"Horticulture" est en effet un substantif féminin désignant : l'art de cultiver les jardins, de pratiquer la culture des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres ou des arbustes fruitiers et d'ornement.
Ce mot se compose du mot latin "Hortus" ("Jardin") et du mot français culture.
Il s'agit d'une filière complexe et spécialisée de l'agriculture regroupant la floriculture, le maraîchage, l'arboriculture, la pépinière, la semence et les jeunes plants.
Stockage de plantes et d'arbustes d'ornement chez un horticulteur
et "Les orties" (sans "h" !) sont des plantes herbacées à feuilles velues et fortement urticantes.
Deux des cinq variétés françaises (la "grande ortie" et l'"ortie brûlante") sont utilisées (feuilles et racines) comme des plantes médicinales.
Les feuilles sont couramment utilisées comme toniques, dépuratives, diurétiques, anti-inflammatoires (douleurs rhumatismales).
La "grande ortie" est également très utilisée à des fins alimentaires, industrielles (pour sa fibre) et agricoles (en tant qu'engrais vert et insecticide).
J'aime beaucoup ces différentes expression du registre familier en forme d'idiotismes botaniques.
Elles signifient respectivement, au sens figuré :
"Faut pas pousser grand-mère dans les orties", "Faut pas pousser mémé dans les orties", "Faut pas pousser mémère dans les orties", "Il ne faut pas pousser grand-mère dans les orties", "Il ne faut pas pousser mémé dans les orties" ou "Il ne faut pas pousser mémère dans les orties" : il ne faut pas exagérer, abuser, dépasser les limites.
On dit par exemple : "Faut pas pousser mémère dans les orties : me fils me réclame de lui envoyer de l'argent pour réparer MA voiture, qu'IL a écrasé contre un platane !".
et "Pousser grand-mère dans les orties", "Pousser mémé dans les orties" ou "Pousser mémre dans les orties" : exagérer, abuser, dépasser les limites.
On dit par exemple : "En retard pour tes trois premiers jours : tu pousses grand-mère dans les orties !".
Ces étranges locutions, qui relèvent du registre familier, sont utilisées depuis le début du XXe siècle.
Et elles trouvent leur origine dans la forme des pédales d'accélérateur des premières automobiles.
Dans celles-ci en effet, lesdites pédales étaient constituées - non pas comme aujourd'hui d'une plaque plus ou moins recourbée - mais d'une tige métallique droite surmontée d'une demi-boule, l'ensemble ressemblant fortement... à un champignon.
Le pédalier automobile actuel
Ainsi :
"Appuyer sur le champignon" et "Écraser le champignon" sont des locutions verbales en forme d'idiotisme botanique signifiant :
au sens propre, lorsque l'on est au volant d'un véhicule automobile : appuyer sur l'accélérateur, accélérer, aller plus vite.
On dit par exemple : "Il va falloir appuyer sur le champignon si tu veux pouvoir dormir à Nice (06) ce soir !".
et au sens figuré : faire avancer les choses plus vite.
On dit par exemple : "Le président souhaite que son ministre appuie sur le champignon afin que les effets de sa réforme se fassent sentir rapidement".
et "Champignon au plancher" ou "Pied au plancher" sont des locutions adverbiales en forme d'idiotisme architectural (pour les deux), d'idiotisme botanique (pour la première) et d'idiotisme corporel (pour la seconde), qui signifient toutes deux : extrêmement vite, à la vitesse maximale.
Atteindre ladite vitesse nécessite en effet d'appuyer à fond sur le champignon/accélérateur.
Et lorsque celui-ci est complètement enfoncé, en butée proche du plancher du véhicule, on conduit le "champignon au plancher" et - par conséquent - le "pied au plancher".
CQFD
On dit par exemple : "Mon voisin s'est tué au volant : il roulait champignon au plancher sur une route de montagne".
Ou : "Sitôt leur forfait accompli, les cambrioleurs ont démarré pied au plancher".
Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.notrefamille.com
Tous ces mots homophones ont naturellement des significations tout à fait diverses :
"Le paf" désigne la verge (ou le pénis) dans le registre argotique.
On dit par exemple : "Il paraît que c'est une vorace : à peine assise dans la voiture, elle lui a sauté au paf !".
"Le PAF" est un acronyme désignant :
le "Paysage Audiovisuel Français", c'est à dire : l’ensemble de l’offre audiovisuelle française, regroupant les stations de radio et les chaînes de télévision gratuites ou payantes, nationales ou locales ainsi que leurs émissions, animateurs, sociétés de production, etc.
L'expression et l'acronyme sont apparus à la fin des années 1980, avec l'apparition des premières chaînes privées : Canal + (4 novembre 1984), La Cinq (20 février 1986 - 12 avril 1992) et TV6 (1er mars 1986 - 28 février 1987).
le "Pot-Au-Feu", un plat traditionnel à base de viande de bœuf et de légumes.
le " Premier Atome Frappé" (ou en anglais PKA Primary Knock-on Atom) en physique.
Il s'agit d'un atome déplacé de son site dans un réseau cristallin par irradiation, qui est, par définition, le premier atome qu'une particule incidente rencontre dans une cible.
"Un PAF" est un acronyme désignant :
un "Plan Académique de Formation", un outil regroupant l'ensemble des formations offertes par les académies aux enseignants de l'Éducation nationale en France.
un "Parcours d'Aventure en Forêt", également appelé PAH (Parcours Acrobatique en Hauteur), "Parcours aventure", "Parcours d'hébertisme aérien" par nos amis québecois ou improprement "Parcours d'accrobranche".
