Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme vestimentaire appartient au registre familier.
Et elle désigne, au sens figuré, chez les femmes essentiellement : un amas de graisse situé à l'arrière du haut des cuisses, sur les fesses et les hanches, formant des zones durcies et douloureuses au toucher, pouvant favoriser l'apparition de la cellulite.
Ce phénomène, qui s’explique par des facteurs hormonaux et physiologiques, est assez peu observé chez les hommes, dont les amas graisseux sous-cutanés se font plus couramment au niveau du ventre et de la poitrine.
Ces deux expressions en forme d'idiotismes corporels signifient au sens figuré : afficher une ambition démesurée ; être prêt à tout pour parvenir à ses fins.
"Avoir les dents longues" appartient au langage courant.
Et peut également signifier :
être affamé après avoir été longtemps sans manger.
On dit par exemple : "Les naufragés recueillis hier avaient les dents longues, mais on peut les comprendre !".
Et on utilise également, dans le même sens, la locution verbale en forme d'idiotisme animalier "Avoir les crocs", qui appartient au registre argotique.
ou : avoir un grand appétit d’argent et d’honneurs.
On dit par exemple : "Ce jeune député a les dents longues : il se voit déjà ministre paraît-il".
et "Avoir les dents qui rayent le parquet" est un idiotisme architectural relevant du registre familier.
On dit par exemple : "Le nouveau directeur de cabinet du président a du mal à cacher ses ambitions : il a les dents qui rayent le parquet !".
Toutes ces formules très imagées en forme d'idiotisme corporel désignent, au sens figuré :
"Être un paquet d'os" (registre familier), "Être un sac d'os" (registre familier) ou "N'avoir que la peau sur les os" :être extrêmemement maigre, d'une très grande maigreur.
On dit pas exemple : "Lorsqu'il est sorti de l'hôpital, après sept mois, mon oncle n'avait plus que la peau sur les os".
L'écrivaine états-unienne Elizabeth Ann "Lizzie" Velásquez, née le 13 mars 1989, souffre d’une maladie congénitale très rare, le syndrome d'apparence progéroïde et marfanoïde-lipodystrophie, qui l’empêche notamment d’accumuler de la graisse corporelle
et "Un paquet d'os" (registre familier) ou "Un sac d'os" (registre familier) :une personne extrêmement maigre, d'une très grande maigreur.
On dit par exemple : "Cette fille n'est pas mince : c'est un vrai sac d'os !".
Les formes "Être un paquet d'os" et "Un paquet d'os" sont nettement moins usitées que les formes "Être un sac d'os" et "Un sac d'os".
Voila bien trois locutions verbales en forme d'idiotismes vestimentaires et d'idiotisme corporel qui ne doivent pas manquer d'interloquer nos amis étrangers.
"Faire tomber la veste" ou "Tomber la veste" relèvent du registre familier et signifient :
ôter sa veste, l'enlever, la retirer.
En raison de la chaleur ou parce que l’on s’attend à rester longtemps ou à prolonger une action.
On dit par exemple : "On le sait, le président Macron n'hésite pas à tomber la veste".
et par extension : se préparer à se battre, se bagarrer.
On dit par exemple : "L'autre jour, mon collègue n'a pas hésiter à tomber la chemise en pleine rue, afin de prendre la défense d'une jeune femme molestée par son compagnon".
et "Être en bras de chemise" ou "Être en manches de chemise" appartiennent au langage courant et signifient : être vêtu simplement, de façon décontractée ; de son pantalon et de sa chemise, mais sans porter de veste ni de veston.
Ce qui n'empêche pas de porter une cravate.
Et - contrairement à ce que l'on pense souvent - n'implique pas forcément que les manches de la chemise soient retroussées.
On est donc "en bras de chemise" sitôt après avoir "tombé la veste".
À toutes fins utiles, précisons que la forme "Être en manches de chemise" est beaucoup moins usitée que la forme "Être en bras de chemise".
Sources : www.expressio.fr, www.languefrancaise.net et wiktionary.org
Cette expression en forme d'idiotisme religieux constitue une exclamation accompagnant la décision d'effectuer une dépense peu raisonnable ou d'acheter quelque chose sans regarder à la dépense, en étant davantage guidé par l'envie que par la raison.
Sources : wiktionary.org, dictionnaire.reverso.net et www.expressions-francaises.fr
Cette locution verbale du langage courant signifie :
au sens propre, dans le langage courant : avoir encore faim ; continuer d'avoir faim après avoir mangé.
On dit par exemple : "Tu imagines bien qu'avec un poulet pour quatre adultes et trois adolescents, nous sommes restés sur notre faim".
et ausens figuré, dans le registre familier : voir ses attentes déçues ; être insatisfait ;ne pas obtenir autant que ce que l'on attendait ou espérait.
On dit par exemple : "Je suis resté sur ma faim avec ce documentaire, car il n'expliquait pas grand chose".
Sources : Le Robert, www.expressio.fr et wiktionary.org
Ces trois locutions adjectivalesantonymes très imagées signifient respectivement :
"Être clair comme de l'eau de roche" : être parfaitement clair (langage courant).
On dit par exemple : "La situation est claire comme de l'eau de roche : ils s'aiment et veulent se marier !".
et "Être clair comme du jus de boudin" (idiotisme alimentaire) ou "Être clair comme du jus de chique" : ne pas être clair du tout, être trouble, obscur (registre familier).
On dit par exemple : "L'intrigue est claire comme du jus de chique : on ne comprend rien à rien !".
Ou : "Je n'ai rien compris à ton histoire : c'est clair comme du jus de boudin !".
Cette expression du registre familier signifie : se défausser, se débarrasser d'une affaire embarrassante, gênante, difficile ou délicate en confiant sa gestion à une autre personne.
On dit par exemple : "Comme à son habitude, le ministre a refilé la patate chaude à l'un de ses collaborateurs".
Sources : Le Robert, www.expressio.fr, www.languefrancaise.net et www.joellerochette.com
Cette interjection, qui ne manque pas d'interloquer nos amis étrangers et nos jeunes enfants, relève du registre familier.
Et elle constitue une ellipse de "IL VA FALLOIR FAIRE ceinture !".
Elle fait référence à la locution verbale "Faire ceinture", qui est déjà elle-même une ellipse de "Faire USAGE DE SA ceinture".
Dire à quelqu'un "Ceinture !" revient donc à lui ordonner ou, à tout le moins, à l'inviter fermement à se priver de nourriture (au sens propre) ou de quelque chose (au sens figuré).
Un médecin nutritionniste peut par exemple annoncer à un patient : "Vous oubliez complètement les barres chocolatées et les tartines de confiture au petit-déjeuner : ceinture !".
Ou un père, furieux après les mauvais résultats scolaires de son fils : "Terminé les jeux vidéo : ceinture !".
Cette interjection du registre familier a le mérite d'être parfaitement française, ce qui n'est pas le cas des idiotismes numériques "Donne-m'en cinq" ou "tape-m'en cinq", simples décalques de la formule anglaise "Give me five".