Le verbe "babouiner" relève du registre argotique mais n'est plus vraiment utilisé (registre désuet).
Les verbes "becter", "becqueter", "béqueter", "bouffer", "croûter", "damer", "grailler", "jaffer", "mastiguer" (qui nous vient du provençal), "s'empaffer", "se morfaler" et "tortorer" relèvent du même registre argotique.
De même que les locutions verbales "bouffer comme un chancre", "s'en mettre plein la lampe", "s'en mettre plein le cornet" ou "se taper la cloche".
"Être un mâche-dru" et "se piffrer" relèvent du registre populaire.
Et le registre familier nous propose "bâfrer" (et non "se bâfrer !"), "boulotter", "enfourner", "faire ripaille", "s'empiffrer", "se bourrer" ou "se goinfrer".
Tandis que le langage courant - pour une fois très étoffé - met à notre disposition les verbes "dévorer" et "engloutir", ainsi que les locutions berbales "absorber de la nourriture", "avoir un appétit d'ogre", "avoir une faim de loup", "être goulu", "être un estomac sur pattes", "être un goinfre", "être un glouton", "être un ventre sur pattes", "manger comme un goinfre", "manger comme un ogre", "manger gloutonnement", "n'être qu'un ventre", "s'en mettre plein la panse", "se garnir l'estomac", "se garnir la panse" ou "se garnir le ventre", "se gaver", "se remplir l'estomac", "se remplir la panse" ou "se remplir le ventre" (langage courant).
Enfin "assouvir sa faim", "ingurgiter", "manger goulûment", "se rassasier" ou "se repaître" relèvent du registre soutenu.