"Une plante épiphyte".

Il s'agit d'une plante poussant sur d'autres plantes, et non dans le sol, comme les mousses ou les orchidées.

Le mot "épiphyte" vient du grec et signifie littéralement "à la surface de la plante".

Une plante épiphyte s'accroche à une autre pour se développer ; cet autre végétal étant généralement, un arbre : la plante épiphyte s'ancre dans l'écorce de l'arbre et y trouve un peu de matière organique.

Ces petites quantités de substrat suffisent à lui apporter les minéraux dont elle a besoin pour sa croissance ; quant à l'eau, indispensable à la photosynthèse, elle est captée dans l'air ambiant et/ou stockée dans des "réservoirs" à partir des pluies ou de la rosée.

Sans aucun contact avec le sol, les plantes épiphytes trouvent tout de même de quoi vivre, croître et se multiplier.

Et elles sont extrêmement courantes puisque l'on en dénombre plus de 30 000 espèces !

Source : www.gerbeaud.com

"Bassiner".

Ce verbe peut avoir d'assez nombreuses significations :

  • au sens propre :
    • humecter, mouiller légèrement une partie du corps, afin de la rafraîchir,
    • ou quelque chose, afin de l'assouplir, en artisanat par exemple,
    • humidifier une plante au feuillage sensible à l’humidité (cyclamen, orchidées, plantes épiphytes), en la plaçant dans un récipient plein d’eau, celle-ci ne devant pas dépasser le collet de la plante. Et en faisant ensuite s'égoutter totalement le pot, une fois celui-ci sorti de l’eau, l'excès d’humidité s'avérant souvent nocif,
    • ou chauffer un lit avec une bassinoire, que l'on passait entre les draps, afin de les réchauffer,

  • et, au sens figuré, dans le registre familier : ennuyer, importuner, de manière lassante.

On dit par exemple : "Il me bassine celui-là avec ses sempiternelles histoires de boulot !".

Source : www.larousse.fr

"La course à l'échalote" ou "Faire la course à l'échalote".

Cette expression désigne :

  • au sens propre, un jeu ou une brimade enfantine consistant à pousser un camarade en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon,
  • au sens figuré, forcer quelqu’un à partir en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon,
  • et, par extension, une fuite ou une débandade, chasser ou faire s’enfuir quelqu’un.

"Le syndrome du ventre de pruneau".

Ce nom étrange vient de l'aspect froissé que peut prendre le ventre du nouveau-né atteint de ce syndrome.

Celui-ci consiste en un déficit de la musculature abdominale, des anomalies des voies urinaires et des testicules non descendus intra-abdominaux.

La cause de ce syndrome congénital, qui se produit principalement mais non exclusivement chez l'homme, est mal connue.

27 façons de dire "Les testicules".

Des testicules sur une statue

Comme pour tout ce qui a trait au sexe, mais davantage encore cette fois sans doute, le registre argotique est extrêmement riche pour désigner les testicules, puisque l'on peut tout aussi bien évoquer "les balloches" que "les ballutrines", "les boules", "les burnes", "les couilles", "les glaouis", "les grelots", "les joyeuses", "les roubignoles", "les roupettes", "les roustons" ou "les valseuses".

Le registre familier nous offre "les bonbons", "les choses de la vie" et "les coucougnettes". Ainsi que l'anglicisme "les balls".

Ainsi que cinq idiotismes avec des noms de fruits et légumes : "les noisettes", "les noix", "les olives", "les pruneaux" et "les prunes".

Voire six, si l'on prend en compte l'expression argotique "Avoir les patates au fond du filet".

Et trois autres idiotismes alimentaires : "les chouquettes", "les amourettes" et "les rognons" ; ces deux derniers désignant des testicules d'animaux.

Étonnamment, le langage courant ne nous propose aucun mot !

Tandis que nous en trouvons tout de même trois dans le registre soutenu, avec "les bourses", "les gonades" et "les parties" ou "les parties génitales".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Les organes génitaux masculins".

les « testiboules », les « couillasses », les « castagnettes », les « roubignoles », les « sac à jus », les « raisins secs », les « précieuses », les « bouboules », les « boulettes », la « paire sacrée ».

"À la noix".

C'est au célèbre chansonnier et écrivain français Aristide Bruant,  que nous devons cette expression du registre familier, qui signifie "Sans aucune valeur".

On dit par exemple : "Aller à la mer à bicyclette ? Encore une de tes idées à la noix, mon pauvre Jean-Louis !".

"Un navet".

Navets
  • au sens propre, il s'agit d'un légume-racine ; c'est à dire d'une plante herbacée bisannuelle cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, et consommée comme légume.
  • mais au sens figuré, il s'agit d'une oeuvre d'art dépourvue de valeur. Et en particulier, de nos jours, d'un film de cinéma jugé mauvais, insipide ennuyeux, sans doute en référence au goût assez fade du légume.

Le navet cinématographique ne doit cependant pas être confondu avec le nanar, qui amuse et fait rire.

"Une liane"

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre : une plante grimpante très allongée à tige extrêmement souple.

Sa caractéristique est d'utiliser d'autres végétaux comme les arbres mais aussi des supports verticaux artificiels (murs, pergola) pour monter vers la canopée, afin de bénéficier d'un meilleur ensoleillement.

Accessoirement, elle sert de moyen de locomotion :

    • à certains singes,

Un singe et son petit, suspendu à une lianeUn orang-outan, suspendu à une liane

    • ou héros arboricoles tels que "Tarzan" ou "Rahan".
Johnny Weissmuller (1904-1984), dans le rôle de Tarzan, "l'homme-singe" (12 films entre 1932 et 1948)
Johnny Weissmuller (1904-1984), dans le rôle de Tarzan, "L'homme-singe" (12 films entre 1932 et 1948)

Dessin original de Rahan, à l'encre, par André Chéret

 

  • et au sens figuré : une femme longiligne à la silhouette élancée.

Une liane (femme très élancée)Une liane (femme très élancée)