"SDIS", "SDMIS" et "SIS".

Un Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) est un établissement public à caractère administratif gérant les sapeurs-pompiers au niveau d'un département.

Chaque SDIS est désigné en lui ajoutant le numéro de son département : le SDIS-38 est ainsi en charge de l'Isère.

Il est placé sous la double autorité du président du Conseil d'Administration (CASDIS pour CA du SDIS) pour l'emploi, et sous l'autorité des maires ou du préfet agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police.

  • L'ancien SDIS-69 (Rhône) est appelé depuis 2015 le SDMIS (Service Départemental-Métropolitain d’Incendie et de Secours), car il couvre la circonscription départementale du Rhône, comprenant le département du Rhône et la métropole de Lyon.
  • Paris (75) et la petite couronne (Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94) étant défendus par les militaires de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris), il n'y a pas de SDIS dans ces départements.
  • Le SDIS-13 (Bouches-du-Rhône) cohabite avec les militaires du BMPM (Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille qui a les mêmes prérogatives qu'un SDIS sur la commune de Marseille, l'aéroport de Marignane et le port de Marseille-Fos.
  • Enfin, avec la réforme instaurant la collectivité territoriale unique de Corse, les SDIS 2A et 2B sont renommés respectivement SIS (Service d'Incendie et de Secours) 2A et 2B, tout en gardant leur champ d'action.

Un "SIS".

Ce rétroacronyme peut désigner, selon les cas,

  • ou un Secteur d'Information sur les Sols, c'est à dire un terrain où l'État a connaissance d'une pollution des sols justifiant, notamment en cas de changement d’usage, la réalisation d’études de sols et la mise en place de mesures de gestion de la pollution pour préserver la santé et l’environnement.

Cela, afin d'améliorer l'information du public et de garantir l’absence de risque sanitaire et environnemental par l’encadrement des constructions.

"Un mot-valise".

Il s'agit d'un mot formé par la fusion d'au moins deux mots, l'un d'entre eux au moins y apparaissant tronqué par apocope ("Dircab" : "Directeur" et "cabinet"), aphérèse ("Avionique" : "Avion" et "électronique") ou les deux ("Alicament" : "Aliment" et "médicament").

On parle également d'"Amalgame lexical", de "Mot-centaure", de "Mot-gigogne", de "Mot porte-manteau" ou de "Mot-tiroir".

"L'aigle de Kawele", "Le léopard du Zaïre" et "Le léopard de Kinshasa".

Mobutu Sese Seko

Ces trois surnoms désignaient l'homme politique africain Mobutu Sese Seko.

"Un exsudat".

Ce mot, qui se prononce "ekssuda", signifie, selon le contexte, :

  • en médecine, un liquide organique qui suinte au niveau d'une surface enflammée,
  • et, en botanique, un liquide suintant d'un végétal.

"Le CC", "Le C.civ." ou "Le C. Civ.".

Code civil 2020

Ce sigle et ces deux abréviations désignent le "Code civil des français", appelé usuellement, par ellipse, "Code civil", ou encore "Code Napoléon" ou "Code napoléonien".

Il regroupe les lois relatives au droit civil français, c’est-à-dire l'ensemble des règles déterminant le statut :

  • des personnes (livre Ier),
  • celui des biens (livre II),
  • et celui des relations entre les personnes privées (livres III et IV).

Le Code civil des français constitue le statut des personnes de nationalité française, de leurs familles et de leurs relations (excepté pour les Français habitant en Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna qui, en vertu de l'article 75 de la Constitution de 1958, n'ont pas opté pour le statut de droit commun et continuent donc de posséder le statut civil coutumier).

Ce texte a été beaucoup modifié depuis la IIIe République mais reste, aujourd'hui encore, le fondement du droit civil français et, plus largement, de tout le droit français. Le doyen Jean Carbonnier disait ainsi du Code civil qu'il est "la constitution civile des Français".

Il a inspiré le système juridique de nombreux pays, soit sous forme d'adoption directe, soit sous la forme d'une influence assez forte.

Source : wikipedia.org

"Les voies aériennes supérieures" et "Les voies aériennes inférieures".

Voies aériennes supérieures et inférieures

Il s'agit dans les deux cas de voies respiratoires.

  • Les voies aériennes supérieures sont extrathoraciques et se composent du nez, des fosses nasales, de la bouche, du pharynx (carrefour aérodigestif) et du larynx, dans la gorge. Elles vont donc du nez jusqu'au haut de la trachée,
  • tandis que les voies aériennes inférieures sont thoraciques et vont de la trachée jusqu'aux alvéoles.

"ORL".

Ce sigle signifie, selon le contexte, :

  • Oto-Rhino-Laryngologie, une spécialité médicale étudiant les affections de la "sphère" oreilles-nez-gorge-larynx ou "Voies aériennes supérieures",
  • Oto-Rhino-Laryngologiste, le nom du médecin spécialisé dans cette discipline,
  • Oto-Rhino-Laryngologique, l'adjectif relatif à cette discipline.

"Le camphre" et "L'huile essentielle de camphrier".

Huile-essentielle-de-camphrier

L'huile essentielle de camphrier est une substance blanche transparente, d'une saveur amère, chaude et piquante.

Elle tire ses propriétés du camphre, un composé organique solide issu du camphrier ou "Arbre à camphre", une valeur sûre de l'aromathérapie utilisée depuis des siècles en Chine pour l'élaboration du célèbre "Baume du tigre".

Elle est réputée pour ses nombreuses qualités, et la liste des propriétés thérapeutiques qui lui sont associées est immense :

  • analgésique,
  • anti-inflammatoire,
  • cicatrisante,
  • décontractante,
  • stimulante respiratoire et cardiaque,
  • tonique cardiaque et générale.

Principalement utilisée en médecine et en usage externe pour la peau, elle est bien connue des préparateurs sportifs et des athlètes, dont les vestiaires sont souvent, envahis par son odeur vive et pénétrante.

Source : www.doctissimo.fr