"Le front de mer".

Front de mer de la Baule-Escoublac (44)

On appelle ainsi une avenue ou voie aménagée en bordure de mer afin que les piétons puissent y circuler.

www.linternaute.fr

Pourquoi dire : "Ce joueur a un bon jump" et encore moins "Il lui a manqué un p'tit peu d'jump" ?

Le journaliste sportif français Dave Appadoo

Comme a pu le déclarer, le 7 avril 2020, le journaliste sportif français Dave Appadoo, dans l'émission "La grande soirée", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas : "Ce joueur a une bonne détente" ou "Il a manqué de détente !".

Parce que Dave Appadoo est coutumier du fait et accumule anglicismes et fautes de grammaire lors de ses interventions dans cette émission que je suis régulièrement, je lui décerne monlabel de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

"La prétérition" ou "La paralipse"

J'aime beaucoup cette figure de style consistant à attirer l'attention sur une chose, en en parlant après avoir annoncé... que l'on n'allait pas en parler !

Elle permet de ne pas prendre l'entière responsabilité de ses propos et se reconnaît à l'emploi de formules particulières d'introduction du type "Dois-je vous rappeler que..." ou "Est-il nécessaire de vous préciser que...".

Il s'agit d'une figure de rhétorique par excellence, en ce qu'elle influence l'attitude de l'interlocuteur ; elle éveille son attention, ou attise sa curiosité, commente un raisonnement.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un tennis elbow" ?

"L'épicondylite", également appelée "Tendinite du bras" ou "Tennis elbow"

Et pas : "Une épicondylite" ou "Une tendinite du coude" !

Il s'agit d'une affection douloureuse résultant d'une inflammation des tendons reliant la main au coude et servant à la flexion du poignet, appelés "tendons épicondyliens".

L’épicondyle est en effet le petit relief osseux de l’humérus (os du bras) situé au niveau de la partie externe de l’articulation du coude. Elle permet l’insertion de certains muscles qui servent à étendre les doigts, tendre le poignet et faire tourner l’avant-bras de façon à ce que la paume de la main soit visible.

Anatomie du coude et visualisation des tendons en cause dans "L'épicondylite", également appelée "Tendinite du bras" ou "Tennis elbow"

Une épicondylite est en réalité une tendinite du bras qui se caractérise par des douleurs du coude. Elle est provoquée par l’atteinte des muscles et plus particulièrement des tendons permettant de les fixer sur l’épicondyle. Les tendons sont constitués de fibres solides non étirables, lesquelles, si elles subissent des contraintes trop importantes ou des chocs soudains, peuvent se déchirer. Les épicondylites sont actuellement expliquées par des micro-déchirures des tendons. En effet, les symptômes surviennent après une mobilisation importante et/ou répétée du bras, la douleur au niveau du coude étant réveillée par la mise en tension ou la rotation du poignet, ainsi que par la répétition de mauvais gestes du bras et de la main.

Cette affection est classée dans les troubles dits musculo-squelettiques (TMS), un ensemble de pathologies affectant les muscles, les tendons ou les nerfs rendant impossible la réalisation de certains mouvements. Une prise en charge adaptée permet d’en limiter l’évolution. L’atteinte du coude représente 19% des cas de TMS affectant les membres supérieurs. Contre 45% pour l’atteinte du poignet, qui reste la pathologie la plus fréquente et détient la première place.

Chaque année, en France, l’épicondylite concerne 1 à 3% des adultes. Elle touche plus volontiers les personnes entre 40 ans et 60 ans et représente 80% des pathologies liées au coude. La fréquence de cette affection s’est par ailleurs accrue ces dernières années dans la population française, avec une augmentation de 20% du nombre de cas entre 1995 et 2005.

Dans de rares cas, les douleurs du coude sont attribuées à une épitrochléite, une affection semblable à l’épicondylite à la différence qu’elle touche l’épitrochlée (relief osseux de la face interne du bras).

Sources : www.santemagazine.fr et xww.sante-sur-le-net.com

"L'ignition".

Ce mot désigne :

  • en chimie : l'état des corps en combustion,
  • en physique :
    • l'état d’un métal ou d’un autre corps chauffé jusqu’à ce qu’il devienne rouge.
    • Ou l'action de le porter dans cet état.
  • dans le nucléaire : l'état de fusion d’un plasma dans lequel l’énergie produite est suffisante pour que la réaction soit capable de s’auto-entretenir.

Source : wiktionary.org

"Le triangle du feu".

Triangle du feu

La réaction chimique de la combustion ne peut se produire que si l'on réunit trois éléments :

  • un combustible (par exemple du bois),
  • un comburant (par exemple l'oxygène),
  • une énergie d'activation en quantités suffisantes (par exemple le vent).

C'est la raison pour laquelle on parle de "Triangle du feu".

"Idoine".

Cet adjectif, que j'utilise volontiers, désigne :

  • ce qui est approprié, convient parfaitement.

Par exemple : "Pour accompagner un plat, mieux vaut choisir le vin idoine".

Ou : "Utilisons le verbe idoine" et "Utilisons le terme idoine", titres de deux des collections d'articles de J'aime les mots.

  • mais également, en droit, ce qui est propre à quelque chose.

Par exemple : "Entamer une procédure requiert de s'adresser à la juridiction idoine".