"Très peu pour moi !" ou "Très peu pour nous !".

Cette formule en forme d'intejection s'utilise couramment, au sens figuré, pour signifier poliment un refus offusqué, une dénégation.

Elle manifeste la méfiance ou le désintérêt du ou des locuteurs à l’égard de ce qui lui ou leur est proposé.

On dit par exemple : "Aller nous promener à la fête foraine ? Très peu pour moi !".

Ou : "Partir en vacances avec un couple d'amis ? Très peu pour nous !".

Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net

Pourquoi dire : "Un tank" ?

Un char d'assaut contemporain

Et pas : "Un char d'assaut" !

Un char d'assaut est un système d'arme mobile apparu en 1916 et constitué d'un canon monté sur un véhicule automobile blindé et le plus souvent chenillé (car il existe également des chars légers à roues).

"Tank" est un mot anglais signifiant "Réservoir d'eau" qui trouve son origine dans le faitque, soucieux de garder le secret de leur projet, les Britanniques ont d'abord proposé de l'appeler "Water Carrier" (porteur d’eau), en proclamant qu’il était destinés au ravitaillement en eau de l’armée britannique de Mésopotamie. Plusieurs autres appellations ont alors été envisagées, avant que le colonel Ernest Dunlop Swinton utilise le nom de "Tank" en décembre 1915, afin de faire croire que le Royaume-Uni produisait des réservoirs d’eau autotractés à destination du front mésopotamien.

Un char d'assaut de la Première Guerre mondiale

Source : wikipedia.org

Quel est le pluriel de "Un gardien de but" ?

Réponse
« Des gages » ! « Un gardien de but, des gages ! ».
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le substantif masculin polysémique « Des gages » et « Dégage », la forme conjuguée du verbe « Dégager » à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif.

Le gardien de but « dégage » ou effectue un « dégagement » lorsqu’il donne un coup de pied pour sortir le ballon de son camp et l’envoyer le plus loin possible dans celui de son adversaire.

Un dégagement de gardien de but, au football

"Un pubard" ou "Un pubeux".

Ces deux substantifs masculins du registre argotique désignent, de façon péjorative : un publicitaire, un individu travaillant dans le domaine de la publicité.

Pourquoi dire : "Un game changer" ?

Le médecin épidémiologiste français Martin Blachier

Comme je l'ai entendu dire début février 2021 par le médecin épidémiologiste français Martin Blachier, sur une chaîne de télévision française d'information en continu.

Et pas : "Un point tournant" ou "Un changement de donne" !

... ainsi que le recommande fort justement l'OQLF (Office Québécois de la Langue Française), puisqu'il s'agit d'un élément qui change de façon significative la façon habituelle de penser ou d'agir,

Source : ici.radio-canada.ca

"La tocophobie" ou "La tokophobie".

Ce curieux vocable nous vient du grec ancien "tokos" ("accouchement") et "phobos" ("peur").

"La tocophobie" ou "tokophobie" désigne en effet : la peur pathologique de l'enfantement, qu'il s'agisse de la grossesse ou de l'accouchement.

Cette phobie spécifiquement féminine peut amener certaines femmes à se priver de devenir mère ou même à se faire avorter, alors qu’elles désirent le bébé.

Sources : wiktionary.org et fr.style.yahoo.com

On ne dit pas : "Même pas i't'connaît l'mec" !

Mais :

  • "CE mec NE tE connaît même pas" (registre argotique),
  • "CE TYPE NE tE connaît même pas" (registre familier),
  • "CE GARS NE tE connaît même pas" (langage courant),
  • ou : "CET INDIVIDU NE tE connaît même pas" (registre soutenu) !

 

"Enfoncer des portes ouvertes" ou "Enfoncer une porte ouverte".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme architectural appartient au registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré :

  • se vanter d'avoir surmonté des difficultés fictives, des obstacles qui n'existent pas ou qui ont déjà été vaincus.

Ou réalisé ce qui est déjà accompli.

  • ou : démontrer une évidence, énoncer une banalité en la présentant comme une découverte ou une nouveauté.

L'auteur de telles pratiques est appelé : un enfonceur de porte(s) ouverte(s).

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Faire ceinture".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme textile ou vestimentaire appartient au registre familier.

Constituant une ellipse de "Faire USAGE DE SA ceinture", elle signifie :

  • au sens propre : se priver de nourriture,
  • et au sens figuré : se priver de quelque chose, de gré ou de force.

On dit par exemple : "Mon mari étant au chômage partiel et moi en arrêt-maladie pour deux mois, il va falloir faire ceinture encore un bont moment".

Ou : "Sans télévision ni ordinateur à la maison pendant quelques jours jours, je vais devoir faire ceinture en matière de films ou de feuilletons !".

Sources : www.expressio.ft et Le Robert