Cette locution verbale du registre familier signifie : c'est gagné d'avance, c'est acquis.
On dit par exemple : "C'est dans la poche pour les vacances : mon père est d'accord et je sias que ma mère dira oui !".
Richesse et défense de la langue française
Cette locution verbale du registre familier signifie : c'est gagné d'avance, c'est acquis.
On dit par exemple : "C'est dans la poche pour les vacances : mon père est d'accord et je sias que ma mère dira oui !".
L'expression proverbiale en forme d'idiotisme textile "Un linceul n'a pas de poches" ou "Les linceuls n'ont pas de poche" signifie, de manière imagée, dans le registre familier : on ne peut rien emporter avec soi lorsque l'on meurt et il n'est donc guère utile de mourir riche, si cela n'est pas pour en faire profiter les autres - et en particulier ses proches - après sa mort.
Elle s'utilise notamment pour commenter de façon ironique le comportement de personnes très âgées ou très malades faisant preuve d'une certaine avarice vis-à-vis des leurs.
La formule"Un linceul n'a pas de poches" a servi de titre au roman états-unien écrit en 1937 par Horace McCoy et publié en France, en 1946, dans la célèbre "Série noire" de Gallimard.
Ainsi qu'au film français du même nom, qu'en a tiré en 1974, le réalisateur Jean-Pierre Mocky.
Source : wikipedia.org
Cette expression du registre familier signifie : englober dans une même réprobation.
On dit par exemple : "Pour moi, tous ces types ne sont que des charlatans : je les mets tous dans le même sac !".
Source www.larousse.fr
Les deux désignent, de façon très imagée, au sens figuré : une personne servile envers sa hiérarchie ou envers les puissants ; un flagorneur ; quelqu'un qui flatte servilement celui qui détient un pouvoir ou représente une autorité.
On dit par exemple : "L'assistant de mon directeur est un vrai lèche-cul".
Ou : "Je n'ai jamais pu jouer les lèche-botte(s) avec mes supérieurs hiérarchiques".
Les deux qualifient ce type de personnes, de façon très imagée, au sens figuré.
On dit par exemple : "Je recherche un collaborateur dévoué et efficace, pas un secrétaire lèche-cul".
Ou : "Les employés lèche-botte(s) sont bien vus dans cette société".
Sources : www.cnrtl.org, wiktionary.org et www.larousse.org
Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme vestimentaire signifie : changer facilement et fréquemment d’avis ou d'opinion; en adopter de nouveaux aussi aisément que l'on peut changer de vêtements au fil des jours voire au cours d'une même journée.
On dit par exemple : "Ma tante change d'avis comme de chemise ; avec elle c'est toujours le dernier qui a parlé qui a raison".
Sources : www.linternaute.fr et wiktionary.org
Cette locution nominale masculine en forme d'itiotisme textile ou vestimentaire et d'idiotisme chromatique désigne : un habit d'académicien, membre de l'Institut de France, porté lors des réunions solennelles et des cérémonies officielles.
"Un habit d'académicien" et pas seulement - ainsi qu'on le croit souvent, me semble-t-il - de "membre de l'Académie française".
L'habit vert est donc également porté par les membres des quatre autres académies de l'Institut de France.
L’Institut de France demandant officiellement un costume simple et décent, sa composition fut décidée par un arrêté du Consulat du 13 mai 1801, puis amendée au fil des siècles.
Il consistait en :
Victor Hugo inaugure en 1848 une nouvelle mode à l'origine de l'évolution de l'habit : le frac à la place de la redingote, le jabot transformé en plastron et cravate blanche et le port du pantalon en remplacement de la culotte et des bas de soie.
À l'origine en deux versions, le petit costume tomba rapidement en désuétude, seul le grand costume subsiste encore de nos jours.
Il est actuellement composé d'un chapeau bicorne, d'un gilet et d'un pantalon en drap noir ou bleu foncé, et non plus vert foncé comme à l'origine, brodés de branches d'olivier vertes et or, d'une cape et d'une épée.
Le port de la tenue est obligatoire - sauf pour les ecclésiastiques - et sa confection très codifiée.
S'il est "conçu dans les règles de l'art", ce qui peut prendre six mois, l'habit peut coûter jusqu'à... 35 000 € !
L, qui sont dispensés du port de l'habit, peuvent également s'abstenir de porter l'épée.
L'arrêté de 1801 ne prévoyait pas de tenue féminine ; une certaine liberté vestimentaire est donc accordée aux femmes.
Les ecclésiastiques et, en principe, les femmes n’en reçoivent pas. Pourtant, si Jacqueline de Romilly porte un sac à main brodé assorti à sa cape, Hélène Carrère d'Encausse, Florence Delay, Assia Djebar, Simone Veil, Danièle Sallenave et Dominique Bona ont toutes choisi d'en porter une.
Son origine est liée à l'Institut d'Égypte et rappelle les usages de l'Ancien Régime.
Véritable objet d'art, l'épée constitue l'attribut personnel de l'académicien et revêt une haute charge symbolique. Elle lui est généralement offerte par ses amis et collègues, réunis dans un "Comité de l'épée", et lui est remise lors d'une cérémonie privée quelques jours avant sa réception. Oeuvre originale conçue avec beaucoup de liberté par des artistes joailliers, elle est offerte au récipiendaire dans le cadre d'une souscription auprès des amis du futur académicien. Ou peut être une arme ancienne, comme une épée de cour par exemple.
