"Servile" et "Servilement".

J'aime beaucoup ces deux mots du registre soutenu signifiant respectivement :

  • "Servile" :
    • au sens propre : relatif aux serfs, esclaves et domestiques.

On dit par exemple : "Les seigneurs d'autrefois disposaient d'une main d'oeuvre servile".

    • et par extension : obséquieux ; manifestant une bassesse morale et une soumission excessive et avilissante, indigne d'un homme libre ; rampant, soumis au point de se comporter de façon dégradante, humiliante envers ceux dont il  dépend.

On dit par exemple : "Ce ministre a toujours été un collaborateur servile du président".

  • et "Servilement" : présentant un caractère de soumission excessive et avilissante ; manifestant une bassesse morale, indigne d'un homme libre.

On dit par exemple : "Cette canaille obéit servilement au directeur".

"Effectuer une miction".

"Effectuer une miction"

Cette locution verbale appartient au registre soutenu ainsi qu'au vocabulaire et jargon médical.

Il s'agit en effet de la façon idoine de désigner ce que nous appellons dans le langage courant "Uriner " et dans le registre familier "Faire pipi".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Uriner" en français.

"Un florilège".

Ce magnifique substantif du registre soutenu désigne :

  • un recueil de fleurs.

On dit par exemple : "Ce florilège étudie la beauté et le caractère ornemental des plantes".

  • une anthologie, une sélection, un recueil de pièces choisies de poésie ou de textes littéraires.

On dit par exemple : "Un florilège de mes poèmes consacrés à la gent féminine paraîtra prochainement".

  • et, par extension : une sélection, une compilation des meilleures choses.

On dit par exemple : "Pour célébrer ses cinquante ans de carrière, le chanteur nous offre un florilège de ses plus belles chansons".

Sources : wiktionary.org, Le Robert et www.cnrtl.fr

"Tancer".

J'adore ce verbe qui relève du registre soutenu.

Il constitue en effet une très élégante façon de dire : réprimander.

On dit par exemple : "Je me suis fait tancé par la directrice pour avoir malencontreusement uriné sur les phares de son véhicule".

Ou : "Se faire tancer par le président pour avoir trop parlé devient une habitude pour beaucoup de membres de ce gouvernement".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Engueuler quelqu'un" en français.

"Énième", "Nième", "Ixième" ou "Xième".

Ces quatre adjectifs parfaitement synonymes appartiennent au registre soutenu.

Et ils signifient : occupant un rang non précisé, une place indéterminée dans une suite considérée comme trop longue.

On dit par exemple :

  • "Je vous répète pour la énième fois que je ne souhaite pas acheter de nouvelles fenêtres !",
  • "C'est la nième fois que je te dis de ranger ta chambre !",
  • "Ce n'est jamais que la ixième fois que le président nous annonce que la situation est maîtrisée",
  • ou : "J'ai vu hier soir qu'il repassait La grande vadrouille à la télévision pour la xième fois".

La graphie "Nième" (qui se prononce é-ni-èm) est peu fréquente.

Et la graphie "Xième" très rare.

Sources : Le Robert, wiktionary.org et www.larousse.fr

"Ses plus beaux atours", "Revêtir ses plus beaux atours", "Se montrer sous ses plus beaux atours" ou "Se parer de ses plus beaux atours".

La locution adverbiale "Sous ses plus beaux atours" relève du registre soutenu et s'applique essentiellement à la gent féminine.

Et elle désigne : de superbes vêtements, aussi seyants qu'élégants, voire une tenue d'apparat.

On dit par exemple :

  • "La princesse est alors apparue, vêtue de ses plus beaux atours",
  • "Pour ce gala de prestige, mon épouse a naturellement revêtu ses plus beaux atours",
  • "Il est naturel de vouloir se montrer sous ses plus beaux atours lors d'une première rencontre avec sa belle-famille",
  • et "Mon fils cadet, qui a 16 ans, s'est paré de ses plus beaux atours pour séduire la fille du voisin : il a pris une douche, s'est lavé les cheveux et a mis un pantalon déchiré de partout mais presque propre...".

"Malencontreux" ou "Malencontreuse" et "Malencontreusement".

J'aime beaucoup ces adjectifs et cet adverbe.

Relevant du registre soutenu, ils signifient respectivement :

  • "Malencontreux" ou "Malencontreuse" : fâcheux, inopportun, se produisant ou survenant mal à propos, à un mauvais moment ; accidentellement, par inadvertance.