Toutes ces appellations désignent un espace de loisirs sportif, souvent situé en zone boisée, équipé d'installations permettant au pratiquant de cheminer en hauteur, de façon plus ou moins acrobatique, sur des ateliers fixés entre deux arbres ou supports artificiels.
un "Père Au Foyer". Non vous ne rêvez pas ! À quand les "PAFF (Père Au Foyer Fumeur) et PAFNF (Père Au Foyer Non-Fumeur), afin d'être plus précis ?
"La PAF" est un acronyme désignant :
la "Participation Aux Frais", une formule utilisée en remplacement du terme "prix d'entrée", lors de soirées organisées par des associations.
la "PAtrouille de France", patrouille acrobatique officielle de l'Armée de l'air française, créée en 1953.
la "Perte Au Feu", perte de masse due à l'échauffement d'un matériau en métallurgie.
la "Police de l'Air et des Frontières", une direction de la Police nationale française chargée du contrôle des frontières, créée en 1944 et devenue, le 29 janvier 1999, la "Police Aux Frontières".
la "Polypose Adénomateuse Familiale" (ou "Polypose recto-colique familiale").
Il s'agit d'une maladie héréditaire à transmission autosomique dominante, prédisposant au cancer du côlon. Des centaines voire des milliers de polypes coliques (relatifs au côlon) apparaissent vers l'âge de 16 ans en moyenne (fourchette de valeurs 7-36 ans) qui, en l'absence de colectomie, dégénèrent systématiquement en cancer , lequel apparaît vers l'âge de 39 ans (fourchette de valeurs 34-43 ans). Les signes extracoliques comprennent des polypes de l'estomac, des ostéomes, des anomalies des dents, une hypertrophie de l'épithélium de la rétine, des tumeurs des muscles, et d'autres cancers.
Les formes atténuées de la PAP se manifestent par une augmentation significative du risque de cancer du côlon mais avec beaucoup moins de polype (en moyenne 30) et localisés dans le côlon proximal. Le risque de dégénérescence est plus tardive. La prise en charge de cette pathologie est différente. Seul le traitement radical (coloproctectomie) est envisageable.
et "Une PAF" est un acronyme désignant :
une "Poèle A Frire", un ustensile de cuisine utilisé utilisé pour la cuisson d'aliments solides tels que la viande, les légumes, les œufs, etc.
Ce mot-valise (accroché - branche) est une marque enregistrée, appartenant depuis 1994 à l'association française "Les Accro-Branchés", située à Annonay (07).
Il désigne :
une activité de plein air nomade et temporaire, consistant à grimper directement sur les branches des arbres jusqu’à leur cime tout en étant assuré par une corde, comme en escalade,
ou : un parcours aventure consistant en un déplacement horizontal sur des câbles d’acier fixes dans un parc d’attractions forestier.
Ces deux locutions verbales du langage courant en forme d'idiotismeschromatiques et d'idiotismes corporels signifient, au sens figuré : savoir cultiver, entretenir, faire pousser et soigner les plantes ; être doué pour cela.
Mais la formule "Avoir le pouce vert" n'est utilisée que par nos amis québecois.
On dit par exemple : "Ma soeur n'a pas la main verte : elle a beau s'occuper de ses plantes, elle ne parvient jamais à les garder très longtemps".
C'est à dire : de la marijuana, du haschich, du cannabis, du shit (tous ces mots sont synonymes et il en existe de nombreux autres), utilisé pour rouler soi-même des cigarettes appelées "joints", "pétards", "bédos", "cônes", etc. (registre argotique).
"Weed" est en effet un mot anglais du registre argotique.
Faut-il rentrer dans la norme, "rentrer dans le moule", au risque de passer à côté de sa vie, de soi-même ou mieux vaut-il vivre sa vie pleinement en s’acceptant comme unique et interagir avec des personnes également uniques?
Il y a pour ma part fort longtemps, que j'ai décidé de ne pas pousser droit !
Bois de sciage
Ainsi que me l'a cependant fort justement fait remarquer l'un de mes lecteurs, on pourrait également avoir une interprétation négative de ce joli et séduisant proverbe en disant que le pervers (tordu) s'en sort malheureusement souvent mieux que la personne droite !
J'aime beaucoup cette expression du registre familier en forme de locution verbale et d'idiotisme alimentaire.
"Sucrer les fraises" s'utilise depuis le tournant du XXe siècle et signifie, par plaisanterie (un tantinet douteuse), au sens figuré : avoir les mains qui tremblent de façon visible, être agité de tremblements nerveux incontrôlés.
Et par extension : être gâteux, atteint d'une maladie dégénérative, manifester des signes de vieillesse.
On dit par exemple : "La grand-mère de ma copine est vraiment très très âgée : elle sucre les fraises".
Ou : "J'espère bien pouvoir un jour m'offrir un beau voyage avec mes filles avant de sucrer les fraises".
Ce type de tremblement des mains ressemble en effet beaucoup au mouvement que font celles-ci lorsque l'on sucre les fraises au sens propre :
armé d'une main d'une coupe pleine de ces fruits rouges,
et de l'autre d'un sucrier à trous ou d'une cuillère à sucre (percée de trous), il faut secouer la seconde main au-dessus de la première afin d'obtenir des fraises au sucre.
Cette expression ne doit pas être confondue avec la locution verbale "Être aux fraises".
Sources : www.expressions-francaises.fr, www.expressio.fr et wiktionary.fr
J'adore cette expression du registre argotique en forme d'idiotisme botanique qui signifie : avoir des difficultés auditives, entendre mal.
Naturellement, elle interloque souvent mes interlocuteurs étrangers ou les personnes peu habituées à la langue verte, mais c'est toujours un véritable plaisir pour moi que de la leur expliquer.