On ne dit pas : "Un des thèmes centrals" !

Comme l'a déclaré l'écrivain français Albert Camus - pourtant prix Nobel de littérature ! - le 28 janvier 1959 - dans l'émission télévisée française "Lectures pour tous" de Pierre Dumayet, Pierre Desgraupes et Max-Pol Fouchet.

Mais : "Un des thèmes centraux" !

Ne dites pas : "Le sportswear" ou "Un sportswear" !

Mais : "Le vêtement de sport" ou "Un vêtement de sport" !

"Une TS".

Il s'agit d'une "Tentative de Suicide", c'est à dire une acte destiné à mettre fin à sa propre vie, mais auquel le sujet survit, quelle qu'en soit la raison.

Quelle qu'en soit la cause, il s'agit d'une conduite grave, qui doit être analysée avec beaucoup d'attention et faire impérativement l'objet d'un examen psychiatrique.

Source : wikipedia.org

"Un calligramme".

Ce mot-valise (CALLIgraphie idéoGRAMME) désigne un poème dont la disposition graphique des vers forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais pas forcément ; ce qui peut éventuellement permettre d'allier l'imagination visuelle à celle véhiculée par les mots.

C'est le poète français Guillaume Apollinaire qui est à l'origine du mot, dans un recueil du même nom ("Calligrammes") paru en 1918).

Étymologiquement, ce mot-valise signifie "Belles lettres", puisqu'il reprend l'adjectif grec "kallos" et le nom gramma signifiant "signe d'écriture, lettre". Il s'agissait donc pour Apollinaire d'"écrire en beauté".

Il aurait d'ailleurs déclaré à son ami Pablo Picasso, sous forme de plaisanterie, : "Anch'io son' pittore !" ("Moi aussi je suis peintre !").

Cette forme particulière de poésie est parfois nommée "poésie graphique" et elle remonterait à Simmias de Rhodes, un poète grec du IVe siècle av. J.-C.

Le superbe calligramme figurant en illustration est l'oeuvre de Thierry Murat. Et en voici les textes :

  • à gauche : "Sur la courbe de ton âme j’écris avec mes doigts des lignes imprécises",
  • au centre : "Mes mots te pénètrent à la verticale : caresse, butine, mange, picore, lèche, savoure",
  • et sur la droite : "Ma langue dessine des phrases insensées le long de tes rêves liquides".

Sources : wikipedia.org et thierrymurat.canalblog.com

"Pascale Ogier".

Pascale Ogier

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Pascale Thomas, née le 26 octobre 1958 et morte en pleine jeunesse, le 25 octobre 1984, à l'âge de 26 ans.

Fille du musicien français Gilles Nicolas et de l'actrice française Bulle Ogier, dont elle a repris le nom d'artiste, elle a brièvement été la muse du réalisateur français Éric Rohmer.

L'actrice française Bulle Ogier
L'actrice française Bulle Ogier

Héroïne principale de son film "Les nuits de la pleine lune", tourné l'année de sa disparition, en 1984,elle demeure la figure mélancolique des années 1980.

Une enfant de la balle

Pascale était la fille de l'actrice française Bulle Ogier, dont l'ami n’était autre que le producteur et réalisateur suisse Barbet Schroeder.

Dès l’âge de 10 ans, elle tourne pour André Téchiné dans "Paulina s’en va" (1969). Et entame ensuite des études de cinéma qu’elle va délaisser pour se lancer dans le métier d’actrice.

Son premier véritable rôle sera, en 1978, dans le deuxième film d’un certain Jean-Claude Brisseau, alors soutenu par Eric Rohmer. Ce dernier est, par ailleurs, le voisin de Bulle Ogier, et il a vu grandir Pascale. La même année, il lui offre son second rôle dans "Perceval le Gallois" (1978).

A la même période, elle rencontre le tout jeune cinéaste états-unien Jim Jarmush, avec qui elle noue une relation, pour ensuite former un triangle amoureux avec le directeur artistique Benjamin Baltimore.

Pascale Ogier intègre alors un mythe, qui n’est pas cinématographique : celui de la "branchitude" parisienne du début des années 80, cette période si spéciale, faite d’endroits devenus mythiques tels que le Palace ou les Bains Douches. Pascale fait ses nuit blanches au Palace avec Eva Ionesco, Christian Louboutin , Alain Pacadis, Thierry Ardisson, Pauline Lafont et sa mère, Bernadette, Pascal Greggory, Elli Medeiros, Virginie Thévenet, ou même Roland Barthes. Des nuits plus belles que les jours de certains, des nuits si branchées, si droguées...

Eric Rohmer continue de travailler avec la jeune actrice, et lui offre, en 1979, un rôle au théâtre des Amandiers dans une nouvelle traduction française qu’il a faite lui même de "La petite Catherine de Heilbronn". En 1981 elle consigne le scénario du "Pont du Nord", réalisé par Jacques Rivette et joue dans le film, aux côtés de sa mère. Sa prestation lui vaut d’être reconnue aux États-Unis comme un espoir du cinéma.

A vingt quatre ans, elle maîtrise la diction apprise de Marguerite Duras, celle là même que sa mère imitait, à l’instar d’Emmanuelle Riva dans "Hiroshima mon amour" (1959).

En 1984, Éric Rohmer, qui a eu le loisir de l’inviter souvent avec d’autres adolescents et d’étudier cette jeunesse affranchie tant de la morale que des idéologies, promise à un avenir sans difficultés sinon sentimentales, lui confie le rôle principal d’un film existentialiste sur l’éternelle histoire d’amour et de mort que l’impossible désir pour l’autre fait rejouer à la génération des années 80 : "Les nuits de la pleine lune".

