"Une go" ou "Une gow".

Une "go" ou "une gow", c'est à dire : une jeune femme

Cet étrange substantif féminin utilisé par les jeunes est un mot bambara originaire d'Afrique de l'Ouest, et notamment de la Côte d'Ivoire et du Cameroun.

Du moins sous sa forme "Go", la forme" Gow" ne constituant qu'une variante orthographique française, sans doute créée par des personnes imaginant que le mot était anglophone.

Synonyme de "Meuf", "Gonzesse" (registre argotique) ou "Nana" (registre familier), il désigne :

  • une petite amie.

On dit par exemple : "J'ai fêté Noël chez mes darons avec ma go".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Ma compagne" en français.

  • et par extension : une jeune fille.

On dit par exemple : "Tu as vu la go, près de la fenêtre !".

Source : wiktionary.org

"Un collègue".

Ce substantif masculin, désigne en français : une personne exerçant la même fonction qu'une autre ou appartenant au même établissement.

On dit par exemple : "Le mari de ma voisine est un collègue : nous bossons dans la même usine".

Mais les marseillais et les provençaux l'utilisent pour désigner : un ami, un camarade ou un copain.

On dit par exemple : "Avé les collègues on aime bien aller se prendre un pastaga après le boulot ou avant les matches de l'Ohème".

Source : Le Robert

"Une cagole".

Deux cagoles

Ce substantif féminin du registre familier désigne, chez les méridionaux et marseillais : une jeune fille ou une jeune femme affichant une féminité provocante et au comportement plutôt déluré et vulgaire, souvent vêtue ou maquillée de manière outrancière.

Généralement attirée par les vêtements voyants aux couleurs criardes, la cagole est également adepte, dès son plus jeune âge, de chirurgie esthétique (lèvres, seins, fesses).

Deux cagoles
Deux cagoles

Le reste de la France métropolitaine utilise, dans le registre argotique, les mots de "Pétasse" ou "Pouffiasse".

Ou l'anglicisme "Bimbo".

Sources : Le robert et wiktionary.org

"Le oaï", "Foutre le oaï" ou "Mettre le oaï" et "Le waï", "Foutre le oaï" ou "Mettre le oaï".

"Oaï" ou "Waï" est un mot marseillais appartenant au registre argotique, qui désigne : la pagaille (registre familier), le désordre (langage courant), le bordel (registre argotique).

On dit par exemple : "Après le match, on a foutu le waï autour du Vél' et sur le Vieux-Port ! Ça fait deux fois que l'Ohème se fait voler un but !".

Source : wiktionary.org

"Z'y va !", "Zyva !", "Zi va !" ou "Ziva !".

Cette interjection grossière et irrespectueuse, utilisée par certains jeunes, constitue le verlan de "Vas-y !" et appartient au registre argotique.

pouvant en quelque sorte se traduire par "C'est bon !" ou "Ça va !", elle exprime l'agacement, la dérision, le mécontentement, le dépit ou l'opposition.

On dit par exemple : "Vous pourriez faire un peu moins de bruit s'il vous plait ?". "Ouah l'aut, eh ! Z'y va !".

Sources : www.languefrancaise.net et www.dictionnairedelazone.fr

"C'est chaud !" ou "Être chaud" et "Ça craint" ou "Craindre".

Ces locutions verbales du registre familier sont utilisées par les jeunes à propos de quelque chose de déplaisant, pénible, laid, dangereux, etc.

Et cela au sens figuré, pour "C'est chaud !" ou "Être chaud".

Source : wiktonary.org