"Il convient qu’ils convient également leurs voisins".

Dans cette phrase, les deux mots "convient" sont homographes mais ne sont pas homophones car ils se prononcent différemment et possèdent des significations totalement distinctes :

  • Dans la première partie de cette phrase ("Il convient"), le mot "convient" se prononce "con-vi-un" et constitue la première personne du singulier du verbe "convenir" au présent de l'indicatif, signifiant : "Il est nécessaire, opportun ou utile",
  • tandis que pour la seconde partie ("Qu'ils convient également leurs voisins"), le mot "convient" se prononce "con-vi" et constitue la troisième personne du pluriel du verbe "convier" au présent de l'indicatif, signifiant : "Qu'ils invitent également leurs voisins".

Pourquoi dire : "Un businessman" et "Des businessmen" ou "Une businesswoman" et "Des businesswomen" ?

Et pas : "Un homme d'affaires" et "Des hommes d'affaires" !

Ou : "Une femme d'affaires" et "Des femmes d'affaires" !

"Le meilleur ami de l'homme" ou "Notre compagnon à quatre pattes".

Un chien

Ces deux périphrases du langage courant désignent : le chien.

Mais la seconde ("Notre compagnon à quatre pattes") désigne également souvent le chat.

Selon l'enquête 2015 FACCO (Fédération des Fabricants d'Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers) / TNS SOFRES (Taylor Nelson Sofres SOciété FRançaise d'Enquête par Sondages), consacrée aux animaux de compagnie, que possède près d'un foyer sur deux, on dénombrait ainsi en France 7,26 millions de chiens, contre 12,68 millions de chats et 2,84 millions de petits mammifères.

Ainsi que 5,75 millions d'oiseaux et 34,22 millions de poissons.

Source : www.santevet.com

Pourquoi ne faut-il jamais demander à une boulangère si elle a de grosses miches ?

Réponse
Afin d’éviter de se prendre un pain dans la gueule !
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie de la locution verbale « Prendre un pain », qui signifie « Recevoir un coup violent » dans le registre argotique.

 

"Un contre-emploi" ou "Un rôle à contre-emploi".

Il s'agit d'un rôle ne correspondant ni au physique ni au tempérament et aux dispositions naturelles d'un acteur.

Deux de mes contre-emplois préférés, parmi les plus célèbres de l'histoire du cinéma :

Affiche du film états-unien "Il était une fois dans l'ouest", de Sergio Leone (1968)

  • en 1968, dans "Il était une fois dans l'Ouest", l'admirable western italo-états-unien du réalisateur italien Sergio Leone, considéré comme l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, l'acteur états-unien Henry Fonda, incarnation du héros idéal, loyal et bon, joue pour la première fois de sa carrière un "méchant", en incarnant Frank, un tueur sans scrupules.

Affiche du film britannico-états-unien "Ces garçons qui venaient du Brésil", de Franklin J. Schaffner (1978)L'acteur états-unien Gregory Peck, dans le rôle du docteur Josef Mengele, dans le film britannico-états-unien "Ces garçons qui venaient du Brésil", de Franklin J. Schaffner (1978)

  • et en 1978, dans le film britannico-états-unien "Ces garçons qui venaient du Brésil", de Franklin J. Schaffner, l'acteur états-unien Gregory Peck, garant des valeurs et de la morale dans ses films, connu pour être l'incarnation du gentilhomme, à la ville comme à l'écran, incarne l'abominable docteur Josef Mengele,  ancien médecin nazi du camp d'extermination d'Auschwitz, connu pour les expériences pseudo-médicales qu'il effectua sur les prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale.

Par extension, la formule "À contre-emploi" qualifie également parfois un usage - ou un rôle - inattendu au vu de l’objet que l’on utilise ; ou de la personne à qui on le fait jouer.

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org

"Je suis content qu’ils vous content leur histoire".

Dans cette phrase, les deux mots "content" sont homographes mais ne sont pas homophones car ils se prononcent différemment et possèdent des significations totalement distinctes :

  • Dans la première partie de cette phrase ("Je suis content"), le mot "content" se prononce "con-tan" et est un adjectif signifiant "satisfait",
  • tandis que pour la seconde partie ("qu'ils vous content leur histoire"), le mot "content" se prononce "con-te" et constitue la troisième personne du pluriel du verbe "conter" au présent de l'indicatif, signifiant qu'ils vous disent, vous racontent leur histoire.

"Un coche" ou "Une coche".

  • "Un coche" est un substantif masculin désignant autrefois (registre désuet) :

Un coche tracté par des chevaux, au XIXe siècle

    • une grande voiture, non suspendue, tirée par des chevaux, assurant le transport des voyageurs,

Un véhicule hippomobile

    • et par extension : toute voiture tirée par des chevaux ou "hippomobile".

On retrouve notamment ce terme dans les expressions "Louper le coche", Manquer le coche" ou "Rater le coche" et "La mouche du coche".

Un coche d'eau, autrefois

    • ou un chaland des fleuves halé par des chevaux, également appelé "Coche d'eau".
  • tandis que "Une coche" est un substantif féminin désignant :

Une coche typographique

 

    • en typographie : un symbole graphique servant à marquer un élément dans une liste, dans un texte, etc.

De nombreux observateurs en ornithologie, surnommés "Cocheurs", utilisent ainsi les coches afin de noter, sur leur liste de contrôle, les noms des oiseaux déjà observés dans leur vie ou au cours de l'année.

Une coche de flèche sur la corde d'un arc

    • en tir à l’arc : l'entaille (ou la pièce entaillée rajoutée) au bout du fût d'une flèche, qui empêche celle-ci de glisser sur la corde de l’arc,
    • autrefois : la femelle du cochon,

Une truie

    • et de nos jours, en charcuterie : une truie reproductrice arrivant en fin de carrière de reproduction, destinée à être abattue, et dont la chair est plus savoureuse que celle du cochon de boucherie.

Sources : www.cnrtl.fr et wikipedia.org

"Je vis ces vis".

Dans cette phrase, les deux mots "vis" sont homographes mais ne sont pas homophones car ils se prononcent différemment et possèdent des significations totalement distinctes :

  • Dans la première partie de cette phrase ("Je vis"), le mot "vis" se prononce "vi" et est la première personne du singulier du verbe "voir" au passé simple de l'indicatif,
  • tandis que pour la seconde partie ("ces vis"), le mot "vis" se prononce "vi-sse" et est un substantif féminin désignant une tige de métal présentant une partie saillant en hélice, que l'on fait pénétrer dans une pièce en la faisant tourner sur elle-même, à l'aide d'un outil appelé "tournevis".

Des vis