On ne dit pas : "Prendre une loi" ou "Publier une loi" !"Promulguer une loi".

Mais : "PROMULGUER une loi" !

"Le fiel".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre :
    • autrefois : la bile, un liquide amer, verdâtre, contenu dans la vésicule biliaire.

Et l'on continue à parler de "Vésicule du fiel" pour désigner le réservoir de la bile.

    • la bile des animaux de boucherie ou de la volaille.

On appelle par exemple "Fiel de boeuf", l'extrait de fiel, servantt à enlever les taches de graisse.

  • par extension :
      • une substance amère,
      • ou : un liquide vert.

Au XIXe siècle, on appelait ainsi "Fiel" le liquide vert servant de fixatif pour les dessins au crayon.

  • et au sens figuré, dans le registre soutenu : la causticité, l'acrimonie, une animosité plus ou moins sourde, une haine contre quelqu'un ou quelque chose, une amertume s'accompagnant de méchanceté, d'insinuations malveillantes ou d'allusions perfides.

On dit par exemple : "Je déteste ma tante, car c'est une vieille personne aigrie qui déverse constamment son fiel sur toutes les personnes de son entourage".

Sources : www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

Ne pas confondre : ""La fièvre aphteuse" et "La fièvre acheteuse" !

Ces deux locutions verbales paronymes ne doivent naturellement pas être confondues.

  • "La fièvre aphteuse" est une maladie virale animale généralement non mortelle, voire bénigne, qui affecte notamment les bovins, les porcs, les chèvres, les moutons et d'autres animaux.

Les chevaux n'y sont pas sensibles et les hommes très rarement.

La fièvre aphteuse a un impact économique important, qui justifie des politiques nationales et internationales.

Vaches mortes de la fièvre aphteuse

  • tandis que "La fièvre acheteuse" est le nom donné familièrement à "L'oniomanie" ou trouble lié à l'achat compulsif, une manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu.

Une jeune femme manifestement victime d'oniomanie ou "fièvre acheteuse"

Source : wikipedia.org

"Mettre à sa sauce (quelque chose)" ou "Mettre à toutes les sauces (quelque chose)".

Ces deux locutions verbales du registre familier en forme d'iditiotisme culinaire signifient respectivement :

  • "Mettre à sa sauce (quelque chose)" : arranger à sa façon.On dit par exemple : "Voilà ; tu sais tout. Tu n'as plus qu'à mettre cela à ta sauce pour présenter la chose à ton patron".

Ou : "Ne t'inquiète pas pour mes parents, j'ai mis cette histoire à ma sauce, afin qu'ils ne s'inquiètent pas".

  • et "Mettre à toutes les sauces (quelque chose)" : utiliser souvent et n'importe comment ; instrumentaliser à volonté quelque chose de toutes les façons, de toutes les manières, dans tous les registres, sous toutes les formes. Et ce, tout le temps et à tout propos.

On dit par exemple : "Ce conte a été mis à toutes les sauces".

Ou : "Mettre cette citation à toutes les sauces comme on l'a fait lui a fait perdre sa pertinence".

Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net

Quels sont les prénoms de Tanguy et Laverdure ?

Réponse
« Michel Tanguy et Ernest Laverdure ! »

Michel Tanguy et Ernest Laverdure

Ces deux pilotes de chasse français sont apparus :

"L'école des aigles" (1961), premier album de la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et laverdure", créée en 1959 par Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier
"L'école des aigles" (1961), premier album de la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et laverdure", créée en 1959 par Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier
  • dans la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et Laverdure", créée le 29 octobre 1959, dans le numéro 1 du journal "Pilote", par le scénariste belge Jean-Michel Charlier (par ailleurs co-créateur de "Barbe Rouge", "Blueberry", "Buck Danny" et tant d'autres) et le dessinateur français Albert Uderzo (par ailleurs co-créateur, le même jour, de la série de bande dessinée française "Astérix le Gaulois", avec son complice René Goscinny).

