"La galvanoplastie" et "La galvanostégie".

Ces deux procédés aux appellations relativement proches sont souvent confondus.

  • La galvanoplastie est une technique électrolytique d'orfèvrerie utilisée :
    •  pour reproduire un produit, en utilisant un moule relié au pôle négatif d'une pile,
    • pour l'embellir,
    • ou pour en prendre l'empreinte.

Il s'agit techniquement d'un procédé consistant à appliquer à la surface d'un objet en métal, au moyen d'un courant électrique continu, un dépôt métallique en dissolution dans un liquide,

  • tandis la galvanostégie préserve un produit de l'oxydation.

Ce procédé de traitement de surface électrochimique vise en effet à recouvrir un objet en métal, d'une couche métallique, dans un but de protection contre la corrosion.

Ou pour améliorer d'autres propriétés physiques de surface ; les couches de cuivre, d'argent, d'or, de chrome ou de zinc étant parmi les plus courantes.

Source : wikipedia.org

"Curieusement", "Étonnamment" et "Étrangement".

Ces trois adverbes du langage courant possèdent des significations très proches :

  • "Curieusement" signifie : d'une manière curieuse, étrange, inattendue, rare, surprenante.

On dit par exemple : "Les algorithmes de Facebook et Google fonctionnement vraiment curieusement".

  • "Étonnamment" signifie : d'une manière étonnante, surprenante, inattendue, étrange, extraordinaire ; bizarrement, curieusement ; à un degré élevé, étonnant.

On dit par exemple : "J'ai toujours trouvé Ava Gardner étonnamment belle".

  • et "Étrangement" signifie : d'une manière étrange, extraordinaire, inhabituelle, hors du commun, peu commune ; curieusement, bizarrement, étonnamment.

On dit par exemple : "J'apprécie énormément les acteurs peu loquaces au jeu étrangement sobre tels que John Wayne, Clint eastwood ou Steve McQueen".

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

Les quatre grandes périodes de l'Histoire.

Les personnes n'ayant pas étudié l'Histoire ignorent le plus souvent les noms et les dates de début et de fin des quatre grandes périodes qui la constituent et de celle qui la précède.

Il s'agit respectivement et chronologiquement de :

"La cochonnaille", "La charcutaille", "La charcuterie", "Une cochonnerie" et "Une cochonceté".

Voilà bien quatre substantifs féminins que l'on peut malheureusement souvent confondre, alors qu'ils ne désignent pas vraiment la même chose !

  • "Cochonnaille" ou "Charcutaille" appartiennent au registre familier et désignent la viande et les abats de cochon diversement apprêtés, traditionnellement appelés dans le langage courant "Charcuterie".

On dit par exemple : "Le président Chirac ne résistait pas à une bonne assiette de cochonailles".

Cochonnailles

  • "Cochonnerie" relève du langage courant et désigne :
    • l'état d'une chose ou d'une personne extrêmement malpropre ; d'une malpropreté digne du cochon.

On dit par exemple : "Mais où as-tu donc trouvé cette cochonnerie ?".

Ou : "Ce type est d'une cochonnerie incroyable".

    • une chose sale, mauvaise ou malsaine ;

On dit par exemple : "Arrête de faire des cochonneries".

Ou : "Cesse-donc de manger des cochonneries à longueur de journée".

    • une chose sans valeur, de très mauvaise qualité ; une "Cochonnerie".

On dit par exemple : "Tu devrais jeter toutes ces cochonneries".

Ou : "Ce fauteuil en promotion était une véritable cochonnerie !".

    • ou : une parole ou une action obscène, indécente, relevant de la paillardise, de la grivoiserie, de la gaudriole, voire de la pornographie ; une "Cochonceté".

On dit par exemple : "Il ne cesse de lui dire des cochonneries".

  • et "Cochonceté" - un mot que j'aime beaucoup - appartient au registre familier et désigne également :
    • une chose sans valeur, de très mauvaise qualité ; une "Cochonceté".
Le rayon jambon sous plastique d'une grande surface alimentaire
Le rayon jambon sous plastique d'une grande surface alimentaire

On dit par exemple : "Pour mon ancienne copine, le jambon ou les légumes sous plastique - même bio - n'étaient que des cochoncetés !".

