"Quasi" et "Un quasi".

  • "Quasi" (ka-zi) est un adverbe relevant du registre soutenu.

Nous venant directement du latin "Quasi" ("Comme si"), il signifie : presque, pour ainsi dire, en quelque sorte, à peu près.

On dit par exemple : "J'ai quasi réussi à calmer ma femme après qu'elle ait trouvé la culotte de ma secrétaire dans la poche de ma veste : elle me laisse la Mercedès et se contente de la maison".

Utilisé comme préfixe, "Quasi" exprime l'approximation.

Il est lié aux noms par un trait d'union.

On écrit ainsi : "Un quasi-succès" ou "Une quasi-certitude".

Mais il n'y en a pas lorsqu'il est lié à des adjectifs.

On écrit ainsi : "Un endroit quasi désert" ou "Des chances de succès quasi nulles".

  • et "Un quasi" (ka-zi) est un substantif masculin désignant un morceau de viande de veau épais, situé entre la cuisse et la région lombaire de l'animal (ou "Croupe"). Il s'agit du muscle fessier, qui correspond chez le boeuf au "Rumsteck".

Particulièrement savoureux et moelleux, il se consomme idéalement à peine rosé et se prête à une cuisson vive.

Un quasi de veau

Il peut être grillé, poêlé ou rôti selon qu’il est coupé en émincé, cube, escalope, pavé ou rôti.

Un quasi de veau

 

Régionalement, le "Quasi" est appellé "Coeur de veau" à Marseille (13), "Cul de longe" à Lyon (69) et "Pièce blanche" à Toulouse (31).

Sources : www.larousse.fr, www.la-viande.fr et halledeschefs.fr

Félicitations à l'essayiste et homme politique français Raphaël Glucksmann !

L'essayiste et homme politique français Raphaël Glucksmann

Pour avoir en effet rudement épinglé sa déplorable prononciation, en mars 2018, je redoutais le pire à l'idée de l'entendre, le 23 février 2023, dans l'émission "C dans l'air", sur la chaîne de télévision publique française France 5.

Eh bien il faut croire que contrairement à la plupart de ses collègues, la politique lui a permis de réaliser de considérables progrès en la matière, puisque je n'ai pratiquement rien trouvé à redire à sa prestation.

Ce qui est bien la preuve que l'on peut s'améliorer à tout âge !

"Le coureur indien".

Un canard coureur indien

Ce nom étrange est celui d'une espèce de canard originaire d'Angleterre, probablement originaire d'Asie.

D'abord sélectionné pour la ponte, pour laquelle les canes ont de grandes performances et produisent en moyenne 200 oeufs par an, ce canard est maintenant de plus en plus répandu dans le monde comme canard d'ornement.

Il doit cette popularité à sa démarche particulière, quasi-verticale et donnant l'impression de toujours courir. D'où son nom de "coureur" "indien".

Dans des cas très rares, il peut voler en décollant d'un endroit pentu ou en prenant ses appuis pour voler mais il ne va pas bien loin.

Le coureur indien peut être utilisé afin de lutter contre les limaces et escargots qu'il mange volontiers.

Il est également friand d'insectes et un viticulteur sud-africain, soucieux de limiter l'emploi de pesticides, l'utilise pour parcourir et surveiller ses vignes !

Origine

Un certain flou demeure autour de l’origine du coureur indien. Il aurait été importé d'Asie par les Anglais au cours du XIXe siècle. Mais son origine précise diffère selon les auteurs ; la Malaisie, la Chine et le Nord de l'Inde revenant régulièrement. La race est très ancienne dans ces pays, comme en témoignent des gravures sur des pierres retrouvées sur l'île de Java qui suggèrent que la race existait déjà il y a 2000 ans. Mais cette origine est controversée, une encyclopédie agricole indiquant en 1905 que "ses premiers propagateurs ont reconnu lui avoir donné son nom sans souci de son origine".

