"Épigé" ou "Épigée" et "Hypogé" ou "Hypogée".

Ces deux adjectifs désignent, en botanique :

  • ce qui vit et croît à la surface de la terre, au-dessus du sol ("Épigé" ou "Épigée"),
  • ou au contraire sous-terre, de manière souterraine, en sous-sol ("Hypogé" ou "Hypogée").

Voir mon article spécifique sur "Une hypogée".

"La RDC", "La RD Congo" ou "La République Démocratique du Congo".

Carte de la RDC (République Démocratique du Congo)

Il s'agit de l'ancien Congo belge, devenu indépendant le 30 juin 1960.

Et que l'on a appelé "Zaïre" de 1971 à 1997.

On le surnomme communément, depuis 1966, "Congo-Kinshasa", du nom de sa capitale (l'ancienne Léopoldville), par opposition à la République du Congo (l'ancien "Congo français"), elle-même surnommée "Congo-Brazzaville", du nom de sa capitale politique.

Ce pays d'Afrique centrale est un véritable géant géopolitique, avec ses 82 millions d'habitants, le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique, ainsi que le pays francophone le plus peuplé.

Et le 11e plus vaste pays du monde, avec ses 2,34 millions de kilomètres carrés.

La RDC partage ses frontières avec :

  • la République centrafricaine et le Soudan du Sud au Nord,
  • l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’Est,
  • et la Zambie et l’Angola au Sud.

Source : wikipedia.org

"Bibi", "Bicrave" ou "Bicraver", "La bibi" ou "La bicrave" et "Un bibi" ou "Un bicrave".

Ces affreux mots relevant du registre argotique nous viennent de l'argot romani, parlé par les Gitans.

Et ils signifient respectivement :

  • "Bibi", "Bicrave", "Bicraver" : vendre et notamment vendre de la drogue, des produits illicites, dopants ou stupéfiants,
  • "La bibi" ou "La bicrave" : la vente et notamment la vente de drogue, de produits illicites, dopants ou stupéfiants,
  • et "Un bibi" ou "Un bicrave" : un vendeur et notamment un vendeur de drogue, de produits illicites, dopants ou stupéfiants.

Sources : wiktionary.org et photo.neonmag.fr

"L'ange bleu" ou "La blonde Vénus".

L'actrice allemande Marlene Dietrich

Il s'agit des surnoms de la chanteuse et actrice allemande naturalisée américaine Marlene Dietrich, tirés des titres de deux des sept films tournés avec son pygmalion, le réalisateur austro-américain Josef von Sternberg : "L'ange bleu" en 1930 et "Blonde Vénus" en 1932.

Son rôle dans le film "Le grand alibi" (1950) lui vaut d'appartenir à la grande famille des "blondes hitchcockiennes".

"La petite fiancée de la France".

Il s'agit du surnom de deux femmes françaises :

L'actrice française Dany Robin, dans "L'étau".

  • il fut d'abord, durant l'après-guerre, celui de l'actrice française Dany Robin, née le 14 avril 1927 et morte le 25 mai 1995.

Devenue l'une des principales vedettes féminines des années 1950, elle passe de l'emploi d'"ingénue" à celui de la Parisienne coquine.

Premier rôle féminin de "L'Étau" (1969), elle est considérée comme la dernière grande "blonde hitchcockienne" de l'histoire du cinéma.

La championne d'athlétisme française Colette Besson

  • puis, après sa médaille d'or sur 400 mètres aux Jeux Olympiques de Mexico, le 16 octobre 1968, de la championne d'athlétisme française Colette Besson, née le le 7 avril 1946 et décédée le 9 août 2005.

L'écrivain français Antoine Blondin, qui l'avait surnommée ainsi, lui avait également attribué le surnom de "La cavale brune".

Source : wikipedia.org

"Le politiquement correct".

Cette locution, de plus en plus utilisée depuis le tournant du XXIe siècle, est un simple décalque de la forme américaine "Politically Correct" ou "Political Correctness" ("PC" pour les intimes).

Elle désigne, principalement pour la dénoncer, la pratique des responsables politiques ou économiques et des organes d'information, consistant à policer excessivement ou modifier des formulations parce qu'elles pourraient heurter certaines catégories de population, notamment en matière d'ethnies, de cultures, de religions, de sexes, d'infirmités, de classes sociales ou de préférences sexuelles. 

Pour ce faire, ils usent et abusent de périphrases, circonlocutions, euphémismes et autres litotes.

On nous parle ainsi désormais de "Handicapés" voire de "Personnes à Mobilité Réduite" (PMR), de "Non-voyants" et de "Personnes de Petite Taille" (PPT) ; comme si la situation des "Infirmes" ou "Invalides", "Aveugles" et autres "Nains" s'était sensiblement améliorée !

Je suis - vous l'aurez compris - un farouche adversaire de cette façon de ne plus dire les choses, que je dénonce régulièrement dans ma collection consacrée à la "novlangue"".

"Hitchcockien" ou "Hitchcockienne".

Le réalisateur britannique Alfred Hitchcock

Cet adjectif peut avoir plusieurs significations :

  • et se dit notamment d'une œuvre de fiction ou d'une situation dont l'intrigue présente une tension intense.

On parle ainsi de "Suspense hitchcockien".

  • ou d'un héros ou d'une héroïne de fiction ayant des points communs marquants avec ceux d'Alfred Hitchcock.

On parle ainsi de "Blonde hitchcockienne".

Pourquoi dire : ""Fact checker", "Un fact checker" et "Le fact checking" ?

Et pas : "Vérifier les faits", "Un vérificateur de faits" et "La vérification des faits" !

