"Se mettre à poil" et "Se retrouver à poil".

Ces deux expressions du registre argotique peuvent avoir, selon le contexte, deux significations très différentes :

  • au sens propre, elles signifient en effet respectivement :
    • "Se mettre à poil" : se dénuder, se mettre nu. Ou "Se dépoiler" (registre argotique).

On dit par exemple : "On s'est mis à poil dans les fourrés et on a plongé dans le lac".

Sur un sujet contigu, je me permets de recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Se déshabiller".

    • et "Se retrouver à poil" : se retrouver nu.

On dit par exemple : "On s'est retrouvé à poil sans avoir dit un mot".

  • tandis qu'au sens figuré, elles signifient respectivement :
    • "Se mettre à poil" : se dévoiler totalement.

On dit par exemple : "Je me suis mis à poil, tu sais tout : à toi de tout me dire en ce qui te concerne à présent".

    • et "Se retrouver à poil" : se retrouver démuni, sans rien.

On dit par exemple : "Après mon divorce, je me suis retrouvé à poil : j'allais aux Restos du Coeur".

Sur un sujet contigu, je me permets de recommander la lecture de mon article "Se promener à poil", "Être à poil" ou Être torsepoil".

"Se promener à poil", "Être à poil" ou "Être torsepoil".

Dans ces trois locutions verbales relevant du registre argotique, la locution adjectivale "À poil" ou le suffixe "Poil" signifient "Nu".

  • "Se promener à poil" signifie par conséquent : se promener nu,

On dit par exemple : "Quand je suis seul chez moi je me promène très souvent à poil".

  • "Être à poil" : être nu,

On dit par exemple : "J'étais à poil quand le facteur a sonné".

  • et "Être torsepoil" : être torse nu.

On dit par exemple : "Quand je suis arrivé chez Michel il était torsepoil en train de préparer le barbecue".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous suggérer la lecture de mon article "Se mettre à poil" ou "Se retrouver à poil".

"Pisseux" ou "Un pisseux".

  • L'adjectif "Pisseux" désigne :
    • au sens propre, dans le registre argotique, ce qui sent ou est imprégné d'urine.

On parle par exemple de "vêtements d'enfants tout pisseux".

    • et, au sens figuré, dans le registre familier, ce qui est d'une couleur passée, jaunie.

On parle par exemple d'un "vieux papier peint pisseux".

  • Et le substantif "Pisseux" désigne, chez nos amis suisses, dans le registre familier, un peureux.

On dit par exemple : "Ce pisseux s'était réfugié aux toilettes tant il avait eu peur de l'orage !".

Voir également mon article "Pisseuse" ou "Une pisseuse".

"Un thon".

Ce mot désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : un poisson pélagique des eaux chaudes et tempérées, de grande taille et comestible.
Un "Thon obèse" (Thunnus obesus) également appelé "Patudo"
Un "Thon obèse" (Thunnus obesus) également appelé "Patudo"
  • et au sens figuré, dans le registre argotique : une femme de forte corpulence, jugée peu gracieuse.

Sur un thème contigu, lisez également mon article consacré à "toutes les façons de dire "Une fille laide."

 

"Ne pas être la moitié d'un con".

J'aime beaucoup cette expression du registre argotique qui peut signifier, selon le contexte, deux choses diamétralement opposées :

  • soit être particulièrement stupide, profondément con,

On dit par exemple : "Ce type n'est pas la moitié d'un con. Il doit bien savoir compter jusqu'à cinq !".

  • soit être remarquablement intelligent, très brillant.

On dit par exemple : "J'ai rencontré le directeur de thèse de mon fils et son érudition m'a étonné. Ce n'est pas la moitié d'un con !".

 

11 façons de dire "Un jeune voyou" ou "Un petit voyou".

Comme souvent, différents registres de langue s'offrent à vous pour ce faire.

Depuis le "petit branleur" ou le "petit con" (registre argotique), à la "canaille" ou au "sacripant" (registre familier).

Vous disposez également "chenapan", du "galopin", du "garnement", du "malappris" et du "vaurien" (registre désuet).

Ainsi que de la "crapule" (langage courant).

Et du célèbre "sauvageon", cher à Jean-Pierre Chevènement.