Le rayon légumes bio sous plastique d'une grande surface alimentaire
Le rayon légumes bio sous plastique d'une grande surface alimentaire
    • ou : une parole ou une action obscène, indécente, relevant de la paillardise, de la grivoiserie, de la gaudriole, voire de la pornographie ; une "Cochonceté".

On dit par exemple : "Ce type est connu pour ne proférer que des cochoncetés".

Ou : "Mon fils et sa copine s'étaient enfermés dans la chambre pour faire des cochoncetés !".

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Une maladie rare" et "Une maladie orpheline".

Ces deux appellations - certes souvent liées - sont parfois confondues :

  • "Une maladie rare" est une maladie affectant moins de une personne sur 2 000.

Cela peut sembler peu mais représente tout de même... 33 500 en France et 3,9 millions dans le monde, ce qui me paraît personnellement énorme.

Surtout lorsque l'on sait que plus de 6 000 maladies rares sont répertoriées à ce jour !

Et que malheureusement, 99 % des maladies rares sont des maladies orphelines.

  • Or "une maladie orpheline" est une maladie pour laquelle il n’existe pas de traitement.

Et cela alors même que 75 % des maladies orphelines touchent des enfants.

Que 80% sont invalidantes, chroniques et invisibles.

Et qu'elles affectent au total entre 6 et 8 % de la population, soit environ 4,6 millions de personnes en France et 546 millions dans le monde !

"Quoi que" ou "Quoique".

Bien que parfairement homonymes et exprimant tous deux une concession, ce pronom relatif indéfini et cette conjonction de subordination ont néanmoins des significations sensiblement différentes et ne doivent donc pas être confondus :

  • "Quoi que" (ou "Quoi qu'" devant une voyelle) est un pronom relatif indéfini qui exprime une concession.

Il signifie "Quelque soit la chose que (ou qui)" et peut être remplacé par la formule "Peu importe".

On dit par exemple : "Quoi que je dise, tu n'es jamais d'accord".

Ou : "Quoi qu'il arrive, tu auras ton examen".

  • et "Quoique" est une conjonction de subordination qui exprime une concession et peut être remplacé par les formules "Bien que" ou "Encore que".
    • On l'utilise pour émettre une réserve sur un qualificatif ("Bien que").

On dit par exemple : "Quoique malade, il demeure très robuste".

    • Ou pour introduire une objection après un temps de réflexion ("Encore que").

On dit par exemple : "Je viendrais bien te voir, quoique je demeure fatigué".

Sources : www.larousse.fr et www.francaisfacile.com

"Quelquefois" et "Quelques fois".

Cet adverbe et cette locution nominale homophones du langage courant sont assez souvent confondus, bien qu'ils aient des significations sensiblement différentes :

  • "Quelquefois" est un adverbe qui signifie "Parfois, de temps en temps, à l'occasion".

On dit par exemple : "Quelquefois je culpabilise de ne pas relire assez mes articles qui comportent, je le sais bien, beaucoup trop de fautes...".

Ou : "Quelquefois un ministre prend une mesure judicieuse".

  • tandis que la locution nominale "Quelques fois" signifie "À un petit nombre de reprises".

On dit par exemple :"J'appelle mon père au téléphone quelques fois par an".

Ou : "J'ai fait du sport quelques fois dans ma vie".

Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca

"De tout temps" et "De tous temps".

Ces deux locutions adverbiales homophones du langage courant ont un sens légèrement différent.

Et elles signifient respectivement :

  • "de touT temps" : "toujours" ou "continuellement".

On dit par exemple : "De tout temps l'État invente de nouveaux impôts".

Il s'agit de l'orthographe la plus courante et elle est utilisée environ trois plus que la seconde.

  • et "de touS temps" : "à toutes les époques".

On dit par exemple : "De tous temps, l'Homme a voulu essayer de contrôler la nature".

