"La langue de bois".

L'expression "langue de bois" désigne un cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en prétendant qu'il est tissé de formules stéréotypées.

  • Cette expression a d'abord été utilisée en France après  la Seconde Guerre mondiale, afin de qualifier le discours officiel des dirigeants de l'URSS.
  • Et elle est utilisée depuis, de manière assez systématique, pour désigner une forme de communication pouvant servir à dissimuler une incompétence ou une réticence à aborder un sujet en proclamant des banalités abstraites, pompeuses. Ou faisant appel davantage aux sentiments qu’aux faits.

Au point de la faire elle-même relever d'un discours conventionnel et stéréotypé !

"Arriver comme une fleur", "Se pointer comme une fleur", "Se radiner comme une fleur" ou "Se ramener comme une fleur"

J'aime assez ces quatre expressions du registre familier en forme d'idiotisme botanique, qui signifient arriver de façon innocente, ingénue, et inopportune.

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "Les pruneaux ça fait chier", mais...

Réponse
Les bals m’incommodent !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les mots « bals » et « balles » ; le mot « pruneaux » signifiant « balles » en argot.

"Faire feu de tout bois" et "Faire flèche de tout bois".

Ces deux expressions du langage courant en forme d'idiotisme botanique et d'idiotisme militaire signifient :

  • être opportuniste, tenter de mettre à profit tout ce qui se présente,
  • se servir de toutes les ressources dont on dispose, mettre tous les moyens en oeuvre pour réussir.

Sources : www.languefrancaise.net et wiktionary.org

 

"Avoir le foin qui dépasse de la charrette".

Un cheval noir traînant une charrette de foin

J'adore cette expression très imagée du registre vulgaire qui signifie, au sens figuré : avoir des poils pubiens qui dépassent de la culotte ou du maillot.

"Avoir le foin qui dépasse de la charette"
"Avoir le foin qui dépasse de la charette"

Sur un thème contigu je vous recommande la lecture de mes autres articles :

"À tout bout de champ".

Cette expression en forme d'idiotisme botanique relève du registre familier.

Et elle signifie : à chaque instant, à tout propos, sans cesse, sans arrêt, constamment, toujours.

Elle s'utilise plutôt dans un sens négatif, lorsque l'on évoque quelque chose de non souhaitable ou non souhaité.

On dit par exemple : "Il existe bien des façons de ne pas s'exclamer Merde ! à tout bout de champ".

Ou : "Je me demande ce que peut bien faire mon fils de 15 ans dans les toilettes... il y va à tout bout de champ !".

18 façons de dire "Flatter".

Dans le registre vulgaire, nous trouvons : "Être lèche-cul", "Jouer les lèche-cul" ou "Lécher le cul".

On peut également dire, dans le registre argotique, "Cirer les godasses" , "Cirer les grolles" ou "Cirer les pompes" .

"Cirer les bottes" appartient au registre familier.

Et la jolie formule "Passer la brosse à reluire" au langage courant. Ainsi que les verbes "Complimenter", (légèrement en deçà de "Flatter") ou "Glorifier" (sensiblement au-delà de "Flatter") et les locutions verbales "Couvrir de louanges", "Faire compliment (de quelque chose)", "Faire l'éloge", "Tresser des couronnes" ou "Tresser des lauriers".

Les verbes "Louanger" et "Louer" (légèrement au-delà de "Flatter") relèvent du registre soutenu.

Et personnellement j'apprécie particulièrement le verbe du registre désuet "Flagorner", qui sous-entend "Flatter bassement, servilement".

"Toucher du bois".

Cette expression du langage courant s'utilise pour conjurer le mauvais sort.

On l'utilise souvent en se touchant la tête ou en touchant celle de quelqu’un, afin de sous-entendre que l'on a ou que cette personne a "une tête de bois".

On dit par exemple : "Jusqu'ici - je touche du bois - je suis parvenu à échapper aux différents mouvements de grève ayant affecté les transports en commun". Sous-entendu : et j'espère bien que cela pourra perdurer.

"Une tête de bois".

Cette locution nominale peut désigner tout aussi bien :

  • au sens propre : une tête en bois, sur laquelle on travaille une perruque.

On dit également "Une tête à perruque".

  • et, au sens figuré, une personne réfractaire, têtue.

"Un géophile" et "Une géophile".

  • un géophile est un mille-pattes carnivore et chasseur vivant sous-terre et dépourvu d'yeux, se nourrissant de petits animaux vivant, comme lui, dans le sol, tels que les cloportes ou les vers de terre,
  • tandis qu'une géophile est une plante originaire de Guyane.