 

 

On ne dit pas : "J'vais lui péter l'pif à c'gros con !" ou "J'vais lui défoncer l'tarin à c'gros naze" !

Mais plutôt : "Je vais lui casser le nez à cet imbécile !" (langage courant)

Voire : "Je me fais fort d'endommager l'appendice nasal de ce malotru !" (registre soutenu)

32 façons de dire "Pleuvoir abondamment".

Pluie abondante

Il existe de très nombreuses façons d'évoquer des "précipitations abondantes" en français dans le langage courant.

On parle par exemple de "forte averse", de "trombes d'eau" ou de "pluie battante". Et l'on utilise les formules "un temps à ne pas mettre le nez dehors" ou "un temps à ne pas sortir".

Plusieurs expressions utilisent  le verbe"tomber".

On dit ainsi "tomber des cordes" ou "tomber des hallebardes". Mais aussi "tomber comme à Gravelotte".

Les mêmes expressions s'utilisent avec le verbe "pleuvoir" et l'on parle donc de "pleuvoir des cordes", de "pleuvoir des hallebardes" ou de "pleuvoir comme à Gravelotte".

Mais on dit également "pleuvoir à boire debout" ou "pleuvoir à seaux".

Les expressions "pleuvoir à torrents", "pleuvoir à verse", "pleuvoir à flots", "pleuvoir fort", "pleuvoir très fort" ou "pleuvoir comme grêle" sont tout aussi parlantes.

Mais la plus évocatrice est sans conteste "pleuvoir comme vache qui pisse" (registre vulgaire). Et la plus simple : "flotter" (registre argotique).

Dans le domaine des idiotismes animaliers, on peut également évoquer, dans le registre familier : "un temps d'escargot", "un temps de chien" ou "un temps à ne pas mettre un chien dehors". Et, bien sûr, la célèbre "fête à la grenouille".

On compte également différentes expressions régionales telles que  "dracher" (dans le Nord ou chez nos amis Belges), "gloyer" (dans les Ardennes) ou "mouiller" (dans l'Ouest).

Et nos amis québecois parlent de "mouiller à siaux" ou de "pleuvoir à siaux", tandis que nos voisins helvétiques utilisent le verbe "roiller" et nos amis québecois "mouiller".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés à toutes les façons de dire "Pleuvoir légèrement" et "Une pluie abondante" en français.

4 façons de dire "Un portefeuille".

Le registre argotique est assez riche en la matière en effet, puisque l'on peut tout aussi bien utiliser les termes de "larfeuille", "morlingue", "porte-biftons" (ou "porte-biffetons") et "porte-talbins", pour désigner cet étui pliant qu'on porte sur soi, muni de poches où l'on range billets de banque, papiers, etc.

39 façons de dire "Bien rire" ou "Rire beaucoup".

Un bébé qui rit

Le registre argotique est, comme souvent, très riche, puisque l'on peut utiliser les formules "Être pété de rire", "Rire à se pisser dessus", "Se bidonner", "Se fendre la gueule", "Se fendre la pêche", "Se fendre la pipe", "Se fendre la poire", "Se marrer", "Se marrer comme un bossu", "Se marrer comme un tordu", "Se marrer comme une baleine", "Se poiler", "Se taper une de ces poilades", "Se taper une énorme poilade" ou "Se taper une grosse poilade".

Le registre familier nous propose "Être mort de rire", "Être plié de rire", Être plié en deux", "Être tordu de rire", "Rigoler", "Rigoler comme un bossu", "Rigoler comme une baleine", "Rigoler comme un tordu", "Rigoler de bon coeur", "Rire comme un bossu", "Rire comme une baleine", "Rire comme un tordu", "S'en payer une bonne tranche", "S'en payer une tranche", "Se payer une bonne tranche de rigolade", "S'esclaffer", "S'esclaffer de rire", "Se gondoler", "Se taper des barres" ou "Se taper des barres de rire".

Et l'on peut également dire "Mourir de rire", "Pouffer de rire", "Rire à gorge déployée", "Rire à se tenir les côtes", "Rire aux éclats", "Rire de bon coeur", "Rire de toutes ses dents" ou "Se tordre de rire" dans le langage courant.