Comme l'a déclaré le chanteur français Enrico Macias, dans le documentaire français "Si Paris m'était chanté", réalisé en 2019 par Marie-Pierre Fromentin, diffusé le 30 décembre 2019 sur la chaîne de télévision publique France 5 et rediffusé le 13 février 2021 sur l'éphémère chaîne de télévision publique Culture Box.
Mais : "Ils voulaient me garder POUR eux tout seuls" !
Une gigantesque contrée d'une superficie de 17 363 km2 (l'Île-de-France en comporte 12 011), dont la tentaculaire capitale - Mbabane - compte 95 000 habitants.
Ce prénom féminin évoque automatiquement la chanson "Aline", écrite, composée et interprétée par Christophe, sortie en juillet 1965.
Elle connaît un important succès, devient un slow de l'été, se classant en tête des ventes en France, en Espagne, en Belgique, en Israël, en Turquie et au Brésil, dépassant le million de disques vendus, dont plus de 400 000 en France.
La chanson ressort en 45 tours sur le label Motors pendant l'été 1979, sans avoir été réenregistrée ou remixée, et se classe de nouveau en tête des hit parades en France, dépassant alors le million d'exemplaires.
En tout, il s'est écoulé 3,5 millions d'exemplaires du disque dans le monde.
Histoire de la chanson
Selon Christophe, la chanson est née en 1964, lors d'un déjeuner chez sa grand-mère. Il l'a composée sur sa guitare en un quart d'heure.
Inspirée par le blues américain lors de sa création, la chanson a pris des sonorités plus pop, variété, avec les arrangements de Jacques Denjean pendant l'enregistrement.
Le prénom "Aline" comme titre n'est pas venu immédiatement pendant la phase d'écriture. Christophe raconte qu'il fréquentait en 1964 une personne appelée ainsi et que ce prénom sonnait bien.
Dans une interview donnée au magazine "Lui", en 2016, Christophe précise qu'il s'agissait d'"Aline Natanovitch", assistante dentaire boulevard du Montparnasse la journée et chargée des vestiaires de l'Orphéon club la nuit.
Accusation de plagiat
Le chanteur Jacky Moulière a accusé Christophe d'avoir plagié son titre "La romance" sorti en 1963. Si les tribunaux lui donnent tout d'abord raison, Jacky Moulière perd en appel en 1977.
Paroles
J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, elle a disparu
Et j'ai crié, crié "Aline!" pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré
Oh j'avais trop de peine
Je me suis assis auprès de son âme
Mais la belle dame s'était enfuie
Et je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir pour me guider
Et j'ai crié, crié "Aline !" pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré
Oh j'avais trop peine
Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé
À chaque génération sa ville martyre : Belfast, Beyrouth, Sarajevo, Bagdad... l'horreur se déplace géographiquement au fil des années, faisant ainsi évoluer nos expressions.
Ces locutions interjectives parfaitement synonymes relèvent toutes du registre familier.
Et elles ont eu malheureusement eu tendance à se succéder au cours des 40 dernières années pour signifier, au sens figuré :
à tout le moins : c'est la pagaille totale !, c'est le bazar !, c'est le cirque !
On dit par exemple : "Après deux jours de fête, tu verrais mon appart' : c'est Belfast !".
Ou : "Tu aurais vu l'état de la place après le carnaval : c'était Beyrouth !".
voire : c'est l'horreur !, c'est un cauchemar !
On dit par exemple : "J'ai vu un reportage sur les attentats parisiens du 13 novembre 2015 : c'était vraiment Sarajevo !".
Ou : "Le train de passagers a déraillé en gare : c'était Bagdad !".
Elles font naturellement référence aux capitales de l'irlande du Nord (Belfast), du Liban (Beyrouth), de la Bosnie-Herzégovine (Sarajevo) et de l'Irak (Bagdag), quatre villes ravagées par des années de troubles et de guerres civiles :
De 1968 à 1998 pour Belfast,
de 1975 à 1990 pour Beyrouth,
du 6 avril 1992 au 29 février 1996 pour Sarajevo, dont le siège de 1 425 jours par les forces serbes a fait plus de 11 000 morts et pulvérisé le record du durée du siège de Léningrad redevenue Saint-Pétersbourg depuis le 6 septembre 1991 (872 jours, du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944).
Cette locution verbale du langage courant signifie : accepter, se faire une raison, s'accomoder, se résigner, se résoudre à quelque chose, à ce qui arrive.
On dit par exemple : "Mes deux derniers enfants vont partir l'année prochaine à Paris pour leurs études supérieures, mais j'en ai pris mon parti".