"Il est interdit d'interdire".

"Il est interdit d'interdire", le slogan de Mai 68 inventé par l'humoriste français Jean Yanne

Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce célèbre aphorisme de Mai 68 n'a pas été inventé par les étudiants !

Il s'agit en effet d'une boutade de l'humoriste français Jean Yanne, sur la radio RTL, dans le cadre de son émission du dimanche matin.

La date exacte demeure cependant méconnue. De même qu'il n'existe aucune photographie ou affiche d'époque attestant de son utilisation par les étudiants.

Source : wikipedia.org

"Un CSC" ou "Un but CSC".

Un CSC ou "But marqué contre son camp"

Ce sigle appartient au jargon du football et désigne, par ellipse : un but marqué Contre Son Camp.

C'est à dire : lorsqu'un joueur marque un but contre sa propre équipe ou dévie malencontreusement un tir non cadré de l'équipe adverse.

Fort heureusement, le mot anglais "Autogoal" n'est - pour une fois - pratiquement pas employé en français !

Source : wikipedia.org

"Magnéto, Serge !".

L'animateur et producteur de télévision français Thierry Ardisson

Cette expression culte de l'histoire de la télévision française remonte au tournant du XXIe siècle.

Et nous la devons à l'animateur de télévision français Thierry Ardisson, qui, entre 1998 et 2006, animait chaque samedi soir en troisième partie de soirée, sur la chaîne de télévision publique France 2, l'émission "Tout le monde en parle".

"Magnéto, Serge !" constitue l'apocope et l'ellipse de "Séquence magnétoscope, Serge Khalfon !".

Et il s'agit de la phrase qu'adressait Ardisson au réalisateur de l'émission Serge Khalfon à chaque fois qu'il fallait lancer des images vidéos.

Le réalisateur de télévision français Serge Khalfon
Le réalisateur de télévision français Serge Khalfon

Thierry Ardisson a rapidement fait de la prononciation de cette phrase un véritable moment rituel de son émission, demandant régulièrement à ses invités eux-mêmes de la prononcer.

L'animateur a ensuite repris sa phrase culte en 2018 et 2019, sur la chaîne privée Canal +, dans le cadre de son émission "Les Terriens du samedi !", lorsque Serge Khalfon est venu la réaliser une saison durant.

Source : www.linternaute.com

"Ouvrir le bal".

Cette locution verbalee du langage courant signifie

  • au sens propre : être le premier à danser, dans un bal.
  • et au sens figuré : être le premier à faire ou entreprendre quelque chose au sein d'un groupe ; débuter avant tous les autres.

On dit par exemple : "Cette année, c'est notre concurrent qui a ouvert le bal, en sortant sa collection deux jours avant nous".

Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.expressio.fr

"Forcer la main".

Cette locution verbale du langage courant en forme d'idiotisme corporel signifie, selon le contexte, au sens figuré :

  • obtenir par la force, forcer ; contraindre une personne à agir contre sa volonté et ses intérêts propres, à faire quelque chose ; imposer quelque chose à quelqu'un contre son gré ; lui mettre la pression.

On dit par exemple : "Mon voisin n'a vendu sa propriété que parce que ses enfants lui ont forcé la main".

  • et, en équitation : agir à l'encontre des indications de son cavalier, pour un cheval.

Sources : www.linternaute.fr et www.expressio.fr

"Ne pas en croire ses oreilles" ou "Ne pas en croire ses yeux".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes corporels relèvent du langage courant.

Et elles signifient respectivement :

  • "Ne pas en croire ses oreilles" : être extrêmement surpris par ce que l'on entend, stupéfait ; ne pas parvenir là l'imaginer.

 On dit par exemple : "J'ai dû lui faire répéter la nouvelle car je n'en croyais pas oreilles".

  • et "Ne pas en croire ses yeux" : être extrêmement surpris par ce que l'on voit, stupéfait ; ne pas parvenir là l'imaginer.

On dit par exemple : "Mon patron n'en croyait pas ses yeux en recevant le courrier du ministère et il a dû relire le message plusieurs fois avant de prendre véritablement conscience de la nouvelle".

On dit également, dans le registre populaire : "Être sur le cul" ou "Rester sur le cul" et "Laisser sur le cul" ou "Mettre sur le cul".

Ou, dans le registre vulgaire : "Trouer le cul".

Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net

"Avoir les deux pieds dans le même sabot" ou "Rester les deux pieds dans le même sabot" et "Ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot" ou "Ne pas rester les deux pieds dans le même sabot".

Ces différentes locutions verbales du registre familier en forme d'idiotismes numériques, d'idiotismes corporels et d'idiotismes vestimentaires appartiennent au registre familier.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Avoir les deux pieds dans le même sabot" ou "Rester les deux pieds dans le même sabot" : attendre sans rien faire ; être embarrassé, incapable d'agir, passif ; ne pas faire preuve d'initiative.

On dit par exemple : "Tu dois réagir, tu ne peux pas rester les deux pieds dans le même sabot !".

  • "Ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot" ou "Ne pas rester les deux pieds dans le même sabot" : être débrouillard, dynamique, actif, entreprenant ; agir, prendre des initiatives.

On dit par exemple : "Mon gendre n'est pas resté les deux pieds dans le même sabot : il a très vite lancé un nouveau projet".

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.languefrancaise.net