"Un daim".

Un daim mâle

  • Le daim est avant toutes choses un mammifère sauvage ruminant de nos contrées, appartenant à la famille des cervidés et dotés - pour les mâles - de grands bois plats et palmés.
  • Mais c'est également, dans le registre argotique et dans le registre désuet, un imbécile, un niais, quelqu'un d'ignorant, de bête.

Ou encore : un dupe, un bourgeois, quelqu'un de riche.

Bonbon "Daim"

  • Et, enfin, un bonbon au chocolat originaire de Suède.

La marque Daim a été créée en 1953 par le groupe américain Kraft Foods, et elle appartient, depuis une scission intervenue en 2012, au groupe américain Mondelez International.

Source : wikipedia.org

 

"Avoir le seum".

Est-il nécessaire de le préciser, j'exècre naturellement cette immonde expression du registre argotique, dérivée de l'arabe, que les jeunes français utilisent massivement depuis quelques années et qui signifie : être énervé, en colère, dégoûté, frustré.

Le gouvernement français - à travers sa DSCR (Délégation à la Sécurité et à la Circulation Routières) devenue DSR (Délégation à la Sécurité Routière) en 2017 - s'en était pitoyablement fait le porte-parole, en décembre 2012, à travers une lamentable campagne publicitaire pour la sécurité routière destinée aux jeunes, dont les devises étaient "Si t'as pas de Sam, t'as le seum" et "Si t'as un Sam, t'as le swag".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être énervé" ou "Énerver".

 

23 façons de dire "Être sourd" ou de reprocher à quelqu'un de ne rien entendre.

"Avoir des problèmes auditifs" ou "Entendre mal"

La langue française nous offre, à travers ses différents niveaux de langue, d'assez nombreuses façons de parler de ce type de problème.

"Avoir des défaillances auditives", "Avoir des difficultés auditives", "Avoir des troubles de l'audition", "Avoir des troubles auditifs", "Avoir une baisse de l'audition", "Avoir une ouïe défaillante", "Être atteint d'hypoacousie", "Être atteint de surdité"" ou "Perdre l'audition" relèvent du registre soutenu.

Le langage courant met à notre disposition les formules "Avoir des problèmes d'audition", "Avoir des problèmes auditifs", "Entendre mal", "Être mal-entendant", "Être sourd", ainsi que "Mal entendre".

Ou, en référence à "Tintin", la célèbre bande dessinée belge d'Hergé : "Tu es pire que le professeur Tournesol" !

"Être dur d'oreille" appartient au registre familier.

Et "Être dur de la feuille", "Être sourd comme un pot" ou "Être sourdingue" au registre argotique.

De même que ma formule préférée : "Avoir les portugaises ensablées", qui naturellement interloque souvent mes amis étrangers.

Enfin, après avoir posé un possible diagnostic de type "T'entends rien, ma parole !" ou "T'es sourd ou quoi ?", pourquoi ne pas suggérer un traitement aussi peu invasif que coûteux, tel que : "Les oreilles ça se lave !" (registre familier pour les trois).

53 façons de dire "Manger" et en particulier "Manger abondamment".

Manger abondamment

Le verbe "babouiner" relève du registre argotique mais n'est plus vraiment utilisé (registre désuet).

Les verbes "becter", "becqueter", "béqueter", "bouffer", "croûter", "damer", "grailler", "jaffer", "mastiguer" (qui nous vient du provençal), "s'empaffer", "se morfaler" et "tortorer" relèvent du même registre argotique.

De même que les locutions verbales "bouffer comme un chancre", "s'en mettre plein la lampe", "s'en mettre plein le cornet" ou "se taper la cloche".

"Être un mâche-dru" et "se piffrer" relèvent du registre populaire.

Et le registre familier nous propose "bâfrer" (et non "se bâfrer !"), "boulotter", "enfourner", "faire ripaille", "s'empiffrer", "se bourrer" ou "se goinfrer".

