"Être fâché avec quelqu'un", "Être fâché contre quelqu'un" et "Être fâché avec quelque chose".

  • "Être fâché avec quelqu'un" relève du langage courant et signifie : être brouillé avec cette personne, être en froid, en mauvais termes.

On dit par exemple :"Ma grand-mère est fâchée avec sa voisine depuis des années pour une histoire de pommier dont les branches dépassent de la clôture".

  • "Être fâché contre quelqu'un" relève du langage courant et signifie : être en colère contre cette personne.

On dit par exemple : "Je suis très en colère contre toi, parce que tu as mis le feu à la voiture de papa !".

  • tandis que "Être fâché avec quelque chose" relève du registre familier et signifie, au sens figuré : ne pas en comprendre l'usage ou se refuser à en faire usage.

On dit par exemple : "Mon époux est fâché avec les chiffres et ma fille est fâchée avec l'orthographe".

Ou : "Mon fils de seize ans est fâché avec la brosse à cheveux".

Sources : www.dictionnaire-academie.fr et Le Robert

"Le point de rupture" ou "Un point de rupture".

Cette locution nominale masculine relève du langage courant.

Et elle désigne :

  • au sens propre :
    • en physique et en mécanique : le point ou la limite au-delà de laquelle une chose, un objet se brise sous l'effet de contraintes ou de tensions excessives,
    • l'endroit, la zone où est initiée ou se produit la rupture d’un objet, d’une structure,
    • en particulier, par extension : le point de rupture programmée (intentionnelle), destiné à limiter les dégâts en cas de surcharge ou de collision, ou à localiser la rupture, de sorte à en limiter les risques.

Une telle structure est souvent dite "frangible".

  • et au sens figuré : le degré limite où quelque chose se casse ; le point critique ; un degré de tension extrême.

On dit par exemple : "En se moquant des Français comme il le fait, en imposant sa réforme des retraites inique, rejetée par près de trois-quarts des citoyens, le gouvernement s'approche dangereusement du point de rupture".

Source : wiktionary.org

"La colère est mauvaise conseillère".

Cette expression proverbiale signifie qu'il ne faut jamais prendre une décision lorsque l'on est énervé.

Car la colère génère en nous une émotion qui peut-être si forte qu'elle nous rend comme "aveugle et sourd", nous empêchant alors de raisonner correctement et prendre les bonnes décisions.

On dit par exemple : "Attends un peu avant de lui renvoyer un message. La colère est mauvaise conseillère. D'ici quelques heures, tu verras, tu seras bien plus à même de lui répondre, sans forcément envenimer les choses".

Sources : unmiraclechaquejour.topchretien.com

"C'est Mozart qu'on assassine" ou "C'est Mozart que l'on assassine".

J'aime beaucoup cette formule, devenue proverbiale, qui s'utilise pour dire qu'on ne laisse pas à une personne la chance d’atteindre son plein potentiel.

Cette formule nous vient du titre du roman français éponyme, écrit en 1966 par l'écrivain français Gilbert Cesbron.

Vendu à plus d'un million d'exemplaires, ce livre évoque un enfant de sept ans, bouleversé par le divorce de ses parents.

Couverture du roman "C'est Mozart qu'on assassine", de Gilbert Cesbron (1966)

Et son titre fait référence à une expression tirée du recueil d'essais autobiographiques "Terre des hommes", publié en 1939 par Antoine de Saint-Exupéry : "Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné".

Couverture du recueil d'essais autobiographiques "Terre des hommes", d'Antoine de Saint-Exupéry (1939)

Source : wikipedia.org

 

Source : wikipedia.org

"Guillaume Bats".

L'humoriste français Guillaume Bats

Il s'agit du nom de scène de l'humoriste français Guillaume Batreau, né le 14 avril 1987.

 

Atteint de la maladie des os de verre, il a fait la première partie de plusieurs humoristes de la scène française : Anthony Kavanagh, Jean-Marie Bigard, le Comte de Bouderbala, Vérino, Jarry ou Jérémy Ferrari.

 

L'humoriste français Guillaume Bats

Depuis 2018, il joue son seul en scène intitulé "Hors cadre" et produit par Jérémy Ferrari et Éric Antoine.

