"La raie" ou "Une raie".

Ce substantif féminin désigne tout à la fois :

Une raie

  • une famille de poissons cartilagineux, caractérisés par un corps aplati, de grandes nageoires pectorales solidaires du tronc et des fentes branchiales ventrales,

Raie spectrale

  • une raie spectrale, en astrophysique ; c'est à dire une ligne sombre ou lumineuse dans un spectre électromagnétique autrement uniforme et continu.

Raie des fesses

Raie sur le côté

  • et enfin, la raie, en coiffure, formée par l'orientation opposée, naturelle ou artificielle, de cheveux situés de part et d'autre d'une ligne le long du crâne.

Source : wikipedia.org

"Avoir un ticket".

  • Au sens propre, "Avoir un ticket" signifie que l'on a acquis ou obtenu un petit billet, rectangle de papier ou de carton, permettant l'accès dans un lieu ou dans un transport public ou la réalisation d'un service,
  • tandis qu'au sens figuré, dans le registre argotique, "Avoir un ticket" avec quelqu'un, c'est lui "plaire".

Pourquoi dire : "What The Fuck !" ou "WTF !" ?

Et pas : "Putain !", "Merde !" ou "C'est quoi ce bordel !" (registre vulgaire) !

Ou, moins vulgairement : "T'es sérieux !" !

Et pourquoi pas, même : "C'est insensé !" (langage courant).

Cette dernière formule a le mérite d'être devenu de nos jours d'un emploi si peu fréquent, que son usage bénéficie - je vous l'assure - d'un bien meilleur impact que celui d'une locution interjective aussi fréquemment utilisée désormais que "What The Fuck !", qui au surplus d'être vulgaire n'est même pas française.

À l'instar d'"OMG", l'interjection anglaise "WTF" est désormais utilisée par nos jeunes générations dans leurs messages électroniques.

Comment un tel asservissement linguistique et culturel de masse a-t-il bien pu se produire... je me le demande encore !

"Quelqu'un qui a paniqué" et "Quelqu'un que l'on n'a pas niqué".

  • Dans le premier cas il s'agit (langage courant) d'une personne qui a eu peur,
  • et dans le second (registre argotique), d'une personne que l'on n'a pas daigné connaître bibliquement...

"L'ostéogénèse imparfaite".

C'est cette maladie que l'on appelle dans le langage courant "La maladie des os de verre".

Concrètement, il s'agit même d'un groupe de maladies caractérisées par une fragilité osseuse excessive, due à un défaut congénital d'élaboration des fibres collagènes du tissu conjonctif formant la trame de l'os.

Tous les types se caractérisent par une extrême fragilité des os, signe le plus typique de la maladie. Cependant, tous les tissus contenant du collagène sont aussi touchés (os, peau, tendon).

La plupart du temps cette maladie est due à une mutation génétique spontanée, mais elle peut aussi être familiale et transmise par seulement l’un des deux parents.

Source : wikipedia.org

"Le nanisme".

Il s'agit d'un ralentissement de la croissance biologique, en raison d'une condition héréditaire ou accidentelle (maladie, carence, environnement).

Il est à noter que celui-ci concerne l'ensemble des êtres vivants (végétaux ou animaux).

Les sujets du nanisme sont généralement désignés comme "nains", à l'exemple des personnes naines, des plantes naines, des animaux nains.

Ou bien, d'après l'ancienne désignation, impropre, comme "pygmées".

"La pycnodysostose" ou "La pycnose".

Il s'agit d'une maladie génétique lysosomale très rare, décrite en 1962, due à une dégénérescence du noyau cellulaire et caractérisée par une condensation de la chromatine.

Les signes cliniques observés sont le nanisme, avec un crâne volumineux et de petites mandibules, la persistance de la grande fontanelle et des fractures spontanées.

On a émis dès 1965 l'hypothèse que le peintre Henri de Toulouse-Lautrec en était atteint.

On se fondait sur plusieurs considérations :

  • la petite taille du peintre,
  • la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré,
  • la fragilité osseuse, qui explique qu’il a dû se servir très tôt d’une canne,
  • l’absence de fermeture de la grande fontanelle, que permet de supposer l'habitude du peintre de toujours porter un chapeau rigide,
  • sa barbe également, qui permettait qu’on remarquât moins sa mandibule fuyante.

D'autres informations cependant laisseraient croire que le peintre français souffrait d'une ostéogénèse imparfaite, maladie dont les manifestations sont assez semblables.

Ce doute qui divise la communauté scientifique pourrait être résolu une fois pour toutes si l’on procédait à une analyse génétique chez les descendants de familles apparentées au grand peintre, ou bien en exhumant et en analysant les os de l'artiste.

Affaire à suivre, donc, dirai-je.

"Les fontanelles".

Il s'agit des espaces membraneux situés entre les os du crâne des nouveau-nés, qui s'ossifient progressivement au cours de la croissance.

Si chez l’adulte, les os du crâne seront soudés, chez le nourrisson en revanche, l’ossification n’étant pas complètement achevée laisse apparaître quatre fontanelles au niveau des quatre jonctions interosseuses :

  • Les fontanelles simples, présentes sur le sommet du crâne :
    • La fontanelle antérieure (ou bregmatique) ou grande fontanelle, qui possède une forme de losange de 3 à 4 cm de large. Située entre l'os frontal et les os parétaux, elle est facilement repérable au toucher car la peau y est souple et élastique. Sa fermeture est observée entre 18 et 36 mois. Il subsistera un vestige, appelé le bregma. La boîte crânienne continuera par la suite sa croissance, mais beaucoup plus lentement.
    • La fontanelle postérieure (ou lambdatique ou lambdoïde) ou petite fontanelle, qui possède une forme triangulaire de 0,5 cm de large. Elle est située entre les os parétaux et l'os occipital. De par sa petite envergure, elle est plus difficilement repérable que la fontanelle bregmatique. Sa fermeture est observée aux alentours du 2e mois. Là aussi subsistera un vestige, appelé le "lambda".
  • Les fontanelles doubles, présentes bilatéralement (de chaque côté du crâne) :
    • Les fontanelles sphénoïdales (ou ptériques) se situent entre l'os sphénoïde, l'os temporal, l'os pariétal et l'os frontal. La fusion de ces os, entre le 3e et le 6e mois, forme le ptérion, un repère anatomique.
    • Les fontanelles mastoïdiennes (ou astériques), se situent entre le temporal, l'occipital et le pariétal. La fusion de ces os, autour du 18e mois, forme l'astérion.

Les fontanelles permettent la croissance du crâne au rythme de celle de l'encéphale, qui est encore importante avant l’âge de deux ans.

Et elles donnent une certaine flexibilité au crâne du nourrisson, facilitant l'accouchement.

Source : wikipedia.org