"Davantage", sans apostrophe, signifie "plus" et est invariable.
Il peut être :
un adjectif indéfini : "Mange davantage de légumes",
un adverbe : "Refuser d'en faire davantage",
ou un pronom indéfini : "Davantage de personnes préfèrent les frites".
"D'avantage", avec une apostrophe, est une locution nominale masculine.
Et elle peut être remplacée par "de profit" : "Il n'a pas d'avantage à faire cela" (il n'a pas "de profit" à faire cela ; cela ne lui est pas profitable).
Et dans les deux cas, il s'agit d'ours hybrides, nés de l'union d'un ours blanc et d'un grizzly :
mais tandis que le PIZZLY (Polar bear-grIZZLY) est issu d'un papa ours blanc et d'une maman grizzly,
le GROLAR (GRizzly-pOLAR bear) est issu d'un papa grizzly et d'une maman ours blanc.
Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :
"PIZZLY" commence par "P", donc le papa est un ours blanc (Polar bear). Et la maman, par voie de conséquence, une grizzly.
"GROLAR" commence par "GR", donc le papa est un Grizzly. Et la maman, par voie de conséquence, une ourse blanche.
Est-il utile de préciser la raison pour laquelle la première appellation ("Pizzly") est davantage utilisée en France ?
Oui, sans doute, pour nos amis apprenants de FLE : c'est tout simplement en raison de l'homophonie entre le mot-valise anglo-saxon "Grolar" et la locution française "Gros lard" qui désigne familièrement et péjorativement un obèse, une personne de forte corpulence ou en surpoids !
Ces deux mots homophones correspondent à deux réalités quelque peu différentes :
"Pâque" est, dans la liturgie juive, la fête commémorant annuellement la sortie d'Égypte du peuple juif.
Il s'agit d'un mot féminin singulier.
On dit par exemple "Immoler la Pâque" ou "Manger la Pâque", pour immoler et manger un agneau, selon le rite prescrit pour la célébration de la Pâque.
tandis que "Pâques" avec un "s" est, dans la liturgie chrétienne, la fête célébrée à date variable chaque année au printemps, en mémoire de la résurrection du Christ.
Il s'agit d'un mot masculin pluriel s'employant sans article.
On dit par exemple : "Pour Pâques je serai en province" ou "Aux vacances de Pâques ma famille viendra me voir".
Ces deux locutions nominaleshomophones ne désignent absolument pas la même chose :
un "anti" est quelqu'un qui est contre quelque chose, qui s'y oppose. Son antonyme est un "pro"
On parle par exemple d'un "pro avortement" et d'un anti avortement". Le premier y est favorable et le second opposé.
tandis qu'un "nanti" est une personne riche, disposant de moyens financiers, à qui il ne manque rien.
Il s'agit d'un terme appartenant au registre soutenu, qui a souvent une connotationpéjorative. Son équivalent dans le registre familier est le mot "richard".
Mais dans le "Futsal", ce sport collectif apparenté au football, se jouant, comme lui, principalement au pied avec un ballon sphérique, et qui oppose deux équipes de cinq joueurs dans un gymnase, sur un terrain de handball.
C'est en effet à Aix-en-Provence (13), que l'ancien attaquant de l'équipe de France de football championne du monde 1998 a inauguré le premier de ses complexes sportifs "Z5", le 23 juin 2011.
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot anglais « Futsal » et les locutions nominales françaises « Foot sale » ou « Foot salle ».
L'observation de la photographie de l'édition 2019 de cette manifestation culturelle révèle que - contrairement à ce que la plupart des gens pourraient penser - la réponse n'est pas si évidente.
Je m'explique :
La "Fête de la musique" est en effet une fête internationale, célébrée le 21 juin, date coïncidant le plus souvent avec le premier jour de l'été dans l'hémisphère Nord.
Créée en France le 21 juin 1982 par Maurice Fleuret et le ministre de la culture socaliste Jack Lang, sur une idée de 1976 du musicien états-unien Joel Cohen, elle a ensuite été reprise au plan européen dès 1985.
Et largement internationalisée dans les années 2000, pour être aujourd'hui célébrée dans plus de 120 pays.
Le ministre de la culture Jack Lang et Danielle Miterrand, épouse du président français François Mitterrand, place du Palais-Royal à Paris (75), le 21 juin 1982, soir de la première fête de la musique
Et la locution verbalehomophone "Faites de la musique" semble n'être qu'une simple invitation à "Faire de la musique" ou plus exactement "Jouer de la musique", évidemment largement suivie ce jour là et donnant au nom français de cette manifestation culturelle un caractère bien plus intéressant - j'imagine - que dans toutes les autres langues.
Cependant, avant d'être d'abord en parenthèses, la première année, en 1982, - comme le rappelle la photographie ci-contre, la forme "Faites de la musique" a ensuite purement et simplement supplanté la forme "Fête de la musique ". Et cela dès l'édition suivante, en 1983.
Puis de 1985 à 1988, mais également en 1990 et 1991, et enfin de de 1993 à 1999 ; soit pour 14 des 18 premières éditions !
Étonnamment donc - j'imagine - pour les moins de 40 ans, la forme actuelle "Fête de la musique" ne s'est pour sa part imposé qu'épisodiquement au début (en 1984, pour la troisième édition), puis en 1989 et 1992, soit seulement 3 éditions sur les 18 premières.
Puis définitivement (*), depuis 2000 (photographies en fin d'article).
C'est donc étrangement en juin 2019, lorsque -enfin - le nom la manifestation semblait enfin s'être durablement imposé dans l'imaginaire culturel collectif, que son organisateur - la DGCA (Direction Générale de la Création Artistique) a pris l'initiative de faire ressurgir la forme "Faites de la musique", pour la première fois depuis 1999, après 20 années de stabilité et 18 ans de va-et-vient hasardeux !
On va encore dire que je critique tout, mais il me semble que l'on à présent en droit de s'interroger sur ce qu'il en sera à l'avenir.
Et j'attends personnellement avec impatience de savoir ce qu'il en sera de l'affiche de l'édition 2020 !
(*) J'aimerai cependant en avoir la confirmation pour 204 et 2005, années pour lesquelles je ne dispose pas de sources photographiques ; n'hésitez pas à m'adresser des photographies d'affiches si vous en possédez, je vous en remercie d'avance !
"Nasaux" est un adjectif masculin pluriel, désignant ce qui appartient ou est relatif au nez ("Un os nasal" ou "Des os nasaux"),
tandis que "Naseaux" est un substantif masculin, pluriel de "Naseau", désignant les deux ouvertures du nez par lesquelles un animal respire et flaire, mais se disant surtout des narines du cheval.