Source : wikipedia.org

"Le manichéisme" et "Manichéen" ou "Manichéenne".

  • "Le manichéisme" (ma-ni-ké-is-me) désigne :
    • au sens propre : une religion syncrétique antique, fondée par le Perse Manès, au IIIe siècle, dans laquelle le bien et le mal sont les deux principes fondamentaux.

Le manichéisme est un syncrétisme du judaïsme, du bouddhisme, du brahmanisme et du christianisme, mais pas du zoroastrisme qui était la religion officielle de l'empire perse où le manichéisme est apparu.

Il a pour fondement une séparation du monde entre royaume de la Lumière et royaume des Ténèbres.

Par déformation et simplification de cette croyance, on qualifie aujourd'hui de manichéenne une pensée ou une action sans nuances, voire simpliste, où le Bien et le Mal sont clairement définis et séparés.

    • et au sens figuré, dans le registre soutenu : une attitude consistant à simplifier les rapports du monde, ramenés à une simple opposition du bien et du mal, comme deux forces égales et antagonistes.
  • et "Manichéen" et "Manichéenne" (ma-ni-ké-ain et ma-ni-ké-ai-ne) signifient, selon le contexte :
    • relatif/ve au manichéisme.
    • simpliste, sans nuances.

On dit par exemple : "Les choses ne sont pas si simples : tu raisonnes de façon manichéenne".

Sources : wikipedia.org et Le Robert

Quel est le genre du mot "Gens" : masculin ou féminin ?

"Gens" est un mot masculin.

  • Mais qui devient féminin lorsqu'il est précédé d'un adjectif qualificatif épithète.

On dit par exemple : "Les bonnes gens".

  • Si l'adjectif qualificatif précédant immédiatement "Gens" se termine par un "e", "Gens demeure masculin.

On dit ainsi : "Rencontrer de tels honnêtes gens est un plaisir".

  • Si cet adjectif est lui-même précédé d'un pronom relatif interrogatif (comme "qui" ou "quel") ou exclamatif ("quel...!"), ce pronom prend le genre de l'adjectif.

On dit ainsi : "Quels honnêtes gens !".

Et : "De quelles gentilles gens parlez-vous ?".

  • Les adjectifs ou pronoms placés avant "gens" sont féminins ; mais ceux placés après sont masculins.

On dit ainsi : "Toutes ces bonnes gens parmi lesquels j'ai grandi sont vertueux".

  • Quand on a plusieurs adjectifs avant gens, le genre de tous ces adjectifs est déterminé par celui qui le précède immédiatement.

On dit ainsi : "Quels bons, gentils et braves gens ! ("braves" étant masculin, "quels", "bons" et "gentils" se mettent également au masculin).

  • Le pronom "tout" placé seul avant "gens" se met au masculin.

On dit ainsi : "Tous ces gens sont admirables".

Source : www.francaisfacile.com

"La bougrerie" ou "Une bougrerie".

Ce substantif féminin relève du registre désuet.

Et il désigne, selon le contexte, deux choses pour le moins différentes :

  • le coït anal, autrement dit la sodomie,

On dit par exemple : "Je ne suis pas un spécialiste de la bougrerie, mais il m'arrive de la pratiquer".

  • mais également : un excès de langage.

On dit par exemple : "Je me délecte parfois des bougreries de l'un de mes amis quelque peu excessif".

Sources : www.cnrtl.fr et www.lalanguefrancaise.com

"Un cadavre dans le placard".

Cette curieuse locution nominale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré : un lourd secret enfoui profondément, une affaire peu avouable, que l’on ne tient pas à divulguer ; une affaire scandaleuse que l'on aimerait garder secrète.

On dit par exemple : "Chaque parti a des cadavres dans son placard".

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup"

Ces différentes locutions verbales relèvent toutes du registre familier.

Et elles signifient, au sens figuré :

  • "Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" : anticiper une action, ne pas se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Je voyais bien le coup venir : j'avais pris mes précautions !".

Et l'on dit également, dans le langage courant et au sens figuré : "Voir venir le grain".

  • et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup" : ne pas avoir anticipé une action, se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Mon frère a perdu son travail : il n'a pas vu le coup venir !".

Source : www.languefrancaise.net