Un film portant ce titre, avec l'excellent acteur français Jules Berry, a été réalisé en 1937 par le réalisateur français Roger Richebé, d'après la pièce de théâtre homonyme de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet.
Assez curieusement, l'assistant réalisateur du film, Marcel Cohen (né le 22 novembre 1908 et mort le 6 décembre 2002), par ailleurs scénariste et monteur, en a réalisé par la suite une nouvelle version sous forme de téléfilm, en 1957.
Il se fera ensuite appeler Marcel Cravenne, comme son frère, l'attaché de presse, journaliste et producteur de cinéma Georges Cohen devenu Georges Cravenne, le fondateur des Césars, des Molières et des 7 d'or.
Source : wikipedia.org
J'aime beaucoup cette expression en forme d'idiotisme textile et d'idiotisme numérique.
Appartenant au registre désuet, elle signifie : n'hésitez pas à travailler et retravailler inlassablement votre projet ou votre texte, à le peaufiner, à l'instar de l'artisan tisserand, qui ne cesse de remettre, autant de fois qu'il le faudra, son ouvrage (c'est à dire la pièce de tissu qu'il est en train de fabriquer) sur son métier à tisser.
Contrairement à ce que l'on pense souvent, cette formule ne fait pas référence à l’Odyssée d’Homère, dans laquelle Pénélope, la fidélité personnifiée, refuse de reprendre époux malgré l’interminable absence de son mari Ulysse. Et qui, pour éloigner les prétendants, donne comme excuse, des années durant, jusqu'au retour d'Ulysse, la confection d’un large voile qu’elle se doit de terminer avant une éventuelle seconde noce. Mais démonte chaque nuit tout ce qu'elle a tissé durant la journée.
Il s'agit d'une citation de l'écrivain français Nicolas Boileau dit Boileau-Despréaux, extraite de "L’Art poétique", un poème didactique de onze cents alexandrins classiques paru en 1674, qui, à mon sens, garde toute son actualité, près de trois siècles et demi plus tard.
Comme c'est également le cas avec une autre de ses célèbres phrases ("Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement"), je trouve qu'elle gagne à être réinsérée parmi celles qui la précèdent et la suivent :
"Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez".
Sources : wiktionary.org et www.latibulle.ca
J'adore ces différentes locutions nominales masculines très imagées du registre argotique, en forme d'idiotisme textile, qui désignent au sens figuré et respectivement :
Cette expression proverbiale du langage courant en forme d'idiotisme vestimentaire signifie, au sens figuré : si tu te sens visé personnellement par une affirmation générale, assume.
Elle est assez proche de l'expression proverbiale "Qui se sent morveux se mouche".
Et a été le titre d'une chanson interprétée en 1967 par le chanteur et animateur de radio québecois Daniel Guérard (13 juin 1943 - 23 avril 2006) :
Source : wiktionary.org
"L'homme au bonnet rouge" est en effet le surnom en forme d'idiotisme textile et d'idiotisme chromatique donné au commandant Jacques-Yves Cousteau, que l'on voyait presque toujours coiffé de la sorte dans les différents films de la série de documentaire télévisés "L'Odyssée sous-marine de l'équipe Cousteau" (1968-1976).
Si ce célèbre explorateur a ainsi porté une bonne partie de sa vie un bonnet rouge, c'était en référence aux anciens bagnards de Toulon (13), des 18e et 19e siècle, parmi lesquels on désignait - par peur du risque - des "volontaires" pour des interventions dangereuses réalisées en scaphandres dits "pieds lourds" ou "à casque".
Les prisonniers portaient en effet des bonnets de laine sous leurs bonnets en caoutchouc, afin d'amortir les coups de tête qu'ils donnaient dans le clapet anti-retour de leur casque pour augmenter le débit d'air.
Et c’est pour différencier ces détenus des autres hommes, sur les ports et les bateaux, qu’on leur a imposé le port de bonnets de couleur rouge.
Il s’agissait donc de la part du commandant Cousteau - puis de son équipage, qui s'est mis à porter lui aussi de tels bonnets - d’une forme d'hommage à ces héroïques pionniers de l'utilisation des scaphandres.
Source : www.chosesasavoir.com
Cette locution verbale du registre familier signifie : faire des efforts, se dépenser physiquement ; se donner du mal, travailler durement, s'impliquer.
Elle est principalement utilisée - au sens propre - dans le domaine sportif, notamment dans celui du football.
Mais on l'emploie également au sens figuré.
On dit par exemple : "Le président souhaite que ses ministres s'investissent davantage et mouillent le maillot".
Source : www.languefrancaise.net et dictionnaire.reverso.net
Cette étrange locution verbale en forme d'idiotisme textile, qui ne doit pas manquer d'interloquer nos amis étrangers, signifie :
Au théâtre, en effet, dans les farces du XVIIe siècle, le personnage du tailleur, prétextant qu’un autre personnage était "mal fagoté", écrasait les coutures saillantes de son habit en frappant vigoureusement le pauvre client à l’aide d’une latte !
On dit par exemple : "L'aviation ennemie a battu la nôtre à plate couture" ou "C'est la gauche qui a majoritairement permis à Jacques Chirac de battre Jean-Marie Le Pen à plate couture le 28 avril 2002".
Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org