Ces deux locutions verbales du registre argotique signifient, selon le contexte, "Rester en panne", Être abandonné", "Êre isolé, écarté" ,"Rester seul", "Être bloqué dans sa progression".
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Richesse et défense de la langue française
Cette collection réunit l’ensemble de mes articles consacrés aux mots, locutions et expressions du registre argotique.
Nombre d’articles à paraître dans cette collection : 3 650
Ces deux locutions verbales du registre argotique signifient, selon le contexte, "Rester en panne", Être abandonné", "Êre isolé, écarté" ,"Rester seul", "Être bloqué dans sa progression".
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Ces deux interjections du registre argotique et du registre vulgaire s'utilisent pour marquer un vif mécontentement, un profond agacement.
On dit par exemple : "Putain de Manon ! Je viens de rater mon train !".
Ou : "Le con de Manon ! Je vais le fracasser !".
Source : www.expressions-francaises.fr
S'en prendre aux capacités cérébrales de son interlocuteur requiert, avant toutes choses, de varier ses invectives. Quoi de plus lassant et inefficace, en effet, que d'entendre sempiternellement les mêmes injures, du type "Connard !" (registre argotique), "Débile !" et autres "Abruti !" (langage courant).
Soyez certains qu'à force d'être utilisées à longueur de journée, ces formules perdent l'essentiel de leur force et n'ont plus qu'un impact des plus limités.
Sans devenir pour autant courtois ni renier votre ferme volonté de vexer, vous éviterez d'être grossier - voire vulgaire - en utilisant des formules bien plus élaborées et correctes, relevant même souvent du registre soutenu, telles que "Crétin décérébré !" ou "Abruti sous-cortiqué !".
Ou du mot le plus pertinent : "Oligophrène !".
Vous demeurerez largement aussi blessant, mais ne pourrez absolument plus être accusés de vulgarité. De plus, il y a de bonnes chances que vous surpreniez suffisamment votre interlocuteur pour lui clouer le bec !
J'aime également beaucoup le mot savant "Abutyrotomofilogène" ou les formules "mal-comprenant" et "Inapte à tout office".
Ainsi que "Tu ne possèdes pas une once d'intelligence", "Tu as une altération majeure des fonctions cognitives supérieures !" ou "Tu es sensiblement sous-équipé sur le plan neuronal".
Et je vous recommande les formules "Atrophié du bulbe !" ou "Chiche de l'encéphale", qui, je dois le dire, m'ont jusqu'ici apporté toute satisfaction.
Le registre familier met aussi à notre disposition les superbes expressions imagées "Avoir été bercé trop près du mur" et "Ne pas avoir la lumière à tous les étages".
Le génial Michel Audiard, nous a offert, en 1968, dans "Le pacha" de Georges Lautner, l'extraordinaire réplique de Jean Gabin "Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner", évidemment très inspiré du célèbre "Quand les andouilles voleront tu seras chef d'escadrille" du célèbre Georgius.
Enfin, si tout cela ne vous semble pas suffisant, il vous reste encore, dans le registre vulgaire, l'atroce "T'as été fini à la pisse" ou (mais seulement pour les garçons) le terrible "Vas me chercher ta mère que je te refasse !", ma formule préférée, je le confesse.
Dans tous les cas, je vous le promets, votre infortuné interlocuteur sera bien davantage atteint qu'en le traitant d'"Espèce d'idiot" (langage courant) ou de "Pauvre con" (registre vulgaire) !
Ces trois locutions nominales désignent toutes un cercueil, autrefois fabriqué en sapin, :
Source : www.expressio.fr
Le registre argotique comporte de très nombreux termes pour désigner les pieds, puisque l'on peut tout aussi bien parler des "Haricots", que des "Nougats" (idiotismes alimentaires), des "Ieps" (verlan), des "Panards", des "Pattes", des "Pingouins" (idiotismes animaliers), des "Pinglots", des "Reposoirs", des "Ribouis", des "Rigadins", des "Ripatons" ou des "Trotignolles" !
Mais également des "arpions", un mot du parler stéphanois, auquel j'ai consacré un article.
Les "Fumerons" et les "Pinceaux" appartiennent au registre populaire.
