"L'IMC" ou "Indice de Masse Corporelle".

L'indice de masse corporelle est un indicateur plus fiable que le poids pour évaluer la corpulence. Car le poids seul ne suffit pas à diagnostiquer une obésité, un surpoids ou une maigreur excessive : ce n'est pas la même chose que de faire 90 kilos selon que l'on mesure 1,65 m ou 1,90 m !

Il se calcule en divisant le poids par la taille au carré.

Par exemple : 90 (kilos) / 1,9 (mètre) X 1,9 (mètre) = 24,93      Soit une corpulence normale

L'OMS a défini cet indice comme le standard permettant d'identifier les problèmes de poids.

Il est considéré comme une méthode fiable pour les femmes et hommes adultes de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes enceintes ou allaitantes, les seniors, les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées.

L'interprétation de l'IMC se fait selon les critères définis par l'OMS :

  • moins de 16,5 :   Dénutrition
  • de 16,5 à 18,5 :   Maigreur
  • de 18,5 à 25 :      Corpulence normale
  • de 25 à 30 :         Surpoids
  • de 30 à 35 :         Obésité modérée
  • de 35 à 40 :         Obésité sévère
  • plus de 40 :         Obésité morbide
  • plus de 50 :         Obsésité massive

Je pense cependant qu'il s'agit là d'une gigantesque fumisterie :

  • d'abord, où a-t-on vu qu'un homme de 58 kg pour 1,77 m (IMC de 18,5) avait une corpulence normale ? Pour moi, sauf exception, il s'agit plutôt d'un malheureux à la limite de la sous-nutrition.
  • ensuite, comment peut-on ne pas prendre en compte la morphologie spécifique des individus ?

À titre personnel en effet, mesurant 1,77 m, mon poids idéal devrait se situer entre 58 et 78 kg.

Et ce, alors même que les os de mes poignets (ulna + radius) mesurent 7 cm de large et que j'ai une largeur d'épaule de plus de 60 cm !

De ce fait, la seule fois de ma vie où j'ai atteint le poids de 78 kg (qui me situait pourtant théoriquement à la limite du surpoids selon l'OMS), en 1986, j'étais presque cadavérique, m'habillant en 36, pouvant enfoncer le plat de mes mains d'au moins 5 cm entre chacune de mes côtes et devant régulièrement protester pour que les force de l'ordre parisiennes ne m'embarquent pas à l'Hôtel-Dieu, affolées qu'elles étaient de me croire atteint du SIDA !

www.doctissimo.fr

"La déconcentration de proximité".

Cette formule grotesque utilisée par le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, dans son discours du juillet 2018 aux cadres de son ministère, aurait autrefois été qualifiée d'exil intérieur...

Le jovial petit farfadet à lunettes de Bercy, transfuge des Républicains, envisage en effet de "réimplanter dans les régions une partie des services qui sont actuellement en Île-de-France et, dans les territoires ruraux et périurbains, ceux qui sont dans les métropoles, afin de favoriser les territoires les plus désertés par les services publics".

J'imagine avec délice la tête des hauts fonctionnaires des Finances à l'idée de partir s'installer dans la Creuse (23) ou en Ariège (09) !

 

"Un Flash-Ball".

"Flash-Ball" est la marque d'un produit commercialisé par le vénérable fabricant stéphanois Vernet-Carron.

Il s'agit d'un LBD ou "Lanceur de Balle de Défense", une arme sublétale ou provoquant une incapacité immédiate et temporaire, utilisée par les forces de l'ordre françaises depuis 2002.

Un LBD utilise des projectiles conçus pour se déformer et s'écraser à l’impact, limitant ainsi le risque de pénétration dans le corps. Mais avec une puissance d’arrêt importante, apte à dissuader ou arrêter un individu.

Les manifestations de "gilets jaunes" de 2018-2019 ont malheureusement rappelé que ce type d'armes pouvait occasionner de sévères effets traumatiques à courte distance.

Voir également mon article : "On ne dit pas : "Certains manifestants ont perdu la vision d'un oeil".

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"Un LBD".

Ce sigle désigne un "Lanceur de Balle de Défense", une arme sublétale ou provoquant une incapacité immédiate et temporaire, utilisée par les forces de l'ordre françaises depuis 2002 et précédemment connue sous le nom de "Flash-Ball", du nom de la marque du produit commercialisé par le vénérable fabricant stéphanois Verney-Carron.

Le LBD utilise des projectiles conçus pour se déformer et s'écraser à l’impact, limitant ainsi le risque de pénétration dans le corps. Mais avec une puissance d’arrêt importante, apte à dissuader ou arrêter un individu. Les manifestations de "gilets jaunes" de 2018-2019 ont malheureusement rappelé que ce type d'armes pouvait occasionner de sévères effets traumatiques à courte distance.

