Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !
Richesse et défense de la langue française
Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !
Ces deux locutions masculines désignent : une personne dont l’identité de genre est masculine, alors que le genre qui lui a été assigné à la naissance sur la base de l'apparence de son sexe est féminin.
Certains hommes trans choisissent une opération chirurgicale de réattribution sexuelle, ou une transition hormonale, ou les deux, afin de modifier leur corps et être en adéquation avec leur identité de genre.
La dysphorie de genre pouvant parfois engendrer une intense et persistante souffrance, une transition médicalisée (mise en adéquation du corps avec l'identité de genre attendu) peut apaiser notablement l'individu.
Bien que parfois liées, la transidentité et l'orientation sexuelle sont deux concepts indépendants.
Le ratio des hommes transgenres dans la population générale n'est pas bien connu.
Source : wikipedia.org
"Vachette" est une marque française de systèmes de sécurité fondée en 1864, à Troyes (10), sous le nom de "Vachette Frères" ("V.F."), par les frères Louis et Émile Vachette, sur la base d’une petite usine de métallerie et d’un magasin parisien du XIème arrondissement.
La société se spécialise alors dans la serrurerie avec près de 800 000 serrures produites autour de 1880. Ces serrures étaient notamment destinées aux fabricants de meubles parisiens du "Faubourg Saint Antoine". Vachette Frères s’agrandit et une nouvelle usine est créée dans la Somme (80), berceau de la serrurerie française, à Sailly Flibeaucourt, vers 1870.
De nombreuses médailles viennent récompenser les innovations et le savoir–faire de Vachette lors des Expositions de 1860, 1861, 1867 à Paris (75) puis en 1876 à Philadelphie (États-Unis d'Amérique) : Médaille d’or à Paris en 1878, 1885, 1889 et obtention du diplôme d’honneur en 1931 lors de l’Exposition Coloniale à Paris.
Entre les deux guerres, la société Vachette se développe, rachète des ateliers et se diversifie en se lançant dans la fabrication de serrures de bâtiments et de verrous (en plus des cadenas, targettes et autres serrures pour meuble).
A la fin des années 30, de nombreux brevets sont déposés, les usines se réorganisent, améliorent leur méthodes de production pour quitter le stade artisanal et passer à l’aube du modernisme.
Après la seconde guerre mondiale, les besoins en construction sont nombreux et Vachette continue de développer de nouveaux produits pour répondre à l’évolution de la société.
Dans les années 1975, Vachette se lance dans la diversification à l’assaut de nouveaux secteurs d’activités, tels que l’automobile, l’hôtellerie, et la grande distribution.
En 1982, la société est toujours détenue par les nombreux héritiers de Louis et Amédée Vachette, mais ils sont divisés en plusieurs branches : un accord est donc pris pour rechercher un nouvel acheteur.
En 1988, Vachette Frères est racheté par le groupe Poliet qui revendra début 1990, la partie automobile du groupe. Vachette devient le fleuron de l’activité "serrurerie" du groupe Poliet avec d’autres marques telles que Laperche, Bezault, Litto, ICB.
En 1997, Vachette intègre le groupe suédois ASSA ABLOY, leader mondial des solutions d’accès, créé en 1994 à la suite de la fusion de la société suédoise Assa et de la société finlandaise Abloy, qui emploie aujourd’hui plus de 46.000 personnes.
Source : www.vachette.fr
Il s'agit du nom d'usage de l'historien et critique de cinéma français Nachiketas Wignesan Garcia, qui fait partie de cette catégorie de personnes que j'apprécie et respecte pour avoir assumé la singularité de leur nom d'origine étrangère, sans chercher à le franciser, comme beaucoup.
"Nachiketas" est un joli prénom sanskrit (existant également sous la forme "Nachiketa" et "Nachiketan", faisant référence à un personnage des temps anciens de la littérature hindoue.
Enseignant l'Histoire du cinéma et l'Analyse de films à l'Université de Paris I et Paris III, il participe à de nombreuses conférences et intervient régulièrement à travers toute la France dans des ateliers d'éducation à l'image.
Je n'ai découvert son travail qu'en octobre 2022, à l'occasion de la sortie, aux Éditions Rimini, d'un superbe coffret, réunissant pour la première fois 3 des "Premiers westerns" de John Ford, dans des versions restaurées en Haute Définition (*).
Chacun de ces films bénéficie en effet d'une très pertinente analyse par Nachiketas Wignesani, lequel signe aussi un très intéressant petit livret consacré aux débuts de celui qui demeurera vraisemblablement à tout jamais le réalisateur le plus oscarisé de l'histoire du cinéma mondial.
(*) "Le Ranch Diavolo" (1917), "À l’assaut du boulevard" (1917) et "Du sang dans la prairie" (1918) sont en effet les uniques rescapés de la trentaine de films muets réalisés par Ford entre 1917 et 1920 pour Universal, aucun autre n'ayant malheureusement échappé à l’outrage du temps et survécu à leur créateur :
Source : www.eklecty-city.fr
Ainsi que je l'entend malheureusement de plus en souvent.
Mais simplement : "Durable" !
"Durable dans le temps" n'est qu'un épouvantable pléonasme.
La crise de la COVID 19 a bien sûr largement contribué à populariser ces deux vocables, qui relèvent tous deux du jargon médical.
