Cette très ancienne expression fait référence aubât, cette selle que l’on posait sur le dos des mulets utilisés comme bête de somme, afin d'y accrocher de lourdes charges.
Un bât mal fixé ou trop chargé générait systématiquement des plaies qui faisaient souffrir les bêtes et pouvait compromettre le déroulement de la fin du trajet.
De nos jours cette expression imagée signifie que l’on a identifié la cause d’une souffrance (généralement d'ordre psychologique), le point sensible d’une personne, ou un problème en général.
On dit par exemple : "Là où le bât blesse c'est que cet enfant ne dispose de sa propre chambre chez aucun de ses deux parents".
Le mot "Bât" se retrouve également de manière indirecte, sous forme d'adjectif, dans la locution nominale "Un âne bâté", souvent utilisée au sens figuré.
Cette phrase extrêmement célèbre n'est autre que le titre français donné, en 1918, par l'écrivain français André Maurois au poème "If" ("Si"), écrit en 1910 par l'écrivain britannique Rudyard Kipling, davantage connu dans notre pays pour son roman d'aventures "Le livre de la jungle" (1894).
Dans le premier cas, il s'agit de l'enveloppe ou le revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des arbres,
ou de l'enveloppe coriace de certains fruits tels que l'orange, le melon ou la pastèque,
et dans le second, des habitants de la Corse (2A et 2B), une île française boisée et montagneuse de 8 680 km carrés, située en mer Méditerranée, à 12 km au nord de la Sardaigne (Italie), à 83 km à l'Ouest de la Toscane (Italie) et à 171 km au Sud-Est de Menton (06), sur la Côte d'Azur (France).
Ce terme latin signifiant "Je laverai" est utilisé dans la Bible, sous la forme "Lavabo inter innocentes manus meas" ("Je laverai mes mains parmi des innocents"), utilisée dans le rituel de la messe, au moment du lavement des mains du prêtre après avoir béni le pain et le vin (censés représenter le corps du Christ)
Ce n'est qu’aux premières années du XIXe siècle que le mot "Lavabo" a commencé à désigner une table de toilette, un meuble ayant une cuvette enfoncée, permettant de se laver. C'est ensuite la cuvette elle-même qui a rapidement pris ce nom de "Lavabo", lequel a finalement désigné - lorsque les tuyauteries modernes ont amené directement l’eau "courante" dans les habitations - l’appareil sanitaire que nous connaissons aujourd'hui.
Le mot "Lavabo" désigne donc :
au sens propre, la prière que le prêtre dit en lavant ses doigts durant la messe, avant la consécration,
mais aussi, par métonymie, la vasque destinée aux ablutions du prêtre officiant,
dans le langage courant, un dispositif mobile garni d’une cuvette et d’un pot à eau, destiné à se laver,
puis, une cuvette fixe, surmontée de robinets et dotée d’un trou d’évacuation d’eau, destinée à se laver,
par métonymie, la pièce où est fixée cette cuvette ou ces cuvettes (on dit alors "Les lavabos"),
et, par extension, le cabinet d’aisance installé dans cette pièce.
La plupart - on pouvait, sans même être suréquipé sur le plan neuronal, s'y attendre - ont naturellement trait à la table et au repas.
On décore ainsi la table d'un "chemin de table" avant de mettre le couvert en fonction d'un "plan de table" et de positionner son plus beau "service de table" et de jolis "sets de table" et "serviettes de table".
Les moins exigeants boivent du "vin de table", utilisent du "sel de table" et se régalent de "gâteaux de table" ou de "pommes de table".
Mais on peut également pratiquer le "tennis de table" ou "ping-pong".
Ou effectuer un "tour de table" : avant une réunion ou lors du lancement d’une entreprise.
Ce nom étrange, mais charmant, désigne une plante herbacée rampante ou grimpante, souvent originaire des régions tropicales ou subtropicales.
Elle est en général cultivée pour ses fruits comestibles (calebasse, citrouille, coloquinte, concombre, cornichon, courge, courgette, melon, papaye, pastèque, potiron, etc.) et plus rarement pour ses graines (courge à huile, pistache africaine).
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Pinailleur » et la locution verbale « Pine ailleurs » (« A des relations sexuelles en dehors de son couple », dans le registre vulgaire).
au sens propre, dans le langage courant, : s'abîmer, se gâter sous l'effet de l'humidité, se couvrir de moisissure, en particulier pour un fruit ou un légume,
et au sens figuré, dans le registre familier : attendre, rester longtemps à la même place, dans la même situation.
On dit par exemple : "Je ne vais pas moisir ici tout l'été !".