"Michel Robin".

Paul Crochet

Michel Robin est un acteur français, né le 13 novembre 1930.

Comme souvent malheureusement avec les acteurs de seconds rôles, vous connaissez très certainement son visage, mais probablement pas son nom.

Pourtant Michel Robin continue de tourner et il a commencé sa carrière au théâtre en 1958 et au cinéma en 1966.

L'acteur français Michel Robin

Théâtre

Au théâtre, Michel Robin a notamment été sociétaire de la Comédie-Française de 1994 à 2009. Et il a reçu le Molière du meilleur second rôle pour "La Traversée de l'hiver" de Yasmina Reza.

Il a suivi les cours de Charles Dullin, puis est entré dans la troupe de Roger Planchon, et dans la compagnie Renaud-Barrault, où il a interprété Samuel Beckett et Bertolt Brecht.

Télévision

Michel Robin a également fait de nombreuses apparitions à la télévision, interprétant notamment le rôle d'Isy dans les huit premières saisons (15 épisodes) de la série "Boulevard du Palais". Et apparaissant régulièrement dans la série "Maigret" ou dans "Les Deschiens" de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff.

Cinéma

Au cinéma, Michel Robin a notamment tourné sous la direction de : André Cayatte, Claude Chabrol, Costa-Gavras, Jacques Deray, Jacques Doillon, Serge Gainsbourg, Diane Kurys, Jean-Pierre Mocky, Jean-Paul Rappeneau, Alain Resnais, Pascal Thomas et Andrzej Zulawski.

Et on a pu le voir dans des films aussi différents que : "Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?" de William Klein (1966), "L'aveu" de Costa-Gavras (1970), "Le mur de l'Atlantique" de Marcel Camus (1970), "les mariés de l'an II" de Jean-Paul Rappeneau (1971), "L'invitation" de Claude Goretta (1972), "L'affaire Dominici" de Claude Bernard-Aubert (1973), "Les aventures de Rabbi Jacob" de Gérard Oury (1973), "Le jouet" de Francis Veber (1976), "L'hôtel de la plage" de Michel Lang (1978), "La Chèvre" de Francis Veber (1981), "Le marginal" de Jacques Deray (1983), ou "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet (2000)  !

Source : wikipedia.org

"L'effet Mandela".

Cette appellation désigne une fausse croyance collective ou un faux souvenir partagé par un certain nombre de personnes.

Origine du nom

Elle doit son nom au fait qu'à la mort de l'homme politique sud-africain Nelson Mandela, en 2013, nombre d’anglo-saxons étaient convaincus qu’il était déjà décédé, trente ans auparavant, dans les années 1980. Et "convaincus" est un doux euphémisme, car des dizaines de milliers de personnes étaient absolument certaines d’avoir vu des reportages à la télévision sur sa mort !

Nous en sommes tous victimes

C'est en effet ce que semble démontrer l'exemple qui suit.

Tout le monde - qu’il ait vu ou non le film d'animation de Walt Disney "Blanche-Neige et les sept nains" - croit savoir comment la reine-sorcière interroge son miroir magique : elle s'adresse à lui en disant "Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?".

Nous sommes bien d’accord ? C’est bien ce qu’elle dit ?

Et bien non : cette formule, que tout le monde répète à l’envi en étant parfaitement convaincu qu’elle a bien été prononcée par cette satanée reine-sorcière, n’a jamais existé que dans notre seule imagination !

La reine Grimhilde n’a jamais prononcé cette formule. En réalité, elle en appelle à son miroir par la formule : "Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ?".

Étonnant n'est-ce pas ?

www.alternativesante.fr

Sur des sujets similaires, je vous recommande mes articles consacrés à : "Le syndrome Bugs Bunny" et "Le syndrome de Brulard".

"Dénigrer".

Ce verbe du langage courant signifie, selon le contexte, :

  • Attaquer la réputation de quelqu'un, le noircir, chercher à le rabaisser,

On dit par exemple : "Lorsque l'on se retrouve plongé au coeur d'un scandale, il ne faut généralement pas attendre longtemps pour que vos adversaires ne commencent à vous dénigrer à tout va.

  • Discréditer, décrier quelque chose,

On dit par exemple : "La plupart des français se plaisent à dénigrer les vins de Californie ou du Chili".

  • Calomnier, parler avec malveillance de quelque chose ou de quelqu'un.

On dit par exemple : "Je déteste que l'on dénigre des personnes absentes".

Source : www.larousse.fr

Pourquoi dire : "Un magnet" ! Et pire encore : "Une magnet" !

Et pas : "Un aimant" ou, idéalement, "Un aimant de frigo" !

Puisque le mot anglais "Magnet" n'est qu'une ellipse lexicale de la locution nominale "Fridge magnet".

"Pierre mac Orlan".

L'écrivain français Pierre Mac Orlan

Il s'agit du nom de plume de l'écrivain français Pierre Dumarchey, né le 26 février 1882 et mort le 27 juin 1970.