Source : www.lalanguefrancaise.com

"Arthrite" et "Arthrose".

L'arthrite et l'arthrose sont deux maladies de la famille des rhumatismes concernant les articulations et entraînant des douleurs parfois invalidantes.

Il convient de ne pas les confondre mais il n'est pas forcément facile de les distinguer.

L'arthrite est une inflammation des articulations, alors que l'arthrose est une maladie dite "mécanique".

Les signes physiques et biologiques, les causes et les traitements de ces deux maladies sont donc très différents.

  • L'arthrite est une inflammation de la membrane entourant l'articulation, qui entraîne la sécrétion de quinines, des substances qui détruisent petit à petit l'articulation. Elle occasionne des douleurs surtout au repos (notamment la nuit), qui peuvent diminuer lors d'une activité physique ou d'un "dérouillage" matinal. Elle concerne principalement les articulations des mains et des pieds.

"Arthrite" est un terme général qui regroupe de nombreuses pathologies. L'arthrite peut en effet avoir une cause infectieuse (arthrite septique), immunitaire (la polyarthrite rhumatoïde) ou même métabolique (la goutte). Parfois, elle accompagne aussi un psoriasis et l'on parle alors d'arthrite psoriasique.

La déformation de l'articulation est dite "chaude", car elle s'accompagne de signes physiques comme des rougeurs, un gonflement ou un échauffement local (arthrite aiguë).

Lorsque l'arthrite est chronique, les douleurs sont qualifiées d'inflammatoires : elles surviennent au repos et réveillent la nuit. Les articulations nécessitent un "dérouillage" matinal, le temps qu'elles s'échauffent et que la raideur passe. Les articulations se déforment parfois, parallèlement à l'évolution de la maladie, comme dans la polyarthrite ankylosante.

Traitement de l'arthrite :

Il est variable en fonction de la cause de la maladie.

Des antibiotiques sont prescrits dans le cas d'une arthrite de nature infectieuse, causée par une bactérie, des biothérapies (basées sur l'emploi de micro-organismes vivants ou de substances prélevées sur des organismes vivants) pour les arthrites ayant une origine auto-immune, et les anomalies biologiques sont traitées dans les cas d'arthrites d'origine métabolique (par exemple l'augmentation de l'acide urique dans la goutte grâce à des médicaments et un régime alimentaire approprié).

La douleur est soulagée par les antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoires).

  • L'arthrose est une altération "mécanique" du cartilage, qui recouvre l'articulation : le cartilage articulaire s'abîme peu à peu et s'amincit jusqu'à disparaître, ne remplissant plus son rôle de facilitateur de mouvements. La production de liquide synovial, servant de lubrifiant, s'amoindrit, laissant les os constituant l'articulation à vif, les uns contre les autres, lors des mouvements.

Si l'arthrose est une maladie qui peut être liée à l'âge, il existe aussi des facteurs favorisant son apparition chez les plus jeunes (un patient sur trois a moins de 40 ans). Les anomalies anatomiques, les traumatismes liés à une grande pratique sportive et la surcharge pondérale (obésité et surpoids) peuvent être à l'origine de l'arthrose.

Les articulations les plus touchées sont celles du genou, de la hanche ou de la colonne vertébrale (le cou en paticulier).

À l'inverse de l'arthrite, l'arthrose entraîne plutôt des douleurs lors des mouvements. Elles surviennent le jour, augmentent lors de l'effort, sont plus importantes en fin de journée et calmées par le repos. Des craquements sont fréquents et aucun signe d'inflammation (chaleur, rougeur, oedème) n'est présent.

La déformation de l'articulation est dite "froide", car elle ne s'accompagne d'aucun signe d'inflammation locale et ne se voit pas.

Traitement de l'arthrose :

L'arthrose a longtemps été considérée comme inéluctable et sa prise en charge laissait à désirer.

