.

  • "Le voile blanc" désigne des perturbations atmosphériques engendrant une impossibilité du pilote de distinguer ce qui entoure l’appareil.

Tandis que les trois autres désignent différentes affections pouvant atteindre les pilotes d'avion :

  • "Le voile gris" est ainsi une diminution temporaire de la performance visuelle sans perte de conscience, qui résulte de la diminution de l’irrigation sanguine de la rétine de l’oeil et se produit lorsqu’un être humain est soumis à une accélération dirigée des pieds vers la tête, d’une valeur, variable selon les individus, de l’ordre de 3,5 fois la valeur de l’accélération de la pesanteur,
  • "Le voile noir" est une perte de la vision temporaire sans perte de conscience, résultant de l’arrêt de l’irrigation sanguine de la rétine de l’oeil et se produit lorsqu’un être humain est soumis à une accélération dirigée des pieds vers la tête, d’une valeur variant selon les individus de 4,5 à 5 fois la valeur de l’accélération de la pesanteur,
  • et "Le voile rouge" est un trouble temporaire de la vue caractérisé par la perception d’une couleur rougeâtre, auquel peut être sujet un être humain soumis à une accélération dirigée de la tête vers les pieds.

Source : wikipedia.org

"The original home of iconic sneakers".

Logotype de l'enseigne de chaussures de sport Foot Locker

Tel est le slogan en anglais de l'affiche apposée, en octobre 2022, sur la façade du magasin de chaussures et vêtements de sport Foot Locker, situé cours Mirabeau, dans ma bonne ville d'Aix-en-Provence (13)...

Il est en effet bien connu que les Provencaux maîtrisent parfaitement la langue de Shakespeare.

Le réseau de cette enseigne états-unienne a été créé en 1974, mais le groupe a été créé en 2001 lorsque le distributeur Woolworth's a choisi de se renommer du nom de sa marque phare.

Au 28 janvier 2017, la chaîne possédait environ 3 360 magasins, dont 270 en France.

Source : wikipedia.org

"Filer un mauvais coton".

Une femme africaine ilant du coton à la main

Cette locution verbale en forme d'idiotisme textle relève du registre familier.

Et elle se dit, au sens figuré :

  • d'une personne dont la santé ou le moral décline au point de donner de graves inquiétudes.

On dit par exemple : "Mon grand-oncle file un mauvais coton. Je crains ne pas le revoir vivant l'été prochain".

  • ou d'une personne sur une pente dangereuse où elle risque de perdre sa fortune, son crédit, sa réputation, sa probité.

On dit par exemple :"Tu files un mauvais coton, mon vieux : encore un coup comme celui-là et plus personne ne te fera confiance !".

Source : wiktionary.org

"Une oriflamme".

Une origlamme du Dauphiné

Ce substantif féminin nous vient du latin "aurea flamma" ("flamme d'or").

  • Il désigne à l'origine, dans la "Chanson de Roland" : l'étendard de Charlemagne, porté par Geoffroi d’Anjou.

Charlemagne, à cheval, tenant son oriflamme (vitrail)

  • puis, par confusion: l'étendard de Saint-Denis que les rois de France levaient avant de partir en guerre.

Saint-Denis tenant une oriflamme

  • et enfin, par extension : toute bannière d'apparat terminée en pointes.

Une origlamme du Dauphiné

Source : wikipedia.org

"Grimper au rideau" et "Faire grimper au rideau".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes textiles ne manquent pas d'étonner nos enfants ou nos amis étrangers.

Et pour cause, relèvant du registre familier, elles signifient au sens figuré :

  • "Grimper au rideau" : jouir, prendre son pied (registre argotique).

On dit par exemple : "Mon nouveau mec ne m'a encore jamais fait grimper au rideau...".

  • et "Faire grimper au rideau" : faire jouir.

On dit par exemple : "Ma nouvelle gonzesse je la fait grimper au rideau à chaque fois !".

Sources : wiktionary.org et www.lefigaro.fr

"En culottes courtes".

Jeunes écoliers en culottes courtes

Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile et vestimentaire relève désormais, je pense, du registre désuet.

Et elle signifie, au sens figuré : enfant (pour un garçon).

On dit par exemple : "Ils sont inséparables : ils se sont connus en culottes courtes".

Savez-vous ce qu'est "L'écharpe inversée" ou "L'écharpe à l'envers" ?

Ces deux locutions nominales féminines désignent : l'écharpe tricolore arborée par certains élus, qui présente un sens des couleurs inversé (rouge blanc bleu, lorsque l'on regarde le porteur).

Elle constitue une manière simple et efficace de différencier et de distinguer les parlementaires (députés et sénateurs) des maires :

  • les parlementaires portent le rouge près du col, et l'on voit donc bien une écharpe bleu, blanc, rouge lorsqu'on les regarde,
  • tandis que les maires, qui portent "l'écharpe inversée" ou "l'écharpe à l'envers" portent le bleu près du col, ce qui donne une écharpe rouge, blanc, bleu lorsqu'on les regarde.