On dit par exemple :"C'est un incident malencontreux : je ne pensais pas que mon pot de fleurs allait tomber sur le capot de votre Porsche".

Ou : "Monsieur le directeur, je vous prie de pardonner la publication malencontreuse par mon fils de cette photo de vous, en train d'uriner contre la voiture du président".

  • et "Malencontreusement" :  d'une manière malencontreuse, mal à propos, à un mauvais moment ; accidentellement, par inadvertance.

On dit par exemple : "Je suis désolé d'arriver aussi malencontreusement ma chérie, mais ce n'est pas une raison pour ne pas me présenter le monsieur qui prend sa douche avec toi en chantonnant".

Ou : "En reculant avec mon semi-remorque, j'ai malencontreusement enfoncé le côté gauche de votre Ferrari".

Source : Le Robert et www.larousse.fr

"Tergiverser" et "Une tergiversation".

J'aime beaucoup ce verbe et ce substantif féminin du registre soutenu.

  • "Tergiverser" signifie : retarder le moment, éluder la difficulté d'aboutir à une décision, à une réponse, à un engagement précis, à la conclusion d'une affaire ; user de détours, de faux-fuyants pour éviter de donner une réponse nette, pour retarder le moment d'une décision ; atermoyer, biaiser, hésiter, louvoyer.

On dit par exemple : "Inutile de tergiverser : j'exige une réponse définitive avant 48 heures".

Ou : "Tergiverser ainsi ne favorise pas une résolution rapide de cette crise, monsieur le ministre ; vous devez divorcer ou vous réconciler avec votre épouse".

  • et "Une tergiversation" : l'action de tergiverser, d'hésiter.

On dit par exemple : "Cette nouvelle tergiversation du gouvernement est révélatrice de son incapacité à prendre la mesure de cette crise".

Ou : "Ces tergiversations n'ont que trop duré : vous devez prendre une décision, monsieur le président : la cravate bleue foncée ou la bleue claire ?".

Source : Le Robert, wiktionary.org et www.cnrtl.fr

 

"Objecter".

Ce joli verbe du registre soutenu signifie : avancer une objection ; invoquer, prétexter, opposer un fait ou un argument afin de :

  • réfuter une opinion ou une affirmation.

On dit par exemple : "Je n'ai rien à objecter contre tes propos, mais je ne les apprécie pas, tu dois le savoir".

  • repousser une demande, un projet, une proposition, etc. (avec "que + un verbe à l'indicatif).

On dit par exemple : "Enfant, on commença par m'objecter que j'étais trop jeune pour adhérer au club de philatélie local".

Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

19 façons de dire "Uriner".

"Faire pleurer le colosse", c'est à dire : uriner

"Pisser" relève du registre argotique .

De même que "Écluser", "Lâcher les écluses" (ou "Lâcher ses écluses") et "Ouvrir les écluses" (ou "Ouvrir ses écluses").

Ou encore "Faire pleurer le colosse", qui ne s'applique cependant qu'aux hommes.

"Faire pleurer Popaul" appartient au registre populaire.

De même que "Pissoter" et "Pissouiller", qui signifient uriner fréquemment et par petite quantité.

"Faire pipi" relève du langage enfantin et du registre familier.

"Arroser les marguerites", "Faire la petite commission" et "Faire pleurer Mirza" appartiennent au même registre familier.

"Soulager sa vessie", "Se soulager", "Vider sa vessie" (ou "Se vider la vessie") relèvent du langage courant.

De même que "Faire ses besoins", qui s'applique plus volontiers aux animaux, ou à la défécation pour les humains (le "caca").

Enfin, "Satisfaire un besoin pressant" ou "Satifaire une envie pressante" relèvent du registre soutenu.

De même que "Effectuer une miction", qui appartient également au vocabulaire et jargon médical.

"La pulvérulence".

Ce substantif féminin du registre soutenu désigne :

  • l'état de ce qui est réduit en poudre ou en très fines particules,
De la farine de blé
De la farine de blé
  • par métonymie, au pluriel : de fines particules,
  • par analogie : l'état de ce qui est perçu comme étant pulvérisé ou en poudre,

"Tomber en poussière"

  • le caractère poussiéreux, l'état d'une chose couverte de poussière,

Un livre couvert de poussière

  • et, dans le domaine médical : l'état des narines se caractérisant par une sécheresse de la muqueuse et l'accumulation de poussières sur les poils, observé lors d'affections fébriles graves ("pulvérence des narines" ou "pulvérence nasale").Source : www.cnrtl.fr