À l'heure actuelle, on tente de soulager les douleurs à l'aide d'antalgiques (paracétamol, anti-inflammatoires durant les poussées). Les infiltrations sont de deux types : à l'aide de corticoïdes pour un effet anti-inflammatoire ou à base d'acide hyaluronique pour pallier l'insuffisance de liquide synovial et consolider le cartilage. Mais elles ne sont plus prises en charge par l'Assurance-maladie. De même que les anti-arthrosiques d'action lente (glucosamine, chondroïtine sulfate, Piasclédine®) qui agissent en quelques semaines.

Sinon, les traitements visent principalement à réduire le facteur de risque, avec par exemple un régime diététique dans le cas d'une obésité, une chirurgie préventive dans le cas d'une anomalie anatomique. Ou la pose d'une prothèse.

Et la pratique d'une activité physique modérée est naturellement vivement conseillée, afin d'éviter une prise de poids pesant sur l'articulation et accélèrant le phénomène d'arthrose.

Source : www.topsante.com et www.allodocteurs.fr

La "Métrologie" n'a rien à voir avec le temps qu'il fait et ne saurait être confondue avec la "Météorologie" !

Ces deux substantifs féminins paronymes ont en effet des significations radicalement différentes :

  • La "MéTROlogie" désigne en effet la science de la mesure.

Elle définit les principes et les méthodes permettant de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultant des processus de mesure.

Il s'agit d'une science transversale s'appliquant dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées.

On peut distinguer, artificiellement, différents aspects de la métrologie pour faciliter sa compréhension :

    • la métrologie fondamentale, ou scientifique, qui vise à créer, développer et maintenir des étalons de référence reconnus,
    • la métrologie industrielle, la plus fréquente, qui permet de garantir les mesures, par exemple d'un processus de fabrication, souvent dans le cadre d'un contrôle qualité, lié à un système de gestion de la qualité,
    • et la métrologie légale, liée aux mesures sur lesquelles s'appliquent des exigences réglementaires.
  • Tandis que la "MéTÉOROlogie" désigne l'étude scientifique des phénomènes atmosphériques, ainsi que des météores (à ne pas confondre avec les... météorites !).

Cette science a ainsi pour objet l'étude des nuages, des précipitations ou du vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité.Il s'agit d'une discipline traitant principalement de la mécanique des fluides et de la thermodynamique mais qui fait usage de différentes autres branches de la physique, de la chimie et des mathématiques. Purement descriptive à l'origine, la météorologie est devenue un lieu d'application de ces disciplines. Pour ce faire elle doit s'appuyer sur un réseau cohérent d'observations. Le premier du genre - concernant un territoire multinational étendu - est apparu en 1854, sous la direction du français Le Verrier, qui établit un réseau européen de données atmosphériques fonctionnant de manière opérationnelle dès 1856.

La météorologie moderne permet d'établir des prévisions de l'évolution du temps en s'appuyant sur des modèles mathématiques à court comme à long terme, qui assimilent des données de nombreuses sources dont les stations, les satellites et les radars météorologiques.

Elle a des applications dans des domaines très divers comme les besoins militaires, la production d'énergie, les transports (aériens, maritimes et terrestres), l'agriculture, la médecine, la construction, la photographie aérienne ou le cinéma.

Enfin, la météorologie est également utilisée pour la prévision de la qualité de l'air.

Source : wikipedia.org

"Athée", "Athéiste" et "Agnostique".

  • Un "Athée" ou "Athéiste" est une personne adepte de l'"athéisme" ou incroyance religieuse, qui ne croit en aucun dieu et nie son (ou leur) existence.
  • Tandis qu'un "Agnostique" refuse de se prononcer et émet des doutes sur une existance divine, refusant de prendre parti dans les débats métaphysiques.

Source : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Une corrélation" et "Un corrélat".

  • Une "corrélation" est une relation réciproque entre deux choses.

On dit par exemple : "On peut établir une corrélation entre l'excès de sédentarité et l'obésité".

  • Tandis que "un corrélat" est ce qui est en relation avec autre chose par le biais d'une corrélation.

On dit par exemple : "L'obésité est un corrélat de l'excès de sédentarité"... puisque ne presque jamais bouger de là où l'on se trouve génère une prise de poids.