"Le FLE" et "Les apprenants de FLE".

J'utilise assez régulièrement dans J'aime les mots ce sigle et cette locution nominale, qui désignent :

  • le Français Langue Étrangère, c'est à dire le français enseigné à des élèves non-francophones en France ou à l’étranger ; une discipline à part entière, pour laquelle il existe certaines méthodes spécifiques.
  • et les étrangers qui apprennent ce Français Langue Étrangère.

"Un commensal" ou "Des commensaux" et "Une commensale" ou "Des commensales".

Des commensaux

J'aime beaucoup ce joli substantif du registre soutenu, qui désigne un ou des compagnons de table, une ou des personnes mangeant habituellement à la même table.

On dit par exemple : "J'ai bien connu le nouveau maire : nous étions commensaux au pensionnat".

"Jouer la montre".

  • Cette expression issue du monde du football signifie que l'on table sur la montre de l’arbitre, le temps qui passe et la fin du match qui approche, pour cesser d’attaquer, ralentir le rythme afin de préserver sans risque un résultat favorable jusqu’à la fin du match.
  • Et, par extension, chercher à gagner du temps par l’inaction ou des moyens déloyaux dans l’espoir de se sortir d’une mauvaise situation.

"Le bio" et "La bio".

Ces deux mots sont des apocopes de l'adjectif "Biologique" et appartiennent donc au registre familier.

  • Mais "Le bio", pour les puristes, renvoie uniquement au mode de production et au marché.

Il induit le strict respect d'un cahier des charges correspondant à une agriculture écologique compatible avec notre société productiviste.

  • Tandis que "La bio" qualifie :
    • de façon beaucoup plus large, le mode de vie, un engagement et des valeurs : relocalisation des productions, solidarité Nord/Sud et locale, respect du commerce équitable, protection et utilisation des semences et variétés anciennes, importance donnée aux goûts et saveurs, protection des sols, aides aux jeunes installations.
    • ou, dans un autre contexte : la biologie.

"Le ramdam" ou "Faire du ramdam".

Le mot "Ramdam" est issu du mot arabe "Ramadan", qui était, à la fin du XXe siècle, pour les voisins de musulmans, le symbole des tapages nocturnes.

Il signifie par conséquent :

  • au sens propre, du vacarme, une manifestation bruyante et déplacée.

On dit par exemple : "Mes voisins ont fêté la victoire de leur équipe en faisant du ramdam jusqu'à pas d'heure !".

  • au sens figuré, un scandale.

On dit par exemple : "Lorsqu'il a compris qu'il s'était fait berner, le touriste a fait du ramdam".

  • et, par extension, une affaire, un bazar, un ensemble de faits créant une situation perturbante, désagréable.

On dit par exemple : "Si l'on ne parvient pas à résoudre ce problème cela va faire du ramdam !".

Sources : www.expressio.fr et www.cnrtl.fr