"Le fiel".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre :
    • autrefois : la bile, un liquide amer, verdâtre, contenu dans la vésicule biliaire.

Et l'on continue à parler de "Vésicule du fiel" pour désigner le réservoir de la bile.

    • la bile des animaux de boucherie ou de la volaille.

On appelle par exemple "Fiel de boeuf", l'extrait de fiel, servantt à enlever les taches de graisse.

  • par extension :
      • une substance amère,
      • ou : un liquide vert.

Au XIXe siècle, on appelait ainsi "Fiel" le liquide vert servant de fixatif pour les dessins au crayon.

  • et au sens figuré, dans le registre soutenu : la causticité, l'acrimonie, une animosité plus ou moins sourde, une haine contre quelqu'un ou quelque chose, une amertume s'accompagnant de méchanceté, d'insinuations malveillantes ou d'allusions perfides.

On dit par exemple : "Je déteste ma tante, car c'est une vieille personne aigrie qui déverse constamment son fiel sur toutes les personnes de son entourage".

Sources : www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

"L'ignominie", "Une ignominie" et "Ignominieuse" ou "Ignominieux".

J'aime beaucoup ces jolis mots du registre soutenu qui désignent respectivement :

  • "L'ignominie" :
    • le degré extrême du déshonneur ou de l'indignité, résultant d'un outrage public, d'une condamnation ou d'une action infamante ("Il s'est couvert d'ignominie durant cette guerre"),
    • le caractère de ce qui est une cause de déshonneur ou d'indignité pour quelqu'un ("Connaître l'ignominie de l'exil"),
  • "Une ignominie" : une action déshonorante, dégradante pour son auteur ("Cette accusation est une ignominie !"),
  • "Ignominieuse" ou "Ignominieux" : qui cause l'ignominie, qui entraîne le déshonneur ou l'indignité ("Une condamnation ignominieuse" ou "Un article ignominieux").

Source : www.larousse.fr

"Un combat sans merci", "Un duel sans merci" ou "Une lutte sans merci" n'opposent pas forcément que des personnes impolies !

Il existe en effet en français deux mots "Merci", qui peuvent être, selon le contexte :

  • un substantif masculin du langage courant, synonyme de "remerciement", que l'on utilise pour remercier.

Lorsque l'on dit par exemple : "Un grand merci pour votre accueil".

Ou : "Il est parti sans un merci".

  • ou un substantif féminin du registre soutenu signifiant : pitié, grâce.

Et c'est ce second "Merci" qui est utilisé dans les locutions verbales "Un combat sans merci", "Un duel sans merci" ou "Une lutte sans merci", qui désignent : un combat, un duel ou une lutte impitoyable.

On dit également : "Être à la merci de quelque chose ou de quelqu'un".

Source : wiktionary.org

 

61 façons de dire "mourir".

Le registre argotique est très riche, avec les verbes "Calancher", "Clamser", "Claquer" ou "Crever".

Et les locutions verbales "Aller nourrir les asticots", "Aller nourrir les poissons", "Aller nourrir les requins", "Aller nourrir les vautours", "Avaler sa chique", "Avaler son acte de naissance", "Avaler son bulletin de naissance" et "Casser sa pipe".

"Boire le bouillon d'onze heures", "Passer l'arme à gauche", "Sortir les pieds devant" ou "Y passer" relèvent du registre familier.

Dans le langage courant, nous avons également "Avoir été abattu", "Avoir été assassiné", "Avoir été tué", "Brûler vif", "Être assassiné", "Être broyé", "Être coupé en deux", "Être déchiqueté", "Être transformé en écumoire", "Être tué", "Être victime d'un assassinat", "Être victime d'un meurtre", Exploser", "Laisser sa vie (quelque part)", "Ne pas survivre", "Perdre la vie", "Tomber raide mort" ou "Trouver la mort".

Ainsi que, dans le cas d'une exécution : "Être décapité", "Être exécuté", "Être fusillé", "Être guillotiné" ou "Être pendu"

Ou, durant une guerre : "Mourir pour la France", "Tomber au champ d'honneur" ou "Tomber sous les balles de l'ennemi".