Et certains auteurs, comme Buffon dès le XVIIIe siècle, ont décrit des canards européens ressemblant au coureur indien. Enfin, certains affirment qu'il s'agit d'une race récente, issue du croisement entre des canards de Pékin et des canards de Virginie.

Quelle que soit son origine, c’est en Angleterre que ce canard s’est développé au cours du XIXe siècle. Il est sélectionné par les éleveurs de ce pays pour ses qualités de ponte, et est vraisemblablement croisé avec diverses races anglaises. Repris par les éleveurs d’animaux d’ornement à la fin du XXe siècle, il est exporté dans le monde entier.

Description

Le coureur indien possède une allure bien caractéristique. Il se caractérise principalement par son port quasi vertical, quand les autres canards présentent une ligne du dos plus ou moins horizontale, et son allure vive.

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"Tentaculaire".

Cet adjectif relève du langage courant.

Et il signifie :

  • au sens propre, en parlant d'un animal : qui possède des tentacules.

On dit par exemple : "Le calamar est un animal tentaculaire".

  • et au sens figuré (idiotisme animalier), par analogie, en parlant d'une chose ou d'une personne :
    • dont une partie ou un élément possède les caractéristiques d'un tentacule.

On dit par exemple : "De longues lianes tentaculaires pendaient du haut des arbres".

Des lianes "tentaculaires"

Ou : "Certains échangeurs routiers sont devenus véritablement tentaculaires".

Un échangeur routier "tentaculaire"

    • ou : ce qui s'étend d'une manière insidieuse et irrésistible, se développe dans toutes les directions.

On dit par exemple : "Los Angeles est devenue une ville tentaculaire".

Ou : "Les trafiquants de drogue disposent désormais dans ce pays d'un réseau de distribution tentaculaire".

Sources : Le Robert et www.cnrtl.fr

"Superbe" et "La superbe".

  • "Superbe" est un joli adjectif du langage courant qui nous vient du latin "superbus" ("orgueilleux") et qui signifie, selon le contexte :
    • produisant une forte impression par sa beauté, sa grandeur, son éclat, ses hautes qualités ; admirable, grandiose, imposant, magnifique, majestueux, merveilleux.

On dit par exemple : "Aix-en-Provence (13) est une ville superbe".

Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin

Ou : "Ce type a des fesses superbes".

De superbes fesses masculines

    • radieux, splendide ; particulièrement agréables, en parlant de conditions météorologiques.

On dit par exemple : "Voilà bien une superbe journée d'automne".

    • ou : admirable, magnifique, sublime ; atteignant un haut degré de perfection, excellent dans son genre ou dans une qualité particulière.

On dit par exemple : "Cette jeune fille a été superbe de maîtrise : elle n'a jamais tremblé et mérite amplement sa victoire".

 

  • tandis que "La superbe" est un substantif féminin désignant, dans le registre soutenu : une assurance orgueilleuse, se manifeste par l'air, le maintien.

On dit par exemple : "Admirez la superbe de ce magnifique frison !".

Sources : Le robert et www.larousse.fr

"Débarrasser le plancher".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme architectural relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : partir sans attendre, contraint et forcé ; vider les lieux ; quitter un lieu après en avoir été chassé.

On dit par exemple : "Je vous avait dit que je ne voulais plus vous voir ici : vous allez me débarrasser le plancher immédiatement !".

Sources : wiktionary.org, www.linternaute.com et www.expressio.fr

"De cape et d'épée".

Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile relève du langage courant.