Quant au registre familier il met à notre disposition le mot "Petons".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Les jambes".
En effet, "Les fumerons", "Les pattes" et "Les pinceaux" désignent tout aussi bien, selon le contexte, les jambes que les pieds.
On retrouve parfois dans les dialogues de Michel Audiard des années 1960 l'anglicisme "Bank-note" mais il n'est absolument plus utilisé de nos jours.
Le registre argotique nous propose toujours en revanche : "Bifton" (ou "Biffeton"), "Faf", "Fafiot" et "Talbin".
Mais ce dernier est davantage utilisé pour désigner les plus grosses valeurs.
On dit par exemple : "Un bifton de 10 euros" et "Un talbin de 100".
Enfin, dans le même registre argotique, nous trouvons le substantif masculin "Ticket", lorsque l'on dit par exemple "Ce canapé m'a coûté 300 tickets".
Source : wikipedia.org
Cette locution verbale en forme d'idiotisme botanique appartient au registre argotique.
Et elle signifie, au sens figuré : n'avoir plus longtemps à vivre.
Elle remonte au XVIIe siècle, une époque où le bois de sapin était utilisé pour fabriquer les cercueils et où, par conséquent, son odeur, était annonciatrice d'une mort prochaine.
Source : www.linternaute.fr et www.expressio.fr
En ce 15 avril 2018, c'est la seconde fois que j'ai la malchance d'atterrir sur l'émission télévisée dominicale "Flash Talk", diffusée - honte à elle -, à 13 heures, par la chaîne LCP Assemblée Nationale. Et, comme la première fois, je n'ai tenu que... deux minutes avant de devoir changer de canal, mortifié que j'étais par la médiocrité et la teneur du vocabulaire et du niveau de langage employés.
D'abord, naturellement, pourquoi ce titre anglais absurde et inadmissible sur une chaîne parlementaire française. Ses concepteurs pensent-ils sincèrement que leurs jeunes hypothétiques téléspectateurs en saisissent la signification ?
J'incline à penser pour ma part que "Conversation impromptue" ou "Conversation improvisée" serait nettement plus clair et surtout justifié, dans un pays francophone et sur une chaîne publique émanant de la chambre haute de la représentation nationale.
Ensuite, et surtout, cette émission, qui semble avoir pour vocation de donner la parole aux jeunes, concourt surtout, à mon sens, à les conforter dans leur médiocrité langagière.
De fait, pas plus Raphaël Yem que Sonia Chironi, ses deux animateurs, ne semblent en effet capable de prononcer ou de construire correctement une phrase dans un français un tant soit peu correct.
Jugez-en plutôt : "I' sont là ! I' vont avoir la parole !", débute la jeune femme. Avant que son comparse n'enchaîne, s'adressant à un premier interlocuteur : "C'est quoi ton prénom ?", "S'appelle comment ton collège ?" ! Puis, de jargonner le "djeun's", à coups de "Arrête de mythoner" et autres formules, toutes plus familières ou argotiques les unes que les autres.
Ce n'est pas, à mon sens, faire preuve de respect à l'égard de la jeunesse que de s'adresser ainsi à elle en la tutoyant gros comme le bras et en adoptant son sociolecte, ses mots, ses expressions, son jargon et ses tics de langage. Je pense, a contrario, que l'on doit vouvoyer un jeune interlocuteur ; lui parler un langage compréhensible mais suffisamment soutenu pour lui témoigner du respect qu'on lui porte. Et, idéalement, lui donner envie d'essayer d'améliorer son niveau de langue.
Il est évidemment tout à fait néfaste pour le maintien et l'amélioration de la pratique de notre jolie langue, de chercher ainsi à se mettre au niveau de langue de ses interlocuteurs en pratiquant le nivellement par le bas.
C'est au contraire en s'efforçant d'avoir une prononciation correcte et d'utiliser des mots et des locutions pertinents d'un registre de langue courant ou d'un registre de langue soutenu, qu'il sera je pense - et j'espère - possible d'y parvenir.
Ce néologisme du registre argotique signifie "Agir en mythomane, raconter volontairement des choses fausses, mentir, s'inventer des histoires, fabuler, exagérer".