Tandis que le langage courant - pour une fois très étoffé - met à notre disposition les verbes "dévorer" et "engloutir", ainsi que les locutions berbales "absorber de la nourriture", "avoir un appétit d'ogre", "avoir une faim de loup", "être goulu", "être un estomac sur pattes", "être un goinfre", "être un glouton", "être un ventre sur pattes", "manger comme un goinfre", "manger comme un ogre", "manger gloutonnement", "n'être qu'un ventre", "s'en mettre plein la panse", "se garnir l'estomac", "se garnir la panse" ou "se garnir le ventre", "se gaver", "se remplir l'estomac", "se remplir la panse" ou "se remplir le ventre" (langage courant).

Enfin "assouvir sa faim", "ingurgiter", "manger goulûment", "se rassasier" ou "se repaître" relèvent du registre soutenu.

Ne dites pas : "Je l'ai envoyé péter !", "Je l'ai envoyé bouler !", "Je l'ai envoyé chier" ou "Je l'ai envoyé se faire foutre !" !

Ces quatre locutions relèvent du registre argotique et peuvent être bien avantageusement remplacées.

En disant par exemple : "Je l'ai rembarré !" ou "Je l'ai envoyé promener" (registre familier).

On encore : "Je l'ai expédié sur les roses" (langage courant).

Voire "Je l'ai rabroué !" (registre soutenu).

"Avoir le chichi fada".

"Avoir le chichi fada", c'est à dire : ne pas avoir d'érection, pour les Marseillais

Cette jolie expression typiquement marseillaise appartient au registre familier et signifie : ne pas parvenir à être en érection (registre soutenu) !

Et donc, dans le registre argotique : ne pas bander.

Source : wiktionary.org

"Être vanné".

Cette locution verbale du registre familier peut avoir, selon le contexte, deux significations radicalement différentes :

  • être extrêmement fatigué, épuisé,

On dit par exemple : "Je n'ai pas eu le courage de ressortir après mes courses car j'étais vanné".

  • ou être l'objet de moqueries.

On dit par exemple : "Je sais bien que je ne prends pas assez le temps de me relire à plusieurs reprises et que, de ce fait,  jaimelesmots.com comporte de nombreuses fautes, coquilles ou bourdons... J'ai d'ailleurs récemment été vanné à ce sujet par l'un de mes vieux amis".

Voir également mon article sur toutes les façons de dire "Être très fatigué".

"Pisseuse" ou "Une pisseuse".

  • L'adjectif "Pisseuse" désigne :
    • au sens propre, dans le registre argotique, ce qui sent ou est imprégné d'urine.

On parle par exemple de "literie d'enfant toute pisseuse".

    • et, au sens figuré, dans le registre familier, ce qui est d'une couleur passée, jaunie.

On parle par exemple d'une "vielle tenture pisseuse".

  • Et le substantif "Pisseuse" désigne :
    • une fille ou une jeune fille, dans le registre familier,
    • chez nos amis canadiens, dans le registre familier, :
      • une religieuse,
      • une personne très peureuse,
      • le jeu de la dame de pique,
      • la carte de la dame de pique, au jeu du même nom.

"Une belette".

Une belette
  • Ce mot désigne désigne tout d'abord, au sens propre, un petit mammifère carnassier de la famille des mustelidés, longtemps appelé "Moustoile". De forme effilée et de couleur rousse, la belette a le museau pointu et les pattes courtes,
  • mais aussi, dans le registre familier, une jeune fille ou une jeune femme charmante,
  • et, dans le registre argotique, une fille naïve et idiote, équivalent féminin du "Blaireau".

"Une vioque".

Une vioque

Ce substantif féminin du registre argotique désigne : une femme âgée ou tout au moins d'un certain âge.

On dit par exemple : "Qu'est-ce qu'elle nous veut encore c'te vioque ! Elle nous a déjà donné des devoirs pour la semaine prochaine...".

Attention : "Vioque" n'est pas un adjectif !

Pas question, par exemple, de parler d'une" Vioque maison", mais plutôt d'une "Vieille maison". Ou d'une "Vielle bicoque".