Et elle désigne un genre littéraire et un genre cinématographique, tous deux dérivés des oeuvres littéraires du XIXe siècle, elles-mêmes inspirées des bretteurs du XVIIe siècle :

  • le roman de cape et d'épée est une forme de roman dit populaire. Cette forme se retrouve dans le cinéma et le jeu de rôle.C’est un roman historique, dont l'histoire se déroule pour l’essentiel entre les XVe et XVIIIe siècles, qui privilégie les péripéties, les rebondissements et le suspense, et qui accorde une place importante aux duels et à l’escrime. Les premiers romans de cape et d’épée ont été publiés sous forme de feuilletons dans la presse populaire au XIXe siècle.
  • il s’agissait à l'origine de la comédie de cape et d'épée, un genre dramatique représenté par des auteurs comme Scarron et Thomas Corneille, et fidèlement adapté de la Comedia de capa y espada espagnole, une sorte de drame domestique fortement intriguée et remplie d’imbroglios très compliqués et féconds en événements tragiques.

Les personnages portaient une cape et une épée, symboles de la fonction ou de l'état d'une personne, qui marquaient sa position et son rang.

On appela, ensuite, par abus de langage, "drames de cape et d’épée" des pièces à effets violents, à incidents tumultueux et où de grands coups d’épée tranchaient les situations et l’on appliqua le même nom aux romans d’aventures mettant en oeuvre des procédés analogues.

Le nom générique "De cape et d'épée" est dû au romancier français Ponson du Terrail mais aussi au roman d’Amédée Achard, "La Cape et l'Épée", en 1875.

  • le film de cape et d'épée est un genre cinématographique ayant pour contexte les époques allant du Moyen Âge à la veille de la Révolution française, en passant par la Renaissance, les guerres de religion, les siècles de Louis XIII et de Louis XIV.

Ce sous-genre du film historique a très tôt fait l’objet de différentes adaptations, inspirées par des oeuvres littéraires du XIXe siècle d'Edmond Rostand, de Paul Féval et surtout d'Alexandre Dumas.

L'oeuvre fondatrice du genre, en France, pourrait être "L'assassinat du duc de Guise", en 1908.

Et en 1921, Henri Diamant-Berger réalise la première grande adaptation des "Trois Mousquetaires", avant que tous les classiques ne soient adaptés : "Le Bossu", "Le Capitaine Fracasse", etc.

Si le genre est peut-être traité avec moins d'éclat qu'en Amérique, il est culturellement plus proche de la réalité : les Français introduisent la pointe de paillardise qui fait défaut aux États-uniens et surtout, les réalisateurs peuvent tourner en décors naturels, dans maints châteaux historiques ou demeures authentiques.

Ce genre connut en France ses plus grandes heures de gloire au cours des années 1950-1960. Deux oeuvres à la Libération, "Le Bossu" (1944) de Jean Delannoy et "Le Capitan" (1946) de Robert Vernay, amorcèrent en effet le genre.

    • Mais c'est surtout Gérard Philipe qui a ouvert la voie avec sa célèbre incarnation de "Fanfan la Tulipe" en 1952 de Christian-Jaque en 1952.
    • Georges Marchal prit ensuite le relais avec "Les Trois Mousquetaires" d'André Hunebelle (1953), "Le Vicomte de Bragelonne" de Fernando Cerchio (1954), "Les Aventures de Gil Blas de Santillane" de René Jolivet et Ricardo Munoz Suay (1956).
    • Avant de céder la place, dès 1957, à Jean Marais qui fut le héros de "La Tour, prends garde !" de Georges Lampin (1957) et enchaîna avec "Le Bossu" et "Le Capitan" en 1960, "Le Capitaine Fracasse" et "Le miracle des loups" en 1961 et "Le masque de fer "en 1962.

Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

    • C'est enfin Gérard Barray qui, apparaissant dans un second rôle auprès de Jean Marais dans "Le Capitaine Fracasse", prit la relève, principalement dans des réalisations de Bernard Borderie : "Les Trois Mousquetaires" (1961), "Le Chevalier de Pardaillan" (1962), "Hardi ! Pardaillan" (1964) et "Scaramouche" d'Antonio Isasi-Isasmendi (1963).

Le réalisateur français André Hunebelle est assurément l'un des maîtres du genre et Claude Carliez le maître d'armes de la plupart des films du genre.