Il s'agit en effet d'une technique consistant :

  • d'une part à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l'exactitude des chiffres présentés dans les organes d'information par des personnalités politiques et des experts,
  • d'autre part à évaluer le niveau d'objectivité des organes d'information eux-mêmes dans leur traitement de l'information.

Cette notion est apparue aux États-Unis d'Amérique dans les années 1990.

Elle est mise en pratique par des journalistes d'investigation dans le cadre de leur profession et s'est démocratisée grâce à des logiciels aidant les particuliers à vérifier les faits.

Elle s'est même automatisée avec l'apparition, en 2013, de robots conçus pour la pratiquer sans intervention humaine.

Et les réseaux sociaux Facebook et Twitter eux-mêmes y recourent depuis 2016, afin de contrecarrer les bidonnages, trollages et autres canulars, de plus en plus fréquents parmi les messages de leurs abonnés.

Source : wikipedia.org

"Le maître du suspense".

Il s'agit du surnom du réalisateur britannique Alfred Hitchcock, né le 13 août 1899 et mort le 29 avril 1980, peu de temps après avoir été anobli.

Nous lui devons 53 longs métrages, réalisés au cours d'une éblouissante carrière de 60 années, effectuée tant en Angleterre qu'aux États-Unis d'Amérique.

Tant par leur succès public que par leur réception et leur postérité critiques, certains d'entre eux comptent parmi les plus importants du septième art : "Les 39 marches", "Fenêtre sur cour", "Sueurs froides" ("Vertigo"), "La mort aux trousses", "Psychose" et "Les oiseaux", pour n'en citer que quelques uns.

Doué d'un sens aigu de l'autopromotion, notamment au travers de ses caméos, Hitchcock, interprète de son propre personnage, demeure l'une des personnalités du XXe siècle les plus reconnaissables et les plus connues à travers le monde.

Il est considéré comme l'un des réalisateurs les plus influents sur le plan stylistique.

Pionnier de nombreuses techniques dans le genre du "Thriller", il a installé les notions de "Suspense" et de "MacGuffin" dans l'univers du cinéma.

Et la "blonde hitchcockienne" est devenu l'un des archétypes du septième art.

Source : wikipedia.org

"Un Macguffin".

Il s'agit d'un prétexte au développement d'un scénario.

C'est souvent un objet matériel et il demeure généralement mystérieux au cours de la diégèse, sa description étant vague et sans importance.

L'objet lui-même n'est que rarement utilisé, seule sa récupération compte.

Le MacGuffin n'est cependant pas toujours un objet : il peut aussi s'agir d'un secret qui motive les méchants (mais pas nécessairement le protagoniste) et qui est de peu d'intérêt pour le spectateur, car celui-ci ne doute pas que les méchants ont d'excellentes raisons de mettre le protagoniste dans l'embarras.

Le principe date des débuts du cinéma mais l'expression est associée au réalisateur britannique Alfred Hitchcock, qui l'a redéfinie, popularisée et mise en pratique dans plusieurs de ses films.

Il a ainsi déclaré, lors d'une conférence donnée en 1939 à l'université Columbia, : "Au studio, nous appelons ça le MacGuffin. C'est l'élément moteur qui apparaît dans n'importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c'est presque toujours le collier, et dans les histoires d'espionnage, c'est fatalement le document".

Il emploie ce concept à maintes reprises dans ses films : par exemple les formules secrètes des "39 marches", l'uranium dans les bouteilles de vin dans "Les enchaînés" la somme d'argent volée dans "Psychose" et "pas de printemps pour Marnie", le couple d'inséparables dans "Les oiseaux" ou bien les bijoux dans "la main au collet".

Pour Hitchcock lui-même, son meilleur MacGuffin était celui de "La mort aux trousses" car les "secrets du gouvernement" dont il est question durant tout le film n'existent même pas sous la forme de documents : ils restent une pure abstraction.

Dans son œuvre, le MacGuffin et les convoitises qu'il suscite entraînent les héros dans moult péripéties, si bien que l'élément lui-même perd de son importance et est vite oublié.

Source : wikipedia.org

"Un échevin".

  • Il s'agit, au Nord de la France, au Moyen Âge, d'un magistrat, nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses terres.
  • Dans certaines régions il est également, sous l'Ancien Régime, un magistrat communal équivalent à l'actuel titre de conseiller municipal,
  • comme c'est le cas, de nos jours, en Belgique,les échevins sont des élus adjoints au bourgmestre, équivalant en France d'"adjoints au maire".
  • Aux Pays-Bas, les "Wethouders", formant avec le bourgmestre le corps exécutif d'une commune, sont souvent mentionnés en français en tant qu'"échevins".

Source : wikipedia.org

"Un bourgmestre".

Il s'agit, en Belgique, du détenteur du pouvoir exécutif au niveau communal ainsi que du représentant du gouvernement dans la commune, nommé pour la durée du conseil communal, c'est-à-dire six ans.

Ce titre est également utilisé en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Hongrie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Pologne, au Liechtenstein et en RDC (République Démocratique du Congo). Et il fut porté par le chef de l'État de la République de Mulhouse (68) avant sa réunion à la République française, le 15 mars 1798.

Il correspond à celui de "Maire" en France et au Canada, ou à celui de "Syndic", de "Maire" ou de "Président de commune" en Suisse.

Le mot "Bourgmestre" vient de l'allemand "Bürgermeister", terme composé de "Bürger" (bourgeois, citoyen) et "Meister" (Maître), qui signifie "Maître des bourgeois".

C'est le terme utilisé en Allemagne, en Autriche, en Belgique germanophone et au Luxembourg.

Tandis qu'en néerlandais, en Belgique flamande comme aux Pays-Bas, c'est "Burgemeester".

Source : wikipedia.org