Voir également mon article : "On ne dit pas : "Certains manifestants ont perdu la vision d'un oeil".

"Sublétal" ou "Sublétale".

Cet adjectif, d'apparence relativement anodine pour qui ignore la signification précise de l'adjectif "Létal", utilisé dans la terminologie de l'administration française pour qualifier les LBD, signifie pourtant : "Presque létal(e), quasiment mortel(le)" !

"L'atterrissage", "L'atterrage" et "L'atterrissement".

Ces trois substantifs masculins paronymes ont des significations fort différentes.

  • l'"Atterrissage", c'est, au sens étymologique, le fait de rejoindre la terre ferme.

Le terme recouvre cependant des notions différentes suivant qu'il est employé dans le domaine maritime ou aéronautique.

    • en navigation maritime, c'est le moment où, sur un navire venant du large, le navigateur aperçoit la terre (visuellement ou au radar) et identifie la côte qui se présente à lui grâce à des amers caractéristiques. Cette identification lui permet d'effectuer un point par relèvements optiques ou par distances radar, et donc de recaler son estime. L'adoption d'un premier point sûr manifeste l'atterrissage : on dit que le navire a "atterri".

L'atterrissage est facilité par le choix d'une route arrivant sur une côte facilement identifiable, un relief caractéristique, le feu d'un phare, etc.

Naturellement l'apparition des systèmes de positionnement par satellites a largement réduit l'importance et la signification de l'atterrissage.

 L'atterrissage d'un avion   Atterrissage d'un oiseau

    • Pour un aéronef ou pour un animal, l'atterrissage est la phase finale du vol, à l'issue de la procédure d'approche, et pendant laquelle il se pose sur le sol.

Au début de l'histoire de l'aviation, le terme employé était la "prise de terrain", expression toujours utilisée de nos jours en parapente.

  • l'"Atterrage" est le terme décrivant l'abord des côtes, c'est-à-dire l'ensemble des points particuliers et des amers permettant de reconnaître une côte ou les approches d'un port depuis le large.

Un atterrissement

  • tandis que l'"Atterrissement" ou "Alluvionnement" est un terme géologique et de droit désignant un amas de terre formé par sédimentation le long d'un rivage ou d'une rive, à mesure que la mer ou les fleuves apportent vase et limon.

On dit ainsi qu'une prairie s'accroît "par atterrissements".

Source : wikipedia.org

"Un postambule".

Ce mot peut voir deux significations différentes :

  • Il s'agit principalement de la notule qui termine un texte. Son quasi-synonyme "Postface" est plus couramment employé. De même que son antonyme "Préambule".
  • ou, en informatique, code de programmation qui termine un programme ou un sous programme.

"Le suspense".

Ce mot anglais désigne repris en français désigne :

  • le sentiment d'attente angoissée que peut éprouver un lecteur, un spectateur ou un auditeur parvenu à un moment décisif de l'action et tenu en haleine sur le dénouement de celle-ci,
  • ou, par métonymie, :
    • le procédé dramatique utilisé par un réalisateur ou un auteur pour tenir en haleine le lecteur, le spectateur ou l'auditeur,
    • ou un passage particulièrement haletant d'une œuvre littéraire, dramatique ou cinématographique.

"Le thriller".

Ce mot anglais - de l'anglais "To Thrill" : "Frémir" - désigne un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue.

Il s'agit d'un genre est très utilisé dans le roman policier, le cinéma ou la télévision et il se subdivise en de nombreux sous-genres, chacun possédant ses propres codes.

Source : wikipedia.org

"Une PPT" ou "Une Personne de Petite Taille".

On désigne ainsi, désormais, ceux que l'on appelait tout simplement, il y a peu, des "Nains", un terme ne comportant pourtant, à mon sens, aucune connotation péjorative.

Le "nanisme" est du reste une maladie, tout comme le "Gigantisme".

Il existe en revanche des personnes très petites, dont la taille, une fois devenus adultes, ne dépasse pas celle d'un garçonnet ou d'une fillette. Et ces personnes là sont de réelles "PPT" ou "Personnes de Petite Taille" !

Je note également que - comme souvent - les pauvres plantes "naines" et animaux "nains" ne sont pas concernés par cette nouvelle appellation, puisque - à ma connaissance - on continue de parler de "Cactus nains" ou d'"Hippopotames nains"...

Personnellement, je ne suis même pas certain que les personnes concernées - les nains et naines atteints de nanisme - aient réellement été demandeuses de ce changement de vocable...

Cela me fait très fortement penser à ces départements que l'on s'est cru obligé de rebaptiser parce qu'ils comportaient des adjectifs tels que "Basses" ou "Inférieure", jugés - là encore -péjoratifs !