On ne dit pas : "Sixième ou septième, c'est à peu près le spot, où on peut l'attendre" !

Le journaliste sportif français Grégory Schneider

Comme a pu le déclarer, le 16 avril 2021, le journaliste sportif français Grégory Schneider, dans l’émission vespérale "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais : "Sixième ou septième, c'est à peu près le NIVEAU, où on peut S'attendre À LE TROUVER" !

Parce que je trouve vraiment particulièrement absurde d'utiliser ici un mot anglais, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Pourquoi dire : "Feelgood" ?

Et pas, selon le contexte :

  • "Plein de bons sentiments",
  • "Qui fait du bien",
  • "Qui réchauffe le coeur",
  • "Qui vous fait vous sentir bien",
  • ou : "Réconfortant" !

Source : onary.reversop.net

Pourquoi dire : "Faire tilt" ou "Tilter" ?

Et pas simplement, en français : "Percuter" (registre familier) ou "Comprendre" (langage courant) !

"Faire tilt", c'est en effet déclencher soudainement dans l'esprit les mécanismes de compréhension, de mémoire, d'inspiration.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Comprendre" en français.

Source : www.larousse.fr

Pourquoi dire : "Le moneytime", "Le money-time" ou "Le money time" ?

Et pas par exemple : "La période qui rapporte gros", "Le moment où tout se joue ", "La toute fin de la rencontre", "Les points importants de la rencontre" ou "Les instants décisifs de la rencontre"

ll s'agit en effet, en basket-ball ou en handball, de  la période durant laquelle la possession du ballon devient cruciale et où les joueurs vedettes sont censés faire des prouesses. C'est à dire essentiellement des dernières minutes de jeu ou parfois du dernier quart-temps, où chaque passe réussie, chaque panier ou but marqué peut être décisif pour passer définitivement devant l'équipe adverse.

Mais surtout : cette expression n'existe même pas en anglais !

Elle a été introduite en France par le commentateur sportif franco-états-unien George Eddy, au cours des années 1980, lorsqu'il commentait les rencontres de basket-ball de la NBA, pour les chaînes de télévision françaises Canal plus et Eurosport, à partir du 05 mars 1985.

Et cela, sans doute en référence au célèbre adage "Time is money" ("Le temps c'est de l'argent").

Elle s’est ensuite, hélas, étendue au tennis et au football, où l'on a notamment commencé à l'employer à propos du "but en or", qui arrêtait net les prolongations.

Sources : wikipedia.org et www.academie.francaise.fr

Pourquoi dire : "J'ai un bug sur ce but, j'chuis un peu aux fraises" !

Le journaliste sportif français Olivier Ménard

Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Olivier Ménard, le 13 avril 2021, dans son émission vespérale "l'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas simplement, par exemple : "Je suis un peu perdu sur ce but ; je ne comprends pas bien ce qui s'est passé exactement" !

Cela lui aurait évité de parler anglais ("un bug") et d'utiliser une expression relevant du registre familier ("Être aux fraises") et, à mon humble avis, méconnue de beaucoup de ses téléspectateurs.

 

Pourquoi dire : "Au black", "Du black", "Faire du black", "Le black" ou "Le travail au black" ?

Et pas simplement : "Au noir", "Du noir", "Faire du noir", "Le noir" et "Le travail au noir" !

De peur de prononcer le mot "noir" ? Ou par snobisme ?

En anglais ou en français, ces mots ou locutions relèvent du registre populaire.

Et ils signifient ou désignent respectivement :

  • "Au black" ou "Au noir" : non déclaré, effectué illégalement,
  • "Du black" ou "Du noir" :
    • la partie de son travail ou de son activité non déclarés, effectués illégalement,
    • ou : l'argent que l'on en retire,
  • "Faire du black" ou "Faire du noir" : ne pas déclarer tout ou partie de son travail ou de son activité,
  • "Le black" ou "Le noir" :
    • la partie de son travail ou de son activité non déclarés, effectués illégalement,
    • ou : l'argent que l'on en retire,
  • et "Le travail au black" : le travail non déclaré, effectué illégalement.

Source : wiktionary.org

Pourquoi dire : "Neymar a décidé ce soir de faire un crossbar challenge" ou "I'z'avaient décidé d'faire un crossbar challenge" !

Le journaliste sportif français Dave Appadoo

Comme a pu le déclarer, le 13 avril 2021 et le 3 octobre 2021, le journaliste sportif français Dave Appadoo, dans l'émission vespérale "L'équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas : "Neymar a décidé ce soir de faire un CONCOURS DE TIRS SUR LA BARRE" !

Et : "ILS avaient décidé dE faire un CONCOURS DE TIRS SUR LA BARRE" !

Mais comment ce monsieur peut-il penser être compris, même d'amateurs de football, en sortant de telles phrases !

Je lui décerne en tous cas, sans hésitation, mon label "Fâchés avec le français".

Pourquoi dire : "On check, on check" !

Le journaliste sportif français Messaoud Benterki

Comme l'a fait le journaliste sportif franco-marocain Messaoud Benterki, le 13 avril 2021, dans l'émission vespérale "La grande soirée", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas : "On contrôle, on contrôle" !

Ou : "On vérifie, on vérifie" !

Pourquoi dire : "Superbe matching couleurs" ?

Lexpert en automobiles de collection Maxime Lepissier, lacteur Philippe Lellouche et le garagiste Florian Meunier, dans lémission "Enchères mécaniques", sur RMC Découverte

Comme l'a déclaré le garagiste français Florian Meunier (à droite sur la photographie), dans l'émission "Enchères mécaniques", diffusée le 13 avril 201, sur la chaîne de télévision française RMC Découverte.

Et pas : "Superbe COMPLÉMENTARITÉ DES couleurs" !

Pourquoi dire : "Ces fakenewsers, j'invente un mot, là" ?

Le journaliste français Julien Pain, présentateur de l'émission "Vrai ou fake" sur la chaîne de télévision publique française France Info

Comme a pu lamentablement le déclarer le journaliste français Julien Pain, le 18 mars 2021, dans l'émission "Vrai ou fake", qu'il présente, sur la chaîne de télévision publique française franceinfo.

Et pas : "Ces DIFFUSEURS DE FAUSSES NOUVELLES" !

Ou : "Ces DIFFUSEURS D'INFORMATIONS FALLACIEUSES" !

On ne dit pas : "Pour demain, non, mais dans le futur, oui" !

L'ancien joueur de rugby à XV et consultant sportif français Éric Blanc, cofondateur de la marque de vêtement "Eden park"

Comme l'a déclaré, le 18 mars 2021, l'ancien joueur de rugby à XV et consultant sportif français Éric Blanc, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais : "À TRÈS COURT TERME, non, mais À L'AVENIR, oui" !

"Dans le futur" est une formule anglaise et non française.