Pourquoi dire : "Fuck you" !

Et pas : "Va te faire foutre" ! (registre argotique)

La formule est tout aussi vulgaire, mais elle a le mérite d'être française.

Pourquoi dire : "Une shortcom" ?

Et pas : "Un programme comique de courte durée" !

C'est évidemment nettement plus long.

Mais c'est pourtant bien ce que signifie ce mot-valise anglais ("Short comedy" ou "Short sitcom").

Il s'agit d'une forme fictionnelle créée pour la télévision et apparue pour la première fois en France en 1999 avec le feuilleton "Un gars, une fille", diffusé sur France 2 juste avant le journal de 20 heures..

Avec "Un gars, une fille", France 2 propose alors, six minutes durant, juste avant le 20 heures, une série de saynètes ("sketchs").

De nombreux autres programmes du même type ont été diffusées depuis sur les différentes chaînes, au premier rang desquels, pour n'en citer que quelques uns : "Caméra café", "En famille", "Kaamelot", "Scènes de ménage" (M6), "Samantha Oups !" (France 2), "Nos chers voisins (TF1), "Bref" et "La revue de presse de Catherine et Liliane" (Canal +).

Leurs caractéristiques, liées aux contraintes imposées par la télévision, sont les suivantes :

  • un format très bref (moins d’une dizaine de minutes),
  • un rythme rapide,
  • récurrence (diffusion quotidienne),
  • vocation comique,
  • fonction de captation du téléspectateur au sein des grilles de programmation : généralement diffusées avant ou après le journal télévisé du soir, ces programmes ont pour but de conserver l’attention des téléspectateurs jusqu’à la diffusion du principal programme de la soirée.

Il s'agit de proposer un enchaînement fluide des contenus afin de faire passer les téléspectateurs de programmes en programmes et surtout de programmes en publicité.

Sources : shortcom.canalblog.com et masterfiction.unimes.fr

Pourquoi les romains prenaient-ils du poids après leurs orgies ?

Réponse
Parce qu’ils mangeaient copieux !« .
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre l’adjectif « Copieux » et la locution adverbiale du registre argotique « qu’au pieu » (uniquement au lit).

Naturellement, l’adverbe « copieusement » conviendrait davantage. Mais il m’aurait privé de ce savoureux calembour.

Une orgie romaine

"C'est pas le Pérou !" ou "Ne pas être le Pérou".

Cette expression du registre familier fait référence à l'époque de la conquête espagnole du Pérou par les conquistadors, qui l'appelaient alors "Eldorado", "le pays de l'or".

Et elle signifie par conséquent : ce n'est pas une fortune ; c'est une somme modeste ; ce n'est pas un gain énorme ; cela ne rapporte pas beaucoup ; ce n'est pas grand chose.

L'acteur et humoriste français Bourvil en a fait le titre d'une chanson, interprétée en duo avec Pierrette Bruno - "C'est pas le Pérou" - que ces deux artistes chantent dans le film français "La bonne planque, réalisé en 1965 par Louis Verland d'après la pièce de théâtre française homonyme, créée le 10 février 1962 à Rennes (35) et reprise à Paris (75) le 28 septembre 1962.

Enregistrée pour la télévision belge au théâtre du Vaudeville de Bruxelles en 1964, cette pièce fut diffusée pour la première fois à la télévision Suisse romande le 31 décembre 1964 et à la télévision française le 27 février 1965, lors de grèves qui obligèrent l'ORTF à acheter des programmes à la télévision belge RTBF.

Et c'est le succès de cette diffusion donna l'idée à Pierre Sabbagh de lancer la collection "Au théâtre ce soir" l'année suivante, en 1966 !

Sources : www.expressio.fr, www.linternaute.fr et wikipedia.org

Pourquoi dire : "Des sneakers".

Des sneakers

Et pas : "Des chaussures de tennis" !

Ou : "Des chaussures de basket" !

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Des chaussures".

27 façons de dire : "Les fesses".

Des fesses de femme

"Le baba", "le boule", "le dargeot", "le derche", "le fouettard", "le joufflu", "les meules", "les miches", "le panier à crottes" ou "le pétard" relèvent du registre argotique.

De même que "Le uc", qui est un mot de verlan.

Tandis que "le croupion", "le cul", "la lune", "le panier", "le popotin", "le postère" ou "le tutu" appartiennent au registre familier.

Et "Le cucul" au langage enfantin.

"L'arrière-train", "le bas du dos", "la croupe", "le derrière" ou "le fessier" relèvent du langage courant.

Et "le postérieur", "le séant" ou "le siège" au registre soutenu.

On ne dit pas : "C'est des modèles iconiques" !

Comme l'a malheureusement déclaré, le 20 FÉVRIER 2021, la commissaire-priseur française Marie Renoir, dans l'émission "Affaire conclue", sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Mais : "CE SONT des modèles EMBLÉMATIQUES" !

Parce qu'à peine arrivée dans cette émission, elle aligne ainsi les fautes de grammaire et les anglicismes, je lui décerne sans hésiter mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

"L'orthoépie".

Le mot "Orthoépie" nous vient des mots grecs "orthos" et "epos" qui signifient "droit" et  "parole".

Et ce substantif féminin désigne l'étude de la prononciation correcte des mots.

L'orthoépie - que l'on appelle également phonétique normative - définit les règles de la prononciation par rapport aux règles graphiques, et énonce les lois phonétiques qui gouvernent le système phonique d'une langue.

Elle prend en compte à la fois l'aspect étymologique et l'évolution de la langue dans une perspective historique.

Sources : wikipedia.org et Pierre R. Léon, "Phonétique du FLE. Prononciation : de la lettre au son", A. Colin, 2009.

Pourquoi dire : "Big up" ou "Un big up" ?

Et pas : "Bravo", "Dédicace" ou "Compliment" (locution interjective) !

Et : "Un bravo", "Une dédicace" ou  "Un compliment" (locution nominale) !

Cette locution anglaise, qui appartient au registre argotique, témoigne en effet d'une marque de respect ou d'admiration en faveur des personnes à qui elle est adressée.

Sources : www.linternaute.fr, www.anglaisfacile.com et wiktionary.org

"À titre de curiosité".

Cette étrange locution adverbiale signifie, selon les circonstances :

  • pour information.

On dit par exemple : "À titre de curiosité, je vous adresse ce document que nous venons de retrouver".

Ou : "À titre de curiosité je vous signale qu'il s'agit du plus ancien château de la région".

  • ou : par curiosité.

On dit par exemple : "Il s'agit certes d'un film très moyen et la copie est médiocre. Mais tu dois absolument le voir à titre de curiosité".

Ou : "À titre de curiosité, j'aimerais bien savoir combien vous avez payé ce tableau".