Mais : "Résurrection" !
Qui se prononce ré-zu-rec-ssion.
Et s'écrit avec deux "r" au milieu.
Richesse et défense de la langue française
Ces différentes locutions verbales interrogatives, qui ne doivent pas manquer d'interloquer nos amis étrangers signifient simplement : "Que fais-tu ?" ou "Qu'est-ce que tu es en train de faire ?" (langage courant).
Ou "Qu'es-tu en train de faire ?" (registre soutenu).
Ces deux adjectifs paronymes sont malheureusement parfois confondus, alors qu'ils revêtent naturellement des significations fort différentes :
On dit par exemple : "La politique expansive de ce pays à l'Est inquiète ses voisins de l'Ouest et du Sud".
On dit par exemple : "Un fusil à canon scié contre un lance-pierre : vous avez une conception très extensive de la légitime défense !",
On dit par exemple : "Les États-Unis d'Amérique pratiquent une agriculture extensive".
On dit par exemple : "Panier dans le sens de Réceptacle servant à contenir des marchandises est une utilisation extensive du mot Panier ("Réceptacle servant à contenir du pain" au sens étymologique, puisque le mot vient du latin "Panarium")".
Sources : Google et www.larousse.fr
Et pas : "Un État-charnière" ou "Un État-pivot" !
Cette appellation désigne en effet - dans le contexte de l'élection présidentielle aux États-Unis d'Amérique, un État au vote indécis, où aucun des deux grands partis politiques dominants, le Parti démocrate et le Parti républicain, ne domine le vote populaire.
Et qui peut donc changer de camp, d'un scrutin à l'autre, et faire basculer le résultat du vote final.
Les campagnes électorales ont donc tendance à se concentrer sur ces quelques États, qui sont souvent la clé de la victoire à l'élection présidentielle.
Étaient ainsi considérés comme des États-pivots, lors de l'élection présidentielle du 3 novembre 2020 :
Par opposition aux 23 États "rouges", qui votent régulièrement pour le Parti républicain, remportés par celui-ci lors des quatre dernières élections (Alabama, Alaska, Arizona, Arkansas, Caroline du Sud, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Géorgie, Idaho, Kansas, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Montana, Nebraska, Oklahoma, Tennessee, Texas, Virginie Occidentale, Wyoming, Utah).
Ou aux 16 États "bleus", qui votent régulièrement pour le Parti démocrate, remportés par celui-ci lors des quatre dernières élections (Californie, Connecticut, Delaware, Hawaï, Indiana, Maine, Maryland, Massachussetts, Minnesota, New Hampshire, New Jersey, New York, Oregon, Rhode Island, Vermont, Washington).
Source : wikipedia.org
Et pas : "Accroître", "Augmenter" ou "Stimuler" !
Et : "Un accélérateur" !
Mais :
Avec des traits d'union.
Et sans "t" additionnel, comme c'est le cas au singulier, puisqu'il y a déjà un "t" à la fin de la forme conjuguée "semblent".
Mais : "Autrefois" ou "Jadis" (registre soutenu) !
Vous passerez ainsi du langage courant ("Dans le temps"), du langage familier ("Dans l'ancien temps") ou du registre populaire ("Du temps d'autrefois") au registre soutenu.
Comme j'ai entendu plusieurs intervenants le faire, sur les différentes chaînes d'information françaises, au cours des mois d'octobre et novembre 2020.
Et pas : "L'hypothèse médiane" et "Le pire des cas" ou "La pire éventualité" !
Par peur d'être compris ?
La participation électorale est le nombre d'électeurs ayant choisi de voter plutôt que de s'abstenir.
Et elle exprimée au moyen du pourcentage de votants par rapport aux personnes susceptibles de le faire.
Mais également, et c'est là une nuance très importante : inscrites sur les listes électorales !
Or, selon plusieurs études de l'Insee effectuées au cours des dernières années, de 10 à 13,3 % des français en âge et en capacité de voter ne sont pas inscrits sur ces listes électorales.
Autrement dit : le taux de participation du second tour de l'élection présidentielle du 7 mai 2017, qui a été officiellement de 74,56 % des inscrits, ne correspondait donc qu'à environ 66% (entre 64,64 et 67,10 %) des personnes susceptibles d'avoir voté au sens états-unien du terme.
Un chiffre par conséquent absolument comparable à celui des élections présidentielles états-uniennes du 3 novembre 2020, pour lesquelles le taux de participation est estimé à 66,9 % au 10 novembre, les chiffres définitifs n’étant pas encore arrêtés.
Avec cette nuance d’importance que la participation française n’aurait vraisemblablement pas atteint ce niveau si nous avions dû faire des heures et des heures de queue pour pouvoir voter !
Je me dois de le reconnaître, mes amis étudiants et moi donnions fréquemment dans l'anti-américanisme primaire, à la fin des années 1970. Et nous nous gaussions régulièrement des taux de participation états-uniens aux élections présidentielles, jugés ridiculement bas : 53,5 % en 1976 et 52,6 % en 1980 aux États-Unis d’Amérique. Contre 87,33 % en 1974 et 85,85 % en 1981, pour la France (mais avec des modes de calcul différents).
Les choses ont cependant bien changé depuis lors, puisque le taux de participation états-unien a progressé d'environ 15 points (de 52,6 à 66,9% environ) et que le taux français a diminué de 11 points (de 85,5 à 74,56% environ) !
Certes le "Election Day" états-unien n'est pas parfaitement comparable aux élections présidentielles françaises.
D'où des bulletins de vote comportant plusieurs pages et des centaines de cases à cocher, ce qui prend un temps considérable, aussi bien lors du vote que lors du dépouillement.
Mais il n'empêche : chapeau bas aux États-Unis d’Amérique pour cette petite leçon de civisme !
Comme l'a déclaré l'homme politique français Clément Beaune, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, le 3 novembre 2020, dans l'émission "USA 2020 l'élection qui va changer le monde", sur la chaîne de télévision publique France 2.
Mais : "CELa va changer notre AVENIR" !
Prononcer les mots en entier et parler français lui aurait évité de décrocher mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Cette expression française du registre familier en forme d'idiotisme numérique signifie : il n'y a pas à hésiter, il n'y a pas d'alternative, il n'y a pas de choix, il n'y a pas tant de choix que ça.
On dit par exemple : "Tu ne peux pas continuer comme ça. Il n'y a pas 36 solutions : tu dois parler à ton père" !
Source :www.languefrancaise.net
Ces différentes locution adverbiales en forme d'idiotisme religieux appartiennent au registre familier et signifient : qui procure un plaisir des sens incroyable, d’une intensité extrême.
On dit par exemple : "Cette fille avait une cambrure de reins à damner un saint".
Ou : "Cette tarte aux myrtilles était bonne à damner tous les saints".
Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net