Puis reprise par de nombreux dessinateurs :

    • Jijé (1968),
    • Patrick Serres (1982),
    • Al Coutelis (1988),
    • Yvan Fernandez (2002),
    • Renaud Garreta (2005),
    • Frédéric Toublanc (2015)
    • Julien Lepelletier (2015),
    • Sébastien Philippe (2015)
    • et Matthieu Durand (2016).

Les acteurs français Jacques Santi (Michel Tanguy) et Christian Marin (Ernest laverdure), dans le feuilleton télévisé "Les chevaliers du ciel"

Source : wikipedia.org

"L'ADN".

Molécules d'ADN (Acide DésoxyriboNucléique)

Ce sigle désigne l'Acide DésoxyriboNucléique, une macromolécule de plusieurs centimètres de long, présente dans toutes les cellules vivantes.

Elle renferme l'ensemble des informations génétiques, appelé "Génome", permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants.

Et est le support universel de l'information génétique héréditaire.

Source : wikipedia.org

"Une galéjade".

Ce joli substantif féminin utilisé en Provence désigne :

  • une histoire inventée ou exagérée, une plaisanterie, une mystification ; une façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.

On dit par exemple : "Marius m'a raconté que son neveu est devenu quelqu'un d'important à Paris. Mais je pense que c'est encore une galéjade !".

  • et par extension : une chose si peu sérieuse qu'elle est dérisoire.

On dit par exemple : "Ma femme s'est à nouveau embrouillée avec notre voisine de palier pour une simple galéjade !".

Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

On ne dit pas : "De quoi obliger le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, de fermer les bars et restaurants" !

Comme je l'ai entendu, le 14 novembre 2020, sur une chaîne de télévision française d'information en continu.

Mais : "De quoi obliger le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, À fermer les bars et restaurants" !

"Un linceul n'a pas de poches" ou "Les linceuls n'ont pas de poches".

L'expression proverbiale en forme d'idiotisme textile "Un linceul n'a pas de poches" ou "Les linceuls n'ont pas de poche" signifie,  de manière imagée, dans le registre familier : on ne peut rien emporter avec soi lorsque l'on meurt et il n'est donc guère utile de mourir riche, si cela n'est pas pour en faire profiter les autres - et en particulier ses proches - après sa mort.

Elle s'utilise notamment pour commenter de façon ironique le comportement de personnes très âgées ou très malades faisant preuve d'une certaine avarice vis-à-vis des leurs.

La formule"Un linceul n'a pas de poches" a servi de titre au roman états-unien écrit en 1937 par Horace McCoy et publié en France, en 1946, dans la célèbre "Série noire" de Gallimard.

Le roman états-unien "un linceul n'a pas de poches" publié en 1937 par Horace Mac Coy et édité en France, en 1946, dans la Série noire de Gallimard
Le roman états-unien "un linceul n'a pas de poches" publié en 1937 par Horace Mac Coy et édité en France, en 1946, dans la Série noire de Gallimard

Ainsi qu'au film français du même nom, qu'en a tiré en 1974, le réalisateur Jean-Pierre Mocky.

Affiche du film français "Un linceul n'a pas de poches", de Jean-Pierre Mocky (1974, d'après le roman états-unien homonyme, écrit en 1937 par Horace Mac Coy
Affiche française
Affiche belge du film français "Un linceul n'a pas de poches", de Jean-Pierre Mocky (1974, d'après le roman états-unien homonyme, écrit en 1937 par Horace Mac Coy
Affiche belge du même film

Source : wikipedia.org

"Une tartine".

Une tartine de pain beurrée

Ce substantif féminin du langae courant désigne :

  • au sens propre : une tranche de pain sur laquelle on a étalé ("tartiné") du beurre, de la confiture, du miel, de la pâte à tartiner, etc.
  • et au sens figuré, dans le registre familier : un long texte, un long message, un développement banal et ennuyant.

Source : wiktionary.org