On n'écrit pas : "Vous tablier sur" !

Mais : "Vous TABLIEZ sur" !

Il s'agit de la deuxième personne du pluriel du verbe "tabler" à l'indicatif imparfait.

Et non du substantif masculin "Un tablier", désignant le plus souvent un équipement de travail couvrant l'avant du corps.

Il peut être porté pour protéger les vêtements et son porteur de possibles éclaboussures, déchirures et coupures ou pour des raisons d'hygiène.  Comme par exemple dans le domaine du jardinage, de la poissonnerie ou de la cuisine.

Un jeune homme portant un tablier

Source : wikipedia.org

"Songer" et "Songer à".

J'aime beaucoup ce joli verbe qui relève du langage courant.

  • "Songer" signifie :
    • rêver, laisser errer sa pensée, s'abandonner à la rêverie (être "songeur").

On dit par exemple : "La nuit dernière, j'ai songé à nos prochaines vacances : peut-être que nous pourrions aller en Italie cet été ?".

  • et "Songer à" :
    • avoir quelque chose, quelqu'un présents à l'esprit ; réfléchir, se soucier de, s'intéresser, s'occuper de, veiller à.

On dit par exemple : "Ne songeons plus à tout cela et amusons-nous pour une fois !".

    • prendre ses dispositions en vue de quelque chose ; avoir l'intention de faire quelque chose ; envisager, projeter de, se proposer de.

On dit par exemple : "Je ne supporte plus d'avoir ma belle-mère à la maison à longueur d'année. Je songe à me débarrasser d'elle".

    • ou :penser, réfléchir, se dire intérieurement que.

On dit par exemple : "Il faudra que je songe aller enterrer le cadavre de ma belle-mère plus profondément : j'ai remarqué que le chien grattait sous le pommier".

Sources : Le Robert et www.larousse.fr

"Cis", "Cisgenre", "Cissexuel" ou "Cissexuelle" et "La cisidentité" ou "La cissexualité".

Ces différents néologismes barbares désignent un type d'identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance, la personne étant alors dite "cisgenre" ou "cissexuelle" (abrégés en "cis").

Définitions

Les sociologues états-uniennes Kristen Schilt et Laurel Westbrook définissent l'adjectif "cisgenre" (en anglais "cisgender") comme un terme qualifiant "les individus dont le genre de naissance, le corps et l'identité personnelle coïncident", à l'opposé donc du terme "transgenre".

Dans le détail, d'après l'écrivaine et militante Julia Serano, "cissexuel" est un adjectif utilisé dans le contexte des questions de genre pour décrire " les personnes qui ne sont pas transsexuelles et qui ont toujours connu leurs sexes physique et mental alignés", alors que "cisgenre" est un terme désignant ceux qui ne se considèrent pas transgenres (une catégorie culturelle plus large que le terme "transsexuel", qui est plus médical).

Il existe un certain nombre de dérivés de ces termes, notamment : "homme cis" pour une personne de sexe masculin se considérant comme tel et "femme cis" pour une personne de sexe féminin se considérant comme telle.

Étymologie

Le mot "cisgenre" tire son origine du préfixe cis- dérivé du latin, qui signifie "du même côté" et est l'antonyme du préfixe trans- également dérivé du latin.

On retrouve par exemple ce sens dans les termes "Gaule cisalpine" et "Gaule transalpine".

Ou dans la distinction cis-trans en chimie. Le sociologue Alexandre Baril explique que dans "les dictionnaires de langue française, en sciences pures, l’adjectif cis est employé comme antonyme de trans, le premier référant à un élément qui est du même côté, le second, qui, dans ses origines latines, signifie "par-delà", référant à un élément appartenant aux deux côtés. Plus généralement, le préfixe trans, par opposition au préfixe cis, indique une transformation. Le préfixe cis est accolé aux termes de sexe et de genre pour désigner les personnes qui ne font pas de transition de sexe".

Dans le cas des genres, le préfixe cis- dénote pour quelqu'un l'alignement de son identité de genre avec le sexe qui lui a été assigné à la naissance.

Source : wikipedia.org

"Y avoir péril en la demeure" et "Ne pas y avoir péril en la demeure".

Ces deux jolies locutions verbales en forme d'idiotismes architecturaux relèvent du langage courant.

Et elles signifient respectivement :

  • au sens propre dans le domaine juridique :
    • "Péril en la demeure" :  danger sur le point de survenir, situation critique où il est urgent d'agir, car le moindre retard pourrait causer préjudice.

Un film français, réalisé en 1985 par Michel Deville porte ce titre.

Affiche du film français "Péril en la demeure" de Michel Deville (1985)

    • "Y avoir péril en la demeure"  : y avoir un risque à attendre, à rester sans agir, à ne pas trouver de solution à un problème ; devoir agir rapidement.

On dit par exemple : "Protéger les guépards est une priorité car il n'en reste plus que quelques milliers en liberté : il y a péril en la demeure".

  • et par extension, au sens figuré :
    • "Il n'y a pas péril en la demeure" : il n'y a pas d'urgence ; rien ne presse, on ne risque rien à attendre.

On dit par exemple : "Il faudra songer à refaire la toiture du garage, mais il n'y a pas péril en la demeure : elle peut encore tenir quelques années".

Sources : vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca, www.expressio.fr, wiktionary.org et lalanguefrancaise.com

"Vidéo protection" et "Vidéo surveillance".

Ces deux substantifs féminins ne doivent pas être confondus car ils désignent des réalités sensiblement différentes, que la CNIL nous explique très clairement :

  • les dispositifs de vidéoprotection filment la voie publique et les lieux ouverts au public : rue, gare, centre commercial, zone commerciale, stade, piscine, plage, etc.