Écrivain prolifique, Pierre Mac Orlan est l'auteur d'une oeuvre abondante et variée.

Après avoir - en vain - tenté une carrière dans la peinture, il débute par l'écriture de contes humoristiques.

L'écrivain français Pierre Mac Orlan

Et il écrit, sous son véritable nom de Pierre Dumarchey et sous divers autres noms de plumes, une demi-douzaine de romans érotiques, entre 1905 et 1926.

Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourne vers le registre fantastique et le roman d'aventures.

Et il consacre la dernière partie de sa carrière littéraire à l'écriture de chansons, d'essais et de mémoires.

Au cours de sa jeunesse dans les premières années du XXe siècle, Mac Orlan vit à Montmartre, à Paris (75), où il se lie d'amitié avec Guillaume Apollinaire, Francis Carco et Roland Dorgelès. À la même époque, il séjourne également à Rouen (76), Londres (Grande-Bretagne), Palerme (Sicile) (Italie), Bruges (Belgique), etc. Les souvenirs qu'il conserve de cette période, où ses moyens d'existence sont souvent précaires, lui servent de matériau pour élaborer une oeuvre à forte connotation autobiographique, qui influence entre autres André Malraux, Boris Vian et Raymond Queneau.

Témoin attentif de son temps, fasciné par les techniques modernes et les nouveaux moyens de communication, mais se tenant - autant que faire se pouvait - à distance des vicissitudes de l'histoire, Pierre Mac Orlan forge la notion de "fantastique social" afin de définir ce qui lui apparaît comme étant l'envers trouble et mystérieux de son époque.

Les amateurs de Jean Gabin lui doivent au moins deux grands films, adaptés de ses romans du même nom, : "La bandera" de Julien Duvivier (1935) et "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938).

Affiche du film français "La bandera" de Julien Duvivier (1935)Affiche du film français "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938)

Source : wikipedia.org

"Paul Crauchet".

Paul Crochet

Paul Crauchet est un acteur français, né le 14 juillet 1920 et mort le 19 décembre 2012.

Théâtre

Il se découvre une passion pour le théâtre à l'âge de 23 ans et suit les cours de Charles Dullin durant 3 ans à partir de 1947. Il débute sur scène en 1949 dans la Compagnie Reybaz et travaille ensuite au TNP (Théâtre National Populaire) avec Jean Vilar.

Cinéma

Il apparaît au cinéma en 1959 dans le premier film d'Éric Rohmer, "Le Signe du Lion", puis en 1962 dans "La Guerre des boutons" d'Yves Robert. Mais c'est dans "Les Grandes Gueules "de Robert Enrico, en 1965, qu'il se fait véritablement remarquer.

S'ensuit une très longue carrière au cours de laquelle il travaille avec des réalisateurs comme Alain Resnais, René Clément, Jacques Deray, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Yves Robert ou José Giovanni.

Pendant la guerre d'Algérie, Paul Crauchet participe au réseau Jeanson de soutien au FLN. Arrêté le 1er mars 1960, il est incarcéré durant sept mois avant d'être relaxé, faute de preuves, au cours du retentissant procès Jeanson.

Le grand public ne connaissait malheureusement souvent pas son nom, bien que sa silhouette et sa présence lui soit familières, au regard du grand nombre de films dans lesquels il apparaissait.

Sa grande période se situe entre 1965 et 1980, années durant lesquelles il a participé à un grand nombre de films classiques du cinéma français - souvent aux côtés des plus grandes vedettes du moment - au premier rang desquels :

  • "La guerre des boutons" (1962), "La gloire de mon père" (1990) et "Le château de ma mère" (1990), d'Yves Robert,
  • "La Guerre est finie" (1966) d'Alain Resnais,
  • Paris brûle-t-il ?" (1966) de René Clément,
  • "Les Grandes Gueules" (1965), "Les aventuriers" (1967), "L'Armée des ombres" (1969), "Dernier domicile connu" (1970) et "Un papillon sur l'épaule" (1978), aux côtés de Lino Ventura,
  • "La Piscine" (1969), "Le Cercle rouge" (1970), "Un flic" (1972), "Les Granges brûlées" (1973), "Flic story" (1975) et "Attention, les enfants regardent" (1978), aux côtés d'Alain Delon,
  • ou "L'Affaire Dominici" (1972), aux côtés de Jean Gabin.

Source : wikipedia.org

"À la maison."

Cette locution adverbiale qui doit probablement interloquer de nombreux étrangers signifie très simplement "Chez soi" ; et cela même si l'on habite en appartement, dans une caravane ou sur une péniche !

On dit par exemple : "J'aime rester à la maison le soir et lire un bon roman, plutôt que de sortir".

"Un caravansérail".

Ce très joli mot peut désigner, selon le contexte, :

  • En Orient ou au Maghreb, une vaste cour entourée de bâtiments où les caravanes de marchands font halte, une sorte d'équivalent aux relais de poste européens d'autrefois,
  • mais également, par extension, dans le registre familier, un lieu d'échange très animé, fréquenté par des gens de toute provenance.