Enfin, "Consentir au sacrifice suprême", "Être cueilli par la mort", "Être fauché par la mort", Être rappelé à Dieu", "Être victime de la Grande Faucheuse", "Expirer", "Faire le dernier voyage", "Faire son dernier voyage", "Faire le grand voyage", "Passer", "Passer de vie à trépas", "Payer de sa vie", "Rendre l'âme", "Rendre son dernier souffle", "Rendre son dernier soupir", "Retourner à la poussière", "Succomber à ses blessures", "Trépasser" et "Voir sa dernière heure arriver" relèvent du registre soutenu.

"Le châtiment suprême" et "La peine capitale".

Une guillotine

Contrairement à ce que l'on pense parfois, ces deux locutions nominales du registre soutenu sont bien de parfaits synonymes désignant la peine de mort, la formule "Peine capitale" ne désignant pas uniquement la "Décapitation".

Et cela bien que l'adjectif "Capitale" vienne bien du latin "Capitalis" ("relatif à la tête", mais également "qui entraîne la mort, mortel, fatal"), dérivé de "Caput" ("tête").

"La peine capitale" est en effet une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de "Crime capital".

La sentence est prononcée par l'institution judiciaire à l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou de justice privée. La peine de mort est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques.

Elle est prévue dans les textes de loi de 83 pays, mais seuls 23 des 198 pays du globe ont procédé à des exécutions en 2014. En 2020, 115 pays sont abolitionnistes, dont 106 pour tous les crimes. La peine de mort est une sanction reconnue bien que réprouvée par les institutions internationales comme l'ONU (Organisation des Nations Unies) ou la Cour européenne des droits de l'Homme. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent qu'une minorité de la population mondiale. Parmi les démocraties industrialisées, seules deux la pratiquent : les États-Unis (28 États sur 50) et le Japon.

Au plan international, le 18 décembre 2007, l’Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 62/1495 appelant à un moratoire sur les exécutions dans le monde. Cette résolution n'a pas de valeur contraignante mais peut être vue comme le signe que la majorité des États souhaite remettre en cause la peine de mort. Cependant huit des dix pays les plus peuplés ont voté contre la résolution.

Source : wikipedia.org

"Prendre l'ascendant" sur quelque chose ou sur quelqu'un.

Cette locution verbale du registre soutenu signifie :

  • "Prendre l'ascendant sur quelque chose" : dominer, avoir la priorité par rapport à.

On dit par exemple : "L'économie prend malheureusement souvent l'ascendant sur les droits de l'Homme".

  • et "Prendre l'ascendant sur quelqu'un" : le dominer, exercer sur lui une autorité morale, être capable de l'influencer ou de peser sur ses décisions.

On dit par exemple : "Le défenseur français a rapidement pris l'ascendant sur son adversaire".

Source : www.larousse.fr

"À dessein".

J'aime beaucoup cette locution adverbiale du registre soutenu signifiant : exprès, délibérément, intentionnellement, volontairement ; de façon préméditée.

On dit par exemple : "C'est à dessein que je n'ai pas parlé d'une nouvelle réunion".

Ou : "Mon patron nous a demandé - à dessein - de ne pas venir travailler le vendredi".

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr

"La causticité.

J'aime bien ce joli mot du registre soutenu désignant :

  • au sens propre : le caractère d'une substance caustique, c'est à dire acide, corrosive, brûlant les tissus animaux et végétaux).
  • et au sens figuré : la tendance à dire ou à écrire des choses caustiques, mordantes, narquoises, qui attaquent ou blessent par la moquerie et la satire.

Source : Google

"Profus", "Profuse" ou "Profuses".

Cet adjectif du registre soutenu caractérise les sécrétions produites en abondance ou une éruption cutanée généralisée et disséminée.

On dit par exemple : "Les phobies provoquent souvent des suées profuses".

"Il ne tient qu'à vous de" ou "Il ne tient qu'à toi de".

J'aime beaucoup cette élégante formule du registre soutenu signifiant : Il vous suffit de.

On dit par exemple : "Il ne tient qu'à vous d'accepter cette invitation".

Ou : "Il ne tient qu'à toi de décrocher ce diplôme";

"Instrumentaliser".

Ce verbe du registre soutenu signifie, selon le contexte :

  • considérer (quelque chose ou quelqu'un) comme un instrument ; rendre purement utilitaire.

On dit par exemple : "Certains singes instrumentalisent des brindilles pour manger des fourmis".

  • ou : détourner, manipuler, récupérer, utiliser à des fins détournées.

On dit par exemple : "Instrumentaliser une crise" ou "Instrumentaliser un débat".

Sources : Google et wiktionary.org