Cet étrange substantif masculin ne doit pas manquer d'interpeller les moins de 20 ou 30 ans !
Il désigne en effet : un électrophone des années 1970, presque entièrement fermé, dans lequel une fente permet d’introduire un disque vinyle, habituellement de 17 cm, dit "45 tours".
L’appareil lit le disque, avant de l’éjecter une fois terminé.
Ou : "Après l'incendie, les toits de toutes les maisons étaient bâchés de cendres grises".
se couvrir, en parlant du temps, du ciel, notamment dans le contexte des sports d’altitude (aviation de loisir, alpinisme et autre sports de haute montagne),
On dit par exemple :"Dépêchons-nous de rentrer à la station, la vallée se bâche".
dans le registre argotique : aller se coucher, dormir ; se mettre sous la bâche (drap du lit),
Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier signifie selon le contexte :
en parlant principalement des femmes, dans le registre familier : être séduisante, charmante, attirante, un peu provoquante ; retenir l'attention ; avoir du caractère,
On dit par exemple : "Tu as comme la femme de Maurice a du chien : je veux la même !".
et pour nos amis québecois, dans le registre populaire : avoir du caractère, de la ténacité.
Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
dans le domaine de la puériculture et dans le langage enfantin : un petit objet, également appelé "Tétine", "Sucette" ou "Suce" (registre familier), comportant une pièce en caoutchouc, servant de succédané de biberon, afin d’occuper un nourrisson ou un jeune enfant.
et dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le registre populaire : des seins, et particulièrement de gros seins.
Ainsi que l'a déclarer, le 22 septembre 2023, le journaliste sportif français Olivier Ménard, dans son émission vespérale "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
Et pas : "Le MEILLEUR JOUEUR DE LA RENCONTRE" !
Ou encore : "L'homme du match", "L'homme de la rencontre"ou "L'homme de la compétition", selon qu'il s'agit d'une rencontre sportive ou d'une compétition.
Ce sigle anglais de MVP signifie en effet littéralement "Most valuable player", c'est à dire "Joueur de plus grande valeur".
Et, pour une fois, je n'apprécie pas les deux formules utilisées par nos amis québecois, que sont "Le joueur le plus utile" (en basketball, football américain et hockey sur glace) ou "Le joueur par excellence" (en baseball).
Elles font référence au temps où l’accès aux quais du métro parisien était réglé par des portillons automatiques, lesquels provoquaient une bousculade à l’ouverture.
Et elles signifient, au sens figuré :
"Se bousculer au portillon" : y avoir une forte affluence, beaucoup de monde.
On dit par exemple : "Ça se bouscule au portillon pour pouvoir intégrer cette filière".
et "Ne pas se bousculer au portillon" : y avoir une faible affluence, peu de monde.
On dit par exemple : "Ça ne se bouscule pas au portillon pour les soldes cette année".
Ces deux locutions nominales désignent un appareil utilisé par les commerçants pour l'encaissement des cartes bancaires, aujourd'hui disparu en France, qui constituait l'ancêtre du TPE (Terminal de paiement électronique).
En 1967, en France, les cinq banques françaises créent la carte bleue, une carte en plastique pour lutter contre les Américains American Express et Diners qui essaient de s’implanter en France. Dans un premier temps pour retirer de l’espèce aux distributeurs de billets et ensuite pour régler ses achats chez les commerçants.
Les premières cartes bancaires sont en relief. Les informations en relief sont le nom, le prénom, l'adresse et le numéro de compte. Elles permettent l’identification du compte et la lecture des coordonnées bancaires pour le règlement chez les commerçants. Le terminal de paiement qui permet de "lire" ces informations est nommé le "fer à repasser" ou "sabot".
En déplaçant de gauche à droite puis de droite à gauche ledit "fer à repasser", le relief permet d’imprimer les coordonnées bancaires du client sur une facturette grâce à un papier carbone. La facturette est signée par le client et ensuite transmise à la banque pour une transaction à distance.
Le tout premier TPE (Terminal de paiement électronique)
C’est en 1971, avec l’apparition de la carte de paiement dotée d'une piste magnétique, que les porteurs peuvent accéder au retrait en espèces 7jours/7 et 24h/24 grâce aux premiers DAB (Distributeurs Automatiques de Billets).
Elle donne également naissance au premier terminal de paiement "électronique" aux États-Unis d'Amérique. Il permet la lecture des données du porteur et sécurise la transaction en accédant au solde du compte afin d’accepter ou de refuser le paiement. Il est encore demandé une signature sur la facturette. Ce moyen de paiement se généralise en 1980.
Les débuts de la carte à puce
Roland Moreno dépose en 1974 le brevet de la carte à puce mémoire. Elle est utilisée au départ sur les cartes électroniques avant d’être utilisée sur les cartes bancaires en 1985. Elle sécurise le paiement, car elle communique directement avec la banque pour valider ou non la transaction.
En 1983 apparaissent les premiers TPE mixtes, permettant de lire la carte à bande magnétique et la carte à puce grâce à des fabricants comme Electronic CKD, Ingenico, Sagem et Dassault.
En 1992, la puce mémoire devient obligatoire sur toutes les cartes bancaires.
En France, l’évolution de la carte à puce permet une transition technologique entre le sabot et le terminal de paiement électronique, laissant peu de temps aux entreprises de s’équiper en terminal de paiement pour les cartes à pistes magnétiques.
L'apparition du code confidentiel
C’est en 1990 que le TPE français avec clavier fait son apparition, permettant la saisie de votre code confidentiel. Depuis, les terminaux d’encaissement électronique ne cessent d’évoluer.
Tout d’abord avec le premier TPE Portable en 1997, suivi des paiements en ligne, TPE 3G, Bluetooth, du lecteur de carte mobile, du sans contact…