"Un épidémiologiste" est un spécialiste en "Épidémiologie", la discipline scientifique qui étudie les problèmes de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l’espace, ainsi que les facteurs exerçant une influence sur la santé et les maladies de populations.
L'étude de la répartition et des déterminants des événements de santé sert de fondement à la logique des interventions faites en matière de santé publique et de médecine préventive.
Bien que l'épidémiologie ait été l'un des piliers de la santé publique et de la médecine à travers l'histoire, sa reconnaissance comme champ d'étude est relativement récente, puisque la première étude significative remonte à 1854.
Les approches des épidémiologistes sont variées, puisqu'elles vont de l'"étude de terrain" (au coeur de la communauté, souvent dans un service de santé publique) à la recherche et à la lutte contre l'émergence des maladies, en passant par la modélisation et la veille sanitaire.
Le mot "épidémiologie" provient des mots grecs "epi" ("au-dessus", "parmi"), "demos" ("peuple") et "logos" ("mot", "discours").
L'épidémiologie ne s'applique cependant pas qu'aux populations humaines, le terme étant également utilisé pour des études de populations animales ("épidémiologie animale", "épidémiologie vétérinaire") ou végétales ("épidémiologie végétale") ou même pour des études portant sur l'ensemble des organismes vivants (" éco-épidémiologie" ou "épidémiologie environnementale").
Source : wikipedia.org
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme religieux signifie :
On dit par exemple : "Votre méthode n'est pas orthodoxe mais elle a le mérite d'être efficace".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la locution adjectivale "Pas très catholique".
Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
"Pépère" et "Pépé" relèvent du registre populaire.
Tandis que "Papi", "Papy" et "Papinou" appartiennent au registre familier.
Dans le même registre familier existent les mots "Papé" et "Papet", qu'utilisent les Provençaux.
"Bon papa" relève du registre désuet.
Enfin, "Grand-père" et "Grand-papa" relèvent plutôt du registre soutenu.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons d'appeler sa "grand-mère" en français.
Mais, à tout le moins : "IL y a une plainte quI avait été DÉPOSÉE" !
Et idéalement : "Une plainte avait été DÉPOSÉE" !
Ces deux adjectifs et subtantifs masculins ne doivent sutout pas être confondus.
Faisant tout deux référence à la ville de Moscou, capitale de la Russie et de l'URSS (du 30 décembre 1922 au 26 décembre 1991), ils désignent en effet respectivement :
On dit par exemple : "Les loyers moscovites atteignent désormais des sommets".
On dit par exemple : "Les moscovites sont habitués à ces températures glaciales".
On disait par exemple : "Je n'ai que faire de cette propagande moscoutaire".
On disait par exemple : "Ces propos de moscoutaires ne m'intéressent pas".
Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com
Cette amusante interjection, en forme de mot-valise, nous vient de l'ancien occitan "boun" ("bon") et "diou" ("Dieu").
Relevant du registre familier, ce juron signifie en français : "Bon Dieu !".
Et elle est utilisée, principalement dans le Sud de la France, pour exprimer, selon le contexte, la surprise, l'étonnement, l'admiration, l'émerveillement, la colère, la lassitude, etc.
On dit par exemple : "Boudiou ! comme elle a grandi cette petite !".
Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr
Cette charmante locution adjectivale relève du registre désuet.
Et elle signifie : de toute la France, de partout en France.
On dit par exemple : "Je ne veux pas être assailli de demandes de la part de toutes les célibataires de France et de Navarre".
"De France et de Navarre" était un titre porté par plusieurs rois de France pour signifier qu'ils régnaient également sur le royaume de Navarre ou sur la Basse-Navarre.
Il fut notamment porté par Henri IV de France, déjà roi de Navarre (Basse-Navarre) au moment de son accession au trône de France en 1589.
Puis par ses successeurs jusqu'à la Révolution française de 1789 (Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI).
Bien que la Basse-Navarre fût alors annexée à la France, le titre de roi "de France et de Navarre" fut de nouveau porté sous la Restauration sans signification particulière.
La Basse-Navarre est la partie septentrionale de la Navarre, dont la plus grande partie, notamment la ville principale, Pampelune, se trouve sur le versant Sud des Pyrénées, en Espagne.
La principale ville de Basse-Navarre est Saint-Jean-Pied-de-Port (64).
La Basse-Navarre a fait partie du royaume de Navarre jusqu'à sa conquête par les Aragonais en 1512. Mais les conquérants renoncent en 1515 à se maintenir au Nord du col de Roncevaux, de sorte que la Basse-Navarre revient aux mains de son souverain, Jean III, qui conserve le titre de roi de Navarre.
En 1589, son arrière-petit-fils, Henri III de Navarre, accède au trône de France sous le nom d'Henri IV. Le royaume de Navarre du nord des Pyrénées est dès lors associé au royaume de France, les rois de la dynastie des Bourbons se nommant "roi de France et de Navarre".
En tant qu'entité féodale, la Basse-Navarre cesse d'exister en 1789, lorsque, après avoir aboli les privilèges le 4 août, l'Assemblée constituante décide d'uniformiser l'administration territoriale du royaume avec le système des communes et des départements : la Basse-Navarre cesse d'être un "royaume" et devient une fraction du département des Basses-Pyrénées (64).
Sources : wiktionary.org et wikipedia.org