Dans le genre, on trouve également des déclinaisons humoristiques comme "Cadet Rousselle" d'André Hunebelle (1954) ou historiques comme "Cartouche" de Philippe de Broca et "Mandrin, bandit gentilhomme" de Jean-Paul Le Chanois (1962). Sans oublier la saga sentimentale d'"Angélique, Marquise des anges" de Bernard Borderie (5 films entre 1964 et 1968).

Plus récemment, c'est en France que le genre trouva un nouveau souffle grâce aux deux adaptations réalisées avec succès par Jean-Paul Rappeneau (qu'il avait déjà brillamment abordé en 1971 avec "Les Mariés de l'an II") : "Cyrano de Bergerac" avec Gérard Depardieu (1990) et "Le hussard sur le toit" avec Olivier Martinez (1995). Philippe de Broca tourna une nouvelle version du "Bossu" avec Daniel Auteuil et Fabrice Luchini (1997). Et une version féminine, "La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau, réalisée par Bertrand Tavernier en 1994, renforça ce nouvel élan, que confirma la version plus moderne de "Fanfan la Tulipe", réalisée par Gérard Krawczyk (2003).

En revanche, quelques tentatives comiques s'apparentant vaguement au genre n'attirèrent pas beaucoup de public et semblèrent même signifier un coup d'arrêt au retour du film de cape et d'épée inauguré dans les années 1990 : "Le Libertin" de Gabriel Aghion (2000), le lamentable "Blanche" de Bernie Bonvoisin (2002) ou "Les aventures de Philibert, capitaine puceau" de Sylvain Fusée (2011).

De nombreux feuilletons télévisés ont également abordé le genre : "Thierry la Fronde" (1963), "Le chevalier Tempête" (1967), "Lagardère" (1967), "Thibaud ou les croisades" (1968), "D'Artagnan" (1969), "Quentin Durward" (1971), "La dame de Monsoreau" (1971), "Mandrin" (1972), "La Révolte des haïdouks" (1972), "La Juive du château Trompette" (1974), "D'Artagnan amoureux" (1977), "Gaston Phébus" (1978) ou "Le Chevalier de Pardaillan" (1988).

Aux États-Unis

Dans le cinéma anglo-saxon, on trouve trois grands cycles de films de cape et d'épée :

    • la période 1920-1929 de Douglas Fairbanks : "Le signe de Zorro", "Les Trois Mousquetaires", "Robin des Bois", etc.
    • la période 1935-1941 d'Errol Flynn : "Capitaine Blood", "Les aventures de Robin des Bois", etc.
    • les années 1950 avec "Ivanhoé", "Le vagabond des mers", etc.

Dans le registre cocasse, il faut citer "L'étroit mousquetaire" du français Max Linder (1922). Ainsi que les deux films de George Sidney : "Les Trois Mousquetaires" (1948) et "Scaramouche" (1952).

Dans les années 1970, Richard Lester marqua un retour fougueux au genre avec "Les Trois Mousquetaires" (1973), "On l'appelait Milady" (1974) et "Le Retour des Mousquetaires" (1988);

Et l'une des dernières réalisations anglo-saxonnes du genre est "L’homme au masque de fer" de Randall Wallace (1998).

Sources : wikipedia.org et wiktionary.org

"L'étoile du berger".

L'étoile du Berger

Cette formule est extrêmement ancienne.

Autrefois, les gardiens de troupeaux qui vivaient au rythme des jours et des nuits, tout au long de l'année, guettaient l'apparition de la première étoile dans le ciel, le soir, pour rentrer à la bergerie. Et il en était de même le matin : lorsque la dernière étoile brille avant le lever du Soleil (l'étoile qui annonce le matin), il était temps de sortir les moutons.

En réalité, ce que l'on désigne par la locution nominale féminine "L'étoile du Berger" n'est pas une étoile mais une planète, puisqu'il s'agit de Vénus.