Comme le réalisateur représente la comédie que les enfants de la bourgeoisie contemporaine se jouent à eux mêmes et la manière qu’a une jeune femme de se mettre en scène dans sa vraie vie, il confie à l’actrice elle même le soin de choisir ses tenues dans sa propre garde-robe et les accessoires du décor dans son environnement. Par une mise en abîme imperceptible, il fait de son personnage une décoratrice.

C’est également Pascale Ogier qui fait découvrir à Éric Rohmer le disque "Rectangle" d’Elli et Jacno, dont les chansons électroniques, légères et justes à la fois, serviront d’illustration sonore.

Louise, le personnage à la voix fragile et si singulière qu’elle interprète, partage sa vie entre deux hommes. Le jour, dans une ville nouvelle de la banlieue, avec un compagnon, interprété par Tchéky Karyo, dont elle s’éloigne inexorablement jusqu’à ce qu’il se résigne à la quitter. Et la nuit, à Paris même, avec un confident chaste tenu au rôle d’ami et accompagnateur, qu’incarne Fabrice Luchini. A la dernière scène, l’héroïne disparaît seule dans la nuit parisienne. Le film fait près de six cent mille entrées et Pascale Ogier devient une actrice reconnue, par le public et la profession. En septembre, son interprétation, dans laquelle elle semble jouer la femme qu’elle est à la ville, lui vaut la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise. Et le prix lui est remis par un cinéaste qu’elle révère : Michelangelo Antonioni.

Elle commence ensuite le tournage d’"Elsa, Elsa", un film de Didier Haudepin dont elle incarne le personnage principal. Le 17 octobre, elle prend part à une réception officielle à l’Élysée en l’honneur de l’industrie de la mode, en présence du président Mitterrand, de grands couturiers et de d’artistes célèbres. Sept jours plus tard, est diffusée une interview filmée au début du mois pour l’émission "Cinéma, Cinémas", où elle évoque avec pudeur une sexualité sombre faites de "choses physiques aussi, beaucoup… Je rêve beaucoup de ça. (…) les histoires d’amour (…) C’est ma fatalité, je crois… Pour toujours".

Le lendemain à l’aube, 25 octobre 1984, deux mois et demi après la sortie des "Nuits de la pleine lune", au sortir d’une soirée au Palace, comme cela lui était déjà arrivé, elle est prise d’une crise d’angor, chez un ancien partenaire d’excès adolescents. Celui-ci ignore qu’elle souffre d’un souffle au coeur , trace d’une malformation cardiaque congénitale, et tarde à alerter les secours. Pascale Ogier meurt sur place des conséquences d’une ischémie myocardique dégénérée en hypoxie générale, à la veille de son 26e anniversaire, quatre jours après le réalisateur François Truffaut. Le soir même a lieu l’avant-première de son dernier long métrage, "Ave Maria", dont elle ne connaîtra pas le destin scandaleux. Et ce n’est que des années plus tard que les médias français évoqueront un surdosage de cocaïne, qui aura décompensé sa cardiopathie.

La chanteuse Lio la remplace dans le tournage d’"Elsa, Elsa".

Et, en février, lors de la Nuit des César, elle est citée à titre posthume - honneur qui n’avait jamais été rendu qu’à Romy Schneider - au rang des meilleures actrices, le prix étant remporté par Sabine Azéma.

En 1985, le chanteur Renaud, dans son album "Mistral gagnant" lui consacre une superbe chanson où, sans la nommer, il l’appelle affectueusement "P’tite conne" :

Et Jim Jarmusch, qui avait le projet de tourner avec elle, lui dédie son film "Down by law".

Célébrée dès le lendemain de sa mort comme l’icône des années quatre vingt, par le critique Alain Pacadis, qui la compare à ce que fut l'actrice Anouk Aimée, dans les années soixante pour une Nouvelle Vague finissante, Pascale Ogier est devenue, plus de trente ans après, une véritable figure de roman.

Son nom est presque homonyme de celui du réalisateur français Pascal Laugier, avec lequel il convient évidemment de ne pas la confondre.

Sources : wikipedia.org et lemagcinema.fr

Quel était donc le prénom du lieutenant Kojak dans la série télévisée états-unienne du même nom ?

Réponse
Theo !

Le lieutenant Kojak

"Kojak" est un feuilleton télévisé états-unienne en 118 épisodes de 48 minutes et 7 épisodes de 90 minutes, créé par Abby Mann et diffusé du 24 octobre 1973 au 18 mars 1978 sur le réseau CBS.

Une sixième saison fut ensuite diffusée aux États-Unis d'Amérique, sur le réseau ABC, dans le cadre du "ABC Mystery Movie", du 2 novembre 1989 au 7 avril 1990.

En France, le feuilleton a été diffusé du 8 janvier 1975 au 10 décembre 1978 sur Antenne 2 et rediffusé sur La Cinq à partir du 1er juin 1986.

La sixième saison inédite a été diffusée du 29 janvier 1992 au 29 février 1992 sur La Cinq et rediffusée du 2 juillet 1995 au 20 août 1995 sur France 2.

Cette série met en scène les enquêtes du lieutenant Kojak, interprété par l'acteur états-unien Telly Savalas, élégant policier d'origine grecque au crâne rasé et grand amateur de cigares et de sucettes, dans le onzième district de police de New York (États-Unis d'Amérique).