Alimentation
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"Une accrue".
- Il s'agit tout d'abord d'un terme d'agronomie ou de droit, synonyme d'"accroissement", qui désigne l'accroissement d'une chose, d'une valeur, d'un fonds territorial.
L'"accrue" peut ainsi désigner deux phénomènes naturels :
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- l'augmentation de surface d'un terrain par le retrait des eaux ou les terres que l'atterrissement ajoute à une rive ou un rivage. Cet accroissement appartient au propriétaire par "droit d'accroissement".
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- ou l'augmentation de l’étendue d'un espace boisé par rejets naturels, sans qu’on ait planté ni semé. Le bois s’est étendu de lui-même par les rejetons des racines, ou par le semis naturel des graines tombées des arbres.
- Mais c'est également, dans le domaine de la pêche, une maille ajoutée à un rang de mailles, sur un filet.
"L'amer" ou "Un amer".
Ce mot peut avoir différentes significations selon qu'il s'agit de l'adjectif ou du substantif :
- l'adjectif "amer" caractérise en effet l'une des saveurs primaires du goût appelée "amertume".
- tandis que le substantif "Amer" désigne, selon le contexte :
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- est un point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté, utilisé pour la navigation maritime, tel qu'un phare, un clocher, un château d'eau, etc.
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- ou une liqueur apéritive fabriquée à partir de l'infusion de plantes amères.
"Ne faire qu'une bouchée de quelque chose ou de quelqu'un".
C'est le ou la dominer avec facilité, en venir aisément à bout, prendre le dessus sans problème.
On peut également dire : "Becqueter tout cru", "Bouffer tout cru" (registre argotique) ou "Manger tout cru" (langage courant).
Source : wiktionary.org
"Une coupe au bol" ou "Une coupe en écuelle" ou ""Une coupe en sébile".
Il s'agit d'une coupe de cheveux très simple ; les cheveux étant coupés en frange droite sur le front et étant de même longueur tout autour de la tête.
Elle est parfois accompagnée d'une tonsure entre la base du crâne et la nuque et sur les tempes.
"Un pouce-pied" ou "Un poucepied".
Il s'agit d'un crustacé marin cirripède de l'Atlantique Est, vivant fixé aux rochers par son pédoncule.
Comestible, ce fruit de mer a longtemps été une source de nourriture pour les habitants des côtes.
Depuis de nombreuses années, une forte demande existe pour cette ressource en Espagne et au Portugal où il est particulièrement prisé.
Il a de ce fait été l’objet d’une pêche intensive ayant conduit à une surexploitation et à un fort déclin de ses populations dans plusieurs régions. La faible productivité de l'espèce, liée à une croissance lente et à une possibilité d'implantation réduite en raison d'exigences écologiques fortes, en a donc fait une ressource peu abondante et fragile à l’exploitation.
Source : wikipedia.org
"Un cirrhipède", "Un cirripède", "Un cirrhopode" ou "Un cirropode".
Ces quatre mots désignent tous un type de crustacé marin ayant six paires de pattes recourbées en panache, tel que le "Pouce-pied".
Comestible, il vit fixé aux rochers, à des objets flottants divers, à des organismes vivants (tortues, mammifères marins) ou enfoncés dans des coquilles de mollusques.
Source : wikipedia.org
"Ne pas perdre une miette" de quelque chose.
Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme alimentaire s'utilise pour indiquer qu'une conversation ou un dialogue a été écouté et compris en totalité.
Source : wiktionary.org
On ne dit pas : "Soupoudrer" !
Mais : "Saupoudrer" !
"Un buffet canadien", "Un repas canadien", "Un souper canadien" ou "Un pique-nique canadien".
Il s'agit, pour nos amis suisses de ce type de repas consistant à manger ce que les différents convives ont amené, que nous appelons en France "Auberge espagnole", Repas-partage", "Repas partagé" ou "Repas tiré du sac".
Et que nos amis belges appellent uniquement "Auberge espagnole".
"Une tête au chocolat", "Une "tête au/de choco", "Une tête-mousse", "Un merveilleux" ou "Une merveille au chocolat".
Ces différentes locutions nominales désignent souvent désormais la "Tête-de-nègre", cette pâtisserie constituée de deux meringues entre lesquelles repose de la crème au beurre, le tout étant enrobé de chocolat.
Nos amis québecois, pour leur part, l'appellent "Whippet", par antonomase d'un nom d'une marque.
Son nom traditionnel de "Tête-de-nègre" a en effet parfois été l'objet de polémique, du fait du rappel péjoratif, pour certains, de l'esclavage, de la colonisation et du racisme ; ces esprits chagrins trouvant cette appellation galvaudée ou insultante.
Ce qui est - comme la plupart des fois, en pareil cas - parfaitement ridicule, puisque cela revient à sortir les choses de leur contexte. Le mot "nègre" désignait en effet, à l'origine une couleur ; l'expression " Tête de nègre" étant apparue en France pour la première fois en 1829 et désignant la couleur d'un vêtement.