"D'entrée de jeu".

Cette locution adverbiale signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant : dès le début du jeu, sitôt la partie commencée.

On dit par exemple : "L'équipe adverse nous a, d'entrée de jeu, fait comprendre qu'il allait être difficile de leur résister";

  • et au sens figuré, dans le registre familier : d'emblée, dès le commencement, dès le départ, dès l'origine ; depuis le début ; immédiatement, sans délai.

On dit par exemple : "J'ai su, d'entrée de jeu, que cet appartement serait le bon".

Sources : www.expressio.fr, www.larousse.fr et www.linternaute.fr

"La turpitude" ou "Une turpitude".

J'aime beaucoup ce substantif féminin du registre soutenu qui désigne :

  • "La turpitude" : la laideur morale, l'ignominie résultant d'un comportement indigne, honteux.

On dit par exemple : "La turpitude de certaines entreprises multinationales me dégoûte".

  • et  "Une turpitude" : une action, une parole ou une pensée  particulièrement basse, vile, honteuse ; une bassesse, une infamie, une ignominie.

On dit par exemple : "La délation est malheureusement une turpitude bien française".

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Faire chou blanc".

L'expression française "Faire chou blanc"

Cette locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme chromatique appartient au registre familier.

Et elle signifie : ne pas réussir, subir un échec, échouer ; rater son coup.

On dit par exemple : "Nous avons fait chou blanc : ce sera pour la prochaine fois !".

Ou : "Nous espérions trouver cet individu chez lui mais nous avons fait chou blanc".

Sources : www.linternaute.fr et www.expressio.fr

"Sortir de ses gonds".

"Sortir de ses gonds" au sens figuré

Cette locution verbale en forme d'idiotisme architectural fait référence aux gonds, ces pièces métalliques autour desquelles pivote le battant d'une porte ou d'une fenêtre.

Un gond de porte

Et elle signifie donc :

  • au sens propre : soulever afin de l'extraire de ses gonds (ou "dégonder"), en parlant du battant d'une porte ou d'une fenêtre,

Un gond de porte

 

  • et au sens figuré, dans le langage familier : se mettre brutalement en colère ; s'emporter ; perdre son sang-froid ; n'être plus maître de soi-même ; être hors de soi-même ; devenir fou.

On dit par exemple : "Je suis sorti de mes gonds lorsque l'on m'a expliqué que le chauffard qui avait écrasé ma fille avait pris la fuite".

Ou : "Mon patron est sorti de ses gonds en apprenant que les ventes avaient chuté de plus de cinquante pour cent".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Devenir fou".

Sources : www.expressio.fr

"Passer à la moulinette".

"Passer à la moulinette"

Cette locution verbale signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant : réduire en morceaux, broyer, écraser un aliment (le plus souvent un légume ou des pommes de terre) en le passant dans une moulinette.
  • et au sens figuré, dans le registre familier, selon le contexte :
    • réduire en morceaux, détruire, soumettre à rude épreuve, au point de rendre méconnaissable,

On dit par exemple : "J'ai fini par récupérer mon vélo, mais dans quel état ! Les voleurs l'avaient passé à la moulinette".

    • critiquer férocement, impitoyablement,

On dit par exemple : "La presse a été très sévère avec ce film qu'elle a véritablement passé à la moulinette".

    • interroger méticuleusement, voire torturer.

On dit par exemple : "Mon père m'a surpris dimanche matin, aux aurores, lorsque je suis rentré de boîte de nuit et il m'a passé à la moulinette pour savoir ce que j'avais fait".

Ou : "Le commissaire nous a dit de passer le suspect à la moulinette et qu'il nous couvrirait en cas de problème".

Sources : www.cbrtl.fr et www.languefrancaise.net

Pourquoi dire : "J'aime le côté extrêmement sweet et confortable" ?

La commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, experte dans l'émission "Affaire conclue", sur la chaîne de télévision publique française France 2 (© Bestimage, Guillaume gaffiot)

Comme l'a fait la commissaire priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, le 22 février 2021, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Et pas simplement, en français : "J'aime le côté extrêmement DOUX et confortable" ?

"Nicolas Poussin".

Le peintre français Nicolas Poussin : autoportrait (1650)

Ce peintre français du XVIIe siècle est né en juin 1594 et mort le 19 novembre 1665.

Représentant majeur du classicisme pictural, Nicolas Poussin est formé à Paris (75), mais il est surtout actif à Rome (Latium) (Italie), à partir de 1624.

"Apollon et les Muses", un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1631~1632)
"Apollon et les Muses", un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1631~1632)

Il a tout aussi bien peint des scènes d'histoire que religieuses ou mythologiques, ainsi que des paysages animés.

Il a répondu à quelques commandes destinées à des églises, mais il est surtout connu pour des tableaux de taille moyenne destinés à quelques amateurs italiens ou français auxquels il reste fidèle tout au long de sa vie.

"L'enfance de Jupiter" : un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1635-1637)
"L'enfance de Jupiter" : un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1635-1637)

Sa renommée lui permet de devenir peintre du roi Louis XIII et de revenir en France entre 1640 et 1642. Avant de préférer finalement repartir à Rome où il réside jusqu'à sa mort.

Nicolas Poussin est l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française et, bien qu'ayant eu très peu d'élèves, son influence est considérable, de son vivant et jusqu'à nos jours.

Entre 220 et 260 tableaux lui sont attribués, ainsi que près de 400 dessins

"Moïse sauvé des eaux" : un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1638)
"Moïse sauvé des eaux" : un tableau du peintre français Nicolas Poussin (1638)

Source : wikipedia.org

"La sarcellite".

"La sarcellite", c'est à dire le malaise des habitants vivant dans les grands ensembles

Ce terme de "Sarcellite" aurait été inventé par un habitant de la ville de Sarcelles (95), s’exprimant sur les ondes de la radio Europe 1.

Et il qualifie, selon le contexte :

  • la maladie ou plus précisément la névrose ressentie par quiconque vit dans ce que l'on appelle les "grands ensembles" d'habitation, un type d'architecture "concentrationnaire", déshumanisée et déprimante des années 1955-1975, dont cette ville est particulièrement emblématique.
  • ou : le type d’urbanisme que constituent ces grands ensembles d’immeubles.

"La sarcellite", c'est à dire le malaise des habitants vivant dans les grands ensembles

Sources : wikipedia.org, wiktionary et Encyclopaedia Universalis