Monsieur et Madame Patamob ont un fils. Comment se prénomme-t-il ?

Réponse
« Adhémar !« 
Complément de réponse
« Adhémar Patamob »
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « Adhémar Patamob » et « A démarre pas ta mob » (registre argotique pour « Elle ne démarre pas ta motocyclette ») !

 

"La boucler", "La fermer", "La ramener" ou "L'ouvrir".

Ces quatre locutions verbales du registre argotique - puisqu'elle sous-entendent toutes "sa gueule"... - signifient :

  • "se taire" pour les deux premières,

On dit par exemple : "Ma frangine a intérêt à la boucler !".

Et : "J'espère que le pion va la fermer".

  • et "parler" pour les deux dernières.

On dit par exemple : "J'espère que cet abruti ne va pas encore la ramener !".

Et : "Non, je ne suis pas énervé ! Mais je te jure que si ce crétin l'ouvre encore avant la fin du film, je lui éclate la tronche !".

27 façons de dire "Dormir".

Jeune femme endormie
  • Le registre argotique nous propose les verbes "Écraser", "Pioncer" et "Roupiller".

Ainsi que le verbe "Ronquer", qui est utilisé en Occitanie et par les Gadz'Arts.

Et la locution verbale en forme de gémination "Faire dodo" - ainsi que ses variantes "Faire un bon dodo", "Faire un gros dodo" ou "Faire un petit dodo" - appartient au langage enfantin.

Les locutions "Piquer un roupillon" ou "Piquer un somme" relèvent du registre familier ; et "Faire la sieste" (ou "Faire une sieste") et "Faire un somme", du langage courant.

Quant au registre soutenu, il nous offre une superbe expression héritée de la mythologie grecque, avec "Être dans les bras de Morphée".

  • Le verbe "Ronfler" (langage courant) sous-entend naturellement que l'on dort.
  • La locution "Fermer l'oeil" (langage courant) s'emploie surtout au sens négatif, afin d'expliquer, de manière imagée, que l'on n'a pas dormi ("Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit").
  • Les verbes "Dormailler" (registre familier, peu usité), "Sommeiller" (registre désuet) ou "Somnoler" (langage courant) désignent un sommeil de piètre qualité.
  • Tandis que la locution verbale "Être assoupi" évoque un demi-sommeil.
  • On dispose également de nombreuses formules pour évoquer un sommeil profond et tranquille :

Le registre familier nous offre ainsi deux charmants idiotismes animaliers : "Dormir comme un loir" et "Dormir comme une marmotte".

"Dormir sur ses deux oreilles", "Dormir tranquille", "Dormir comme un ange", "Dormir comme un bébé", "Dormir comme un bienheureux" et "Dormir comme une souche" relèvent du langage courant, ainsi que "Dormir à poings fermés" ou "Dormir du sommeil du juste".

  • Enfin la locution verbale "Faire de beaux rêves" (langage courant) s'utilise lorsque l'on souhaite à quelqu'un de bien dormir ("Fais de beaux rêves").

Ne dites pas : "I' z'ont traité c't'empaffé de fils de pute pasqu'i' s'était gouré et qu'il avait chouravé la tire à m'sieur Paulot." !

Mais au moins : "Ils ont traité ce salaud de fils de pute parce qu'il s'était trompé et avait volé la voiture de monsieur Paul !". (langage courant)

Et, idéalement, : "Ils ont attribué à ce malandrin une ascendance douteuse pour avoir malencontreusement dérobé l'automobile de M. Paul !". (registre soutenu)

 

 

 

25 façons de dire "Une fille laide ».

Évidemment, faire dans la dentelle n'est guère d'usage lorsqu'il s'agit de qualifier la laideur d'une femme d'une manière péjorative et la misogynie le dispute souvent à la grossièreté.

Les termes de "Maritorne" ou de "Haridelle" sont aujourd'hui tombés en désuétude et relèvent donc désormais du registre désuet.

Ceux, pourtant corrects de "Laideron" ou "Laideronne" (langage courant), ne sont que rarement employés.

Et, pour élégantes qu'elles soient, on n'entend malheureusement que très rarement les formules "Avoir un physique ingrat" (registre soutenu), "Être peu gâtée par la nature" ou "Ne pas être gâtée pas la nature" (langage courant).

On leur préfère en effet souvent des qualificatifs aussi agréables que "Une fille mal foutue", "Une fille moche", "Une moche", "Une mocheté", "Une grosse dondon", (registre familier), "Un stremon" (registre argotique), "Un tas" (registre argotique) ou "Une grognasse" (registre vulgaire).

Quand on ne fait pas dans l'idiotisme animalier en parlant de "Fille laide comme un pou", de "Guenon", de "Guenuche" (langage courant), de "Grosse vache" ou de "Thon" (registre argotique).

Ainsi que de "Cageot" et de "Gravat" (registre argotique) ou - pour rester dans le domaine de la nourriture - de "Boudin" (registre argotique) et de "Mannequin chez Olida" (registre familier et registre désuet), selon la célèbre formule que les plus anciens se remémoreront certainement.

Enfin, les marseillais utilisent le mot "Un tromblon" pour désigner une femme aux formes peu harmonieuses.

Le surpoids étant malheureusement de nos jours majoritairement associé à la laideur, on peut également consulter l'ensemble des façons non grossières de dire "Une personne en surpoids".

Ne dites pas : "Un thon", "Un cageot" ou "Un boudin" !

Mais plutôt : "Une jeune femme peu gâtée par la nature" ou "Une demoiselle au physique ingrat".

Ces deux locutions du registre soutenu remplaceront avantageusement, à mon sens, ces trois termes du registre argotique, voire vulgaire.

Sur un thème contigu, lisez également mon article consacré à "toutes les façons de dire "Une fille laide."

"Un pieu".

Ce substantif masculin peut avoir deux significations différentes selon le niveau de langue, puisqu'il désigne tout à la fois :

Un pieu
Un pieu
  • dans le langage courant : un morceau de bois brut, rigide, droit et long, dont l'une des extrémités a été rendue pointue afin d'en faciliter l'enfoncement dans le sol, ou dans le corps d'un animal ou d'un ennemi,

On dit par exemple : "Le chasseur avait garni le fond de sa fosse de pieux effilés".

Un lit en bois
Un lit en bois
  • et dans le registre argotique : un lit.

On dit par exemple : "Dès que je rentre, je me mets au pieu !".