Réponse
« Adhémar !«
Complément de réponse
« Adhémar Patamob »
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « Adhémar Patamob » et « A démarre pas ta mob » (registre argotique pour « Elle ne démarre pas ta motocyclette ») !
Richesse et défense de la langue française
Cette collection réunit l’ensemble de mes articles consacrés aux mots, locutions et expressions du registre argotique.
Nombre d’articles à paraître dans cette collection : 3 650
Ces quatre locutions verbales du registre argotique - puisqu'elle sous-entendent toutes "sa gueule"... - signifient :
On dit par exemple : "Ma frangine a intérêt à la boucler !".
Et : "J'espère que le pion va la fermer".
On dit par exemple : "J'espère que cet abruti ne va pas encore la ramener !".
Et : "Non, je ne suis pas énervé ! Mais je te jure que si ce crétin l'ouvre encore avant la fin du film, je lui éclate la tronche !".
Ainsi que le verbe "Ronquer", qui est utilisé en Occitanie et par les Gadz'Arts.
Et la locution verbale en forme de gémination "Faire dodo" - ainsi que ses variantes "Faire un bon dodo", "Faire un gros dodo" ou "Faire un petit dodo" - appartient au langage enfantin.
Les locutions "Piquer un roupillon" ou "Piquer un somme" relèvent du registre familier ; et "Faire la sieste" (ou "Faire une sieste") et "Faire un somme", du langage courant.
Quant au registre soutenu, il nous offre une superbe expression héritée de la mythologie grecque, avec "Être dans les bras de Morphée".
Le registre familier nous offre ainsi deux charmants idiotismes animaliers : "Dormir comme un loir" et "Dormir comme une marmotte".
"Dormir sur ses deux oreilles", "Dormir tranquille", "Dormir comme un ange", "Dormir comme un bébé", "Dormir comme un bienheureux" et "Dormir comme une souche" relèvent du langage courant, ainsi que "Dormir à poings fermés" ou "Dormir du sommeil du juste".
Mais au moins : "Ils ont traité ce salaud de fils de pute parce qu'il s'était trompé et avait volé la voiture de monsieur Paul !". (langage courant)
Et, idéalement, : "Ils ont attribué à ce malandrin une ascendance douteuse pour avoir malencontreusement dérobé l'automobile de M. Paul !". (registre soutenu)
Évidemment, faire dans la dentelle n'est guère d'usage lorsqu'il s'agit de qualifier la laideur d'une femme d'une manière péjorative et la misogynie le dispute souvent à la grossièreté.
Les termes de "Maritorne" ou de "Haridelle" sont aujourd'hui tombés en désuétude et relèvent donc désormais du registre désuet.
Ceux, pourtant corrects de "Laideron" ou "Laideronne" (langage courant), ne sont que rarement employés.
Et, pour élégantes qu'elles soient, on n'entend malheureusement que très rarement les formules "Avoir un physique ingrat" (registre soutenu), "Être peu gâtée par la nature" ou "Ne pas être gâtée pas la nature" (langage courant).
On leur préfère en effet souvent des qualificatifs aussi agréables que "Une fille mal foutue", "Une fille moche", "Une moche", "Une mocheté", "Une grosse dondon", (registre familier), "Un stremon" (registre argotique), "Un tas" (registre argotique) ou "Une grognasse" (registre vulgaire).
Quand on ne fait pas dans l'idiotisme animalier en parlant de "Fille laide comme un pou", de "Guenon", de "Guenuche" (langage courant), de "Grosse vache" ou de "Thon" (registre argotique).
Ainsi que de "Cageot" et de "Gravat" (registre argotique) ou - pour rester dans le domaine de la nourriture - de "Boudin" (registre argotique) et de "Mannequin chez Olida" (registre familier et registre désuet), selon la célèbre formule que les plus anciens se remémoreront certainement.
Enfin, les marseillais utilisent le mot "Un tromblon" pour désigner une femme aux formes peu harmonieuses.
Le surpoids étant malheureusement de nos jours majoritairement associé à la laideur, on peut également consulter l'ensemble des façons non grossières de dire "Une personne en surpoids".
Mais plutôt : "Une jeune femme peu gâtée par la nature" ou "Une demoiselle au physique ingrat".
Ces deux locutions du registre soutenu remplaceront avantageusement, à mon sens, ces trois termes du registre argotique, voire vulgaire.
Sur un thème contigu, lisez également mon article consacré à "toutes les façons de dire "Une fille laide."
Ce substantif masculin peut avoir deux significations différentes selon le niveau de langue, puisqu'il désigne tout à la fois :
On dit par exemple : "Le chasseur avait garni le fond de sa fosse de pieux effilés".
On dit par exemple : "Dès que je rentre, je me mets au pieu !".