Panneau "Site sous vidéoprotection"Un agent surveillant des écrans de caméras de vidéoprotection

On dit par exemple : "Christian Estrosi, le maire de Nice (06), est un fervent partisan de la vidéo protection de ses concitoyens".

Une caméra de vidéoprotection dans une rue françaiseUne caméra de vidéoprotection

  • tandis que les dispositifs de vidéosurveillance filment les lieux non ouverts au public : réserve d'un magasin, entrepôts, copropriété fermée, etc.

On dit par exemple : "Ce patron a omis de signaler à ses employés que la réserve de son magasin était placée sous vidéosurveillance".

Panneau "Établissement sous vidéosurveillance"Des images de vidéosurveillance d'entrepôt

 

 

Une caméra de vidéosurveillance dans un entrepôtDes caméras de vidéosurveillance dans un entrepôt

Dans tous les cas, les dispositifs doivent être conformes aux règles protectrices des données personnelles.

Ainsi, les personnes filmées doivent être informées de leur droit d'accès aux images. Lesquelles doivent être conservées pendant une durée limitée (en général, pas au delà d'un mois).

Mais vous êtes bel et bien fliqués ! Pardon : protégés !

Des caméras de vidéoprotection

Source : www.cnil.fr

"Le miracle des loups".

L'actrice italienne Rosanna Schiaffino, dans le film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Cette locution verbale est à l'origine le titre d'un roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924 et adapté au cinéma en 1924 par Raymond Bernard et en 1961 par André Hunebelle, avec l'acteur Jean Marais dans le rôle principal.

"Le miracle des loups", roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924

Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Elle est devenue une expression en forme d'idiotisme animalier après que le journaliste sportif français Didier Roustan ait commencé à l'utiliser, au début des années 2020, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "l'Équipe du soir", diffusée quotidiennement sur la chaîne de télévision française "l'Équipe du soir".

Le journaliste sportif français Didier Roustan

Et que ses différents collègues reprennent après lui la formule.

Elle désigne ainsi désormais, au sens figuré, dans le domaine sportif et en particulier en football : un miracle, un fait exceptionnel.

On dit par exemple : "Sauf miracle des loups, le PSG ne passera pas en quarts de finale".

"Un bras de fer".

Un bras de fer

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Et elle désigne :

  • au sens propre : un jeu sportif entre deux personnes qui empoignent chacun le poignet de l’autre et forcent chacun vers la main non utilisée pour lui faire toucher la table.
  • et au sens figuré : un conflit entre deux parties.

On dit par exemple : "Le bras de fer entre les deux enseignes risque de durer".

Et en particulier :

    • en sport : un duel,

On dit par exemple : "Les deux clubs ont entamé un bras de fer pour le gain du championnat".

    • et en politique : une tactique d’intimidation visant à faire céder l’adversaire en lui laissant croire qu’il se heurte à une détermination infaillible.

On dit par exemple : "Le gouvernement a engager un bras de fer avec les syndicats".

Source : wiktionary.org

"Courage, fuyons !".

Cette locution verbale en forme d'interjection relève du registre familier.

Et elle s'utilise de façon ironique pour moquer la lâcheté de celui qui se prétend courageux ("Courage !"), mais fuit ("Fuyons !") !

On dit par exemple : "Courage fuyons est la devise de cette poule mouillée".

Le réalisateur français Yves Robert a utilisé cette expression pour son film sorti en 1979.

L'affiche du film français "Courage fuyons" de Yves Robert (1979)

"Jo Pump" et "Lomepal".

Le chanteur et rappeur français Lomepal

Il s'agit des deux noms de scène successifs du chanteur et rappeur français Antoine Valentinelli, né le 4 décembre 1991.

Le chanteur et rappeur Lomepal sur scène

Ayant débuté dans le rap en 2011, il a publié trois albums studio :

  • "Flip", sorti en juin 2017 et certifié triple disque de platine,

"Flip", le 1er disque du chanteur et rappeur français Lomepal, sorti en juin 2017

  • "Jeannine", sorti en décembre 2018 et certifié disque de diamant,

"Jeannine", le 2e disque du chanteur et rappeur français Lomepal, sorti en décembre 2018

  • et "Mauvais ordre", sorti en septembre 2022.

"Mauvais ordre", le 3e disque du chanteur et rappeur français Lomepal, sorti en septembre 2022

"Lomepal", son nom de scène actuel est dû à ses amis de jeunesse, qui le croyaient toujours malade en raison de son teint pâle, d'où "Lomepal", transcription phonétique de "l'homme pâle".

Source : wikipedia.org

 

"Bertrand Cocq".

Le journaliste français Bertrand Cocq

Bertrand Cocq est un journaliste français, né le 14 mai 1973.

Travaillant pour la télévision depuis 1981, il est grand reporter à France 2 depuis plusieurs années et vient d'être nommé à Rio de Janeiro (Brésil), comme correspondant permanent de la chaîne publique.

Il a reçu le prix Albert-Londres en 2003 pour son documentaire "Naplouse" (avec Gilles Jacquier, Tatiana Derouet et Alexandre Berne), diffusé sur France 2.

Et il a travaillé à France 24 comme rédacteur en chef, avant d'être licencié, en 2008, en même temps que son collègue Grégoire Deniau, dans des circonstances controversées.

En 1993, il a coécrit avec Michel Floquet "Les tribulations de Bernard K. en Yougoslavie, ou L'imposture humanitaire", un essai sur l'action de Bernard Kouchner pendant les guerres de Yougoslavie des années 1990.

Source : wikipedia.org