La planète Vénus

Certes, de prime abord, ce point brillant, visible dans le ciel du matin ou du soir, peut se confondre avec une étoile mais Vénus est un point étincelant relativement proche de nous (environ 42 millions de kilomètres au plus près ; le Soleil étant à 150 millions de kilomètres de nous).

 

Vénus, qui doit son nom à la déesse romaine de la Beauté et de l'Amour (pour les Babyloniens, elle était "Ishtar"), est une planète aussi grande que la Terre et située entre le Soleil et nous.

Il s'agit d'une planète dite "intérieure", à l'instar de Mercure, qui, par conséquent, est toujours visible, du point de vue terrestre, non loin de l'astre solaire.

C'est pour cela qu'on ne peut l'admirer que dans les lueurs de l'aube ou du crépuscule, et jamais au milieu de la nuit.

Vénus est la deuxième planète du Système solaire par ordre d'éloignement au Soleil, et la sixième plus grosse aussi bien par la masse que le diamètre.

Vénus orbite autour du Soleil tous les 224,7 jours terrestres. Avec une période de rotation de 243 jours terrestres, il lui faut plus de temps pour tourner autour de son axe que toute autre planète du Système solaire. Comme Uranus, elle possède une rotation rétrograde et tourne dans le sens opposé à celui des autres planètes : le soleil s'y lève à l'Ouest et se couche à l'Est.

Vénus ne possède pas de satellite naturel.

Elle est parfois appelée la "planète soeur" de la Terre en raison des similitudes relatives de leurs diamètres, masses, proximités au Soleil et compositions.

Par d'autres aspects, elle est radicalement différente de la Terre : son champ magnétique est bien plus faible et elle possède une atmosphère beaucoup plus dense, composée de dioxyde de carbone à plus de 96 %.

La pression atmosphérique à la surface de la planète est ainsi 92 fois supérieure à celle de la Terre, soit environ la pression ressentie, sur Terre, à 900 mètres sous l'eau.

Elle est de loin la planète la plus chaude du Système solaire - même si Mercure est plus proche du Soleil - avec une température de surface moyenne de 462 °C.

La planète est enveloppée d'une couche opaque de nuages d'acide sulfurique, hautement réfléchissants pour la lumière visible, empêchant sa surface d'être vue depuis l'espace. Bien que la présence d'océans d'eau liquide à sa surface par le passé soit supposée, la surface de Vénus est un paysage désertique sec et rocheux où se déroule toujours un volcanisme. La topographie de Vénus présente peu de reliefs élevés et consiste essentiellement en de vastes plaines géologiquement très jeunes : quelques centaines de millions d'années.

En tant que deuxième objet naturel le plus brillant du ciel nocturne après la Lune, Vénus peut projeter des ombres et peut quelquefois être visible à l'oeil nu en plein jour. Vénus étant une planète intérieure, elle reste proche du soleil dans le ciel, apparaissant soit à l'Ouest juste après le crépuscule, soit à l'Est peu avant l'aube. Vénus a fait l'objet des premières observations astronomiques et a été la première planète dont l'Homme ait tracé les mouvements, dès le deuxième millénaire avant notre ère. Elle a aussi été intégrée à de nombreuses mythologies en tant qu'étoile du matin et étoile du soir puis, par la suite, a été source d'inspiration pour les écrivains et les poètes. Elle est également connue dans la culture occidentale sous le nom d'"étoile du berger".

Vénus a été un objectif privilégié pour les premières explorations interplanétaires du fait de son faible éloignement de la Terre. C'est la première planète visitée par un véhicule spatial (Mariner 2 en 1962) et la première où une sonde spatiale se soit posée avec succès (Venera 7 en 1970). Les épais nuages de Vénus rendant impossible l'observation de sa surface en lumière visible, les premières cartes détaillées ont été réalisées à partir des images de l'orbiteur Magellan en 1991. Des projets d'astromobiles (rovers) et de missions plus complexes ont également été envisagés.

Sources : www.futura-sciences.com et wiktionary.org