"Emballage" et "Emballement".

Ces deux termes peuvent être synonymes lorsqu'il s'agit de qualifier l'action d'emballer un objet ou un produit.

  • Toutefois, l'"emballage", c'est également, :
    • par métonymie, ce qui sert à emballer un objet ou un produit,

On parle par exemple d'"Emballage consigné".

    • une rafle de police, dans le registre argotique,
    • et une accélération brutale et désordonnée des coureurs cyclistes au moment du sprint.
  • tandis que l'"emballement" désigne, :
    • par analogie, le régime trop élevé d'un moteur ou d'une machine qui s'emballe,
    • ou, au sens figuré, le fait de s'emballer pour quelqu'un ou quelque chose, de se laisser aller à l'enthousiasme, synonyme d'inclination puissante, de passion ou de coup de foudre. 

Source : www.cnrtl.fr

Ne dites pas : "Le cockpit" !

Cockpit

Mais : "La cabine de pilotage" ou "Le poste de pilotage" !

Puisqu'il s'agit de l'espace réservé au pilote, à son copilote et, parfois, au mécanicien de bord dans un avion.

"L'adénopathie cervicale tuberculeuse chronique".

Il s'agit tout simplement du vocable médical désignant ce que l'on appelait autrefois, dans le langage courant, "les écrouelles".

Cette maladie d’origine tuberculeuse provoquait des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou, que les rois de France et d'Angleterre, du Moyen Âge au XIXe siècle étaient réputés pouvoir guérir par simple contact, en vertu de leur pouvoir thaumaturge.

Ne dites pas : "Le socialwashing" !

Mais : "L'habillage social" !

Cette pratique consiste en effet à masquer de mauvaises pratiques internes managériales et de mauvaises conditions de travail, par exemple derrière des services aux salariés (du gestion du stress, sophrologie, infrastructures de détente, etc.) sur lesquels l'entreprise communique, sans pour autant adopter une réelle démarche de prévention.

Sur le même sujet, voir également mon article "C'est le printemps ! Tout le monde fait sa grande lessive !".

Ne dites pas : "Le greenwashing" !

Mais : "L'écoblanchiment" ou "Le verdissage" !

Il s'agit d'un procédé de mercatique ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse.

Cette stratégie consiste à mettre en avant des arguments écologiques pour se forger auprès du public une image écoresponsable, alors que la réalité des faits ne correspond pas, ou insuffisamment, à la teneur explicite ou implicite des messages diffusés.

Le terme a été créé au début des années 1990 par des ONG soucieuses de dénoncer certaines pratiques des grands groupes industriels, puis popularisé au cours des années 2000, qui ont vu une expansion notable du procédé.

Sur le même sujet, voir également mon article "C'est le printemps ! Tout le monde fait sa grande lessive !".

Source : wikipedia.org et e-rse.net

Ces "pumas" argentins qui sont en réalité des "jaguars" !

Depuis 1965, on surnomme en effet "les Pumas" l'équipe nationale de rugby à XV d'Argentine, créée en 1910 et considérée comme la meilleure équipe d'Amérique.

Une mauvaise interprétation d'un ou plusieurs journalistes est cependant à l'origine de cette erreur. Car les joueurs argentins auraient dû être surnommés "Les Jaguars" !

Et pourtant, ce surnom colle depuis 1965 à la peau des Sud-Américains, qui ont fini par s'en accommoder.

Sans être un grand spécialiste de la faune sauvage américaine, on remarque en effet immédiatement lorsque l'on regarde le blason présent sur le maillot argentin que ce n'est absolument pas d'un puma mais bien d'un jaguar qu'il s'agit.

Logo de l'UAR (Union Argentina de Rugby) (Union Argentine de Rugby)Ce grand félin que l'on retrouve en Amérique centrale mais aussi en Amérique du Sud et notamment dans le nord de l'Argentine se reconnait aisément aux tâches noires disséminées sur l'ensemble de son corps. Le puma, est lui aussi présent en Amérique du Sud, mais sa robe de ton fauve est bien différente car uniforme.

Joueur de rugby argentin, logo de l'UAR (Union Argentina de Rugby) (Union Argentine de Rugby), jaguar et puma

Alors pourquoi cette grossière confusion? On la doit à un ou plusieurs journalistes qui n'ont pas correctement vérifié leurs sources lorsque, en 1965, l'Argentine a affronté l'Afrique du Sud.

Certains d'entre eux cherchaient un surnom à donner aux "Ciel et Blanc". Ils ont malheureusement confondu le jaguar présent sur le blason de l'équipe avec son cousin le puma. L'erreur n'a jamais été corrigée par les Argentins, qui ont accepté bien volontiers cette appellation, certes erronée mais malgré tout flatteuse.

Mes lecteurs habituels savent qu'il n'est pas dans mes habitudes de me gausser de qui que ce soit : ce n'est pas le genre de la maison !

Il est toutefois amusant de noter que la corporation des journalistes est également à l'origine d'une erreur concernant le célèbrissime surnom des "All Blacks" accordé aux joueurs Néo-Zélandais dix ans plus tôt, en 1955.

Source : Le Figaro, 24 septembre 2015

"Une petite phrase".

Cette locution nominale qui relève du domaine politique, désigne une formule concise, un court extrait de discours ou une brève citation publique, destiné à marquer les esprits et être repris dans les organes d'information.

Quelques exemples - parmi tant d'autres - de petites phrases politiques passées à la postérité :

  • "Je vous ai compris !" (Charles de Gaulle, le 4 juin 1958 à Alger),
  • "On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !" (Charles de Gaulle, lors d'un entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965),
  • "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" (Charles de Gaulle, le 28 octobre 1966),
  • "Vive le Québec libre !" (Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967, à Montréal (Québec) (Canada),
  • "Le bruit et l'odeur" (Jacques Chirac, dans son discours d'Orléans (45), le 19 juin 1991),
  • "Je vous demande de vous arrêter !" (Édouard Balladur, au soir de la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, le 7 mai 1995),
  • "Casse-toi alors, pauv' con !" (Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008).

Source : wikipedia.org

"Un bon client".

Cette locution nominale désigne :

  • dans le langage courant, au sens propre : un client régulier, récurrent, fidèle, solvable, qui paye en temps et en heure, sans relance,
  • et dans le registre familier, au sens figuré : pour les professionnels du monde médiatique (animateurs, journalistes, producteurs, responsables de programmes, etc.), un intervenant extérieur - simple invité ou spécialiste d'un sujet - parfaitement à l’aise dans l’exercice médiatique et dégageant un grand intérêt en termes d’image et d’audience, par sa présence et son discours.

On dit par exemple du comédien Fabrice Luchini qu'il est "un bon client".

Elle ne doit surtout pas être confondue avec les formules "Un client", "Un gros client", "Un sacré client" ou "Un sérieux client", auxquelles j'ai également consacré un article.

Source : www.devenez-mediatique.com

Pourquoi dire : "Le gaming", "Un gamer" ou même "Un gameur" ?

Un joueur de jeu vidéo ("gamer" ou "gameur")

Et pas : "Le JEU VIDÉO" !

Et : "Un joueur" !

Locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française.

Ou, selon le contexte, lorsque la forme simplifiée "Un joueur" peut s'avérer trop imprécise : "Un joueur de jeu vidéo"