Pourquoi dire : "Happy hour" ?

Affiche promotionnelle pour l'happy hour

Et pas : "La bonne heure" !

Ce terme, emprunté à l'anglais américain désigne la période de la journée d'une ou de plusieurs heures au cours de laquelle un débit de boisson propose des boissons, en particulier alcoolisées, à des tarifs plus avantageux que d'ordinaire.

La tarification s'applique au moment où l'on commande une boisson, et non au moment de la payer.

Et le moment de la journée choisi est généralement celui où l'établissement est le moins fréquenté, pour tenter d'attirer la clientèle ; soit le plus souvent en fin d'après-midi (après le travail) et/ou en début de soirée (avant le dîner), du lundi au jeudi.

L'action promotionnelle consiste généralement à offrir une seconde boisson identique pour chaque boisson achetée.

Source : wikipedia.org

"Péguer".

J'avais été interloqué par ce verbe utilisé par les provençaux et les marseillais lors de mon arrivée à Aix-en-Provence (13), en 1999, car je ne l'avais encore jamais entendu ailleurs en France.

"Péguer" signifie simplement : poisser, coller, être poisseux, collant.

On dit par exemple : "J'ai transpiré comme un malade : je pègue !" (et non : "Je pégue").

Ou : "Maintenant que tu as arraché l'étiquette, ça pègue !".

10 façons de dire : "Prendre pour un idiot" ou "Tu me prends pour un idiot !".

Dans le langage courant, on peut naturellement se contenter de formules telles que "Tu me prends pour un abruti !" ou "Tu me prends pour un crétin !".

Mais comme souvent, cependant, le registre familier s'avère bien plus parlant. Ainsi, en utilisant les idiotismes alimentaires "Tu me prends pour un jambon !" ou "Tu me prends pour une quiche !", vous affirmez bien plus nettement votre courroux !

De même qu'avec les idiotismes animaliers "Tu me prends pour une buse !" ou "Tu me prends pour une tanche !".

Et ce beaucoup plus, à mon sens, qu'en usant du registre argotique avec "Tu me prends pour un con !", "Tu te fous de moi !" ou "Tu te fous de ma gueule !".

Lequel registre argotique est même - pour moi - devancé par le registre soutenu : "Tu fais injure à mon intelligence !"

 

"Creux comme un bambou" ou "Creux comme un tambour".

J'aime beaucoup ces deux locutions adverbiales en forme d'idiotisme botanique et d'idiotisme musical.

Relevant du registre familier, elles signifient, selon le contexte :

  • en parlant d'un texte ou document : vide de sens, sans intérêt.

On dit par exemple : "Comme à chaque fois, le porte-parole du gouvernement nous a sagement récité un communiqué creux comme un bambou".

Ou : "La circulaire reçue ce matin est creuse comme un tambour".

  • et en parlant d'une personne : sans intérêt, creuse, n'ayant rien à dire d'intéressant.

On dit par exemple : "Ce type est creux comme un bambou : il te fait mourir d'ennui en cinq minutes à peine".

Ou : "La nouvelle femme de mon père est creuse comme un tambour"

"Quasi" ou "Quasiment" ?

  • Contrairement à ce que l'on pense souvent, le mot "Quasi" ne constitue absolument pas l'apocope du mot "Quasiment", en sorte qu'il ne relève pas du tout du registre familier mais au contraire du registre soutenu.

"Quasi" est un adverbe qui nous vient directement du latin "Quasi" ("Comme si") et signifie : presque, pour ainsi dire, en quelque sorte, à peu près.

On dit par exemple : "Je suis quasi certain d'avoir posé mes clés ici !".

Et on le prononce ka-zi et pas kwa-zi.

  • Au contraire, le mot "Quasiment" (ka-zi-man) relève, lui, du registre familier.

On dit par exemple : "Avec 17 points d'avance, la victoire est d'ores et déjà quasiment acquise".

Très couramment employé de nos jours, il ne l'était à l'origine que par plaisanterie.

Source : www.larousse.fr

Très bons résultats en novembre pour jaimelesmots.com !

38 352 lecteurs différents (contre 28 393 en octobre) (soit + 39%)

Dont 35 861 rien qu’avec Google (contre 26 290) soit une progression de 41%.

Avec des lecteurs dans 184 pays désormais, puisque j'ai eu ce mois-ci mes premiers lecteurs en Namibie.

Prochain objectif : 50 000 lecteurs en décembre, chiffre qui devrait pouvoir être atteint avec une croissance de 30 %.

Pour les curieux, comme chaque mois, les chiffres détaillés ont été mis à jour sur la page "Statistiques du blogue" : https://jaimelesmots.com/statistiques/

"Un fada".

Ce joli petit subtanstif masculin, également utilisé comme adjectif, désigne, pour les Marseillais : un fou, un cinglé.

Même si le mot me semble désormais assez largement connu de l'ensemble des français, il s'utilise tout de même bien d'avantage sur les bords de la Méditerranée que dans le reste du pays.

"Le sérail"

Ce substantif masculin désigne :

  • autrefois, dans l'ancien Empire ottoman : le palais du sultan et quelques hauts dignitaires.
  • et par extension, de nos jours : un milieu restreint ou l'entourage immédiat d'une personne haut placée.

Appartenir au sérail d'un dirigeant, c'est faire partie de son cercle rapproché, de ses intimes.

On dit par exemple : "C'est ce qui se murmure actuellement dans le sérail d'Emmanuel Macron".

On ne dit pas : "J'ch'ais pas il est où" ni "J'ch'ais pas où qu'il est" !

Mais : "Je ne sais pas où il se trouve" (langage courant) !

Ou, idéalement : "J'ignore où il se trouve" (registre soutenu) !

"Nous portions à dos d’homme d’importantes portions du chargement de chaque wagonnet".

Dans cette phrase, les deux mots "portions" sont homographes mais pas homophones, car ils se prononcent différemment et possèdent des significations totalement distinctes :

  • Dans la première partie de cette phrase ("Nous portions à dos d’homme"), le mot "portions" se prononce "por-tion" et est la première personne du pluriel du verbe "porter" au présent de l'indicatif, signifiant nous portions sur le dos,
  • tandis que pour la seconde partie ("d’importantes portions du chargement de chaque wagonnet"), le mot "portions" se prononce "por-ssion" et est un substantif féminin désignant une part, une partie.