"Newman".

Logo New Man, un ambigramme créé en 1969 par le français Raymond Loewy

Le logotype de cette marque de prêt-à-porter masculin et féminin est extrêmement connu et notamment :

  • pour être un ambigramme pivotant, c'est à dire symétrique par rapport au centre et donc lisible à l'envers, puisque l'on continue de pouvoir le lire lorsqu'on le retourne et que le haut se retrouve en bas et le bas en haut,
  • ainsi que pour avoir été conçu par le français Raymond Loewy, déjà créateur génial de logotypes aussi célèbres que ceux de "LU", "Shell" ou "Lucky-Strike".

Peu de gens en revanche savent que cette marque, appartenant aujourd'hui au groupe français Belle Etoile, a été créée en 1967 dans la région de Cholet (49) par le français Jacques Jaunet.

On ne dit pas : "Putain ! J'chais pu si j'ai paumé mon casse-dalle ou si c'est qu'on m'la chouravé !"

Mais : "Bon sang ! Je ne sais plus si j'ai perdu mon casse-croûte ou si on me l'a volé !".

Ou mieux encore : "Fichtre ! J'ignore si j'ai égaré mon en-cas ou s'il m'a été subtilisé !".

Vous passerez ainsi du registre argotique au langage courant ou au registre soutenu.

"Un palindrome".

Il s'agit d'une figure de style, également appelée "palindrome de lettres", désignant un texte ou un mot dont l'ordre des lettres reste le même qu'on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche, comme :

  • dans des mots tels que "Elle", "Été", "Gag" ou "Sexes",
  • ou dans des phrases telles que "Ésope reste ici et se repose" ou "La mariée ira mal".

Il est communément admis que l'on ne tient pas compte des signes diacritiques (accents, trémas, cédilles) ni des espaces.

Cependant, rien n'interdit au palindromiste de choisir des règles plus strictes.

On peut distinguer les palindromes possédant un nombre pair de lettres, dans lesquels l'axe de symétrie passe entre deux exemplaires de la même lettre ("Élu par cet|te crapule"), des palindromes à nombre impair de lettres, dont une "lettre-pivot" occupe le centre ("Ésope reste ici et se repose").

Source : wikipedia.org

"Se faire de la bile", "Se faire du mauvais sang" ou "Se faire du mouron".

Ces trois locutions verbales relèvent du registre familier.

Et elles signifient : se faire du souci, s'inquiéter, être préoccupé.

Mais il existe bien d'autres façons de le dire de le dire en français !

"Se faire de la bile" et "Se faire du mauvais sang" sont des idiotismes corporels

"L'acrophobie" et "Le vertige".

  • L'acrophobie est une phobie spécifique fréquente, définie par une peur du vide disproportionnée par rapport aux dangers réels. Ce trouble donne lieu à des réactions anxieuses pouvant dégénérer en crises d’angoisse aiguë lorsque la personne se retrouve en hauteur ou face au vide.
  • Tandis que le vertige est un type d'étourdissement ressenti comme une sensation erronée de déplacement du corps dans l'environnement parfois associé a des nausées ou vomissements, des acouphènes, etc.

Source : www.passeportsante.net

"Une anagramme".

Il s'agit d'une figure de style consistant à intervertir les lettres d'un mot ou d'un groupe de mots afin de constituer un ou plusieurs autres mots.

  • Exemples avec un seul mot :
    • "Algérien" et "Galérien".
    • "Corps" et "Porcs".
    • "Guérison" et "Soigneur".
  • Exemples avec plusieurs mots :
    • "Jean-Marie Le Pen" et "Je ramène le pain".
    • "Le commandant Cousteau" et "Tout commença dans l'eau'.
    • "Vincent Auriol" et "Voila un crétin".

"Le machiavélisme".

Nicolas Machiavel

Ce mot peut avoir plusieurs significations :

  • Il s'agit tout d'abord, au sens propre, d'un système politique développé par Machiavel dans ses écrits,
  • par analogie, d'une doctrine conforme aux idées et à la pensée de Machiavel, d'un exercice du pouvoir politique sans scrupule moral,
  • et, par extension, d'une ligne de conduite dictée par la ruse, la perfidie, la mauvaise foi, voire par esprit de calcul et d'artifice.

Source : www.cnrtl.fr