Pourquoi dire : "Le jetlag" et "Être jetlagué" ?

Et pas : "Le décalage horaire" et "Souffrir du décalage horaire" !

Cette condition physiologique résultant d'un voyage rapide à travers plusieurs fuseaux horaires, généralement en avion, s'appelle en effet en français "le syndrome du décalage horaire" ou "l'arythmie circadienne".

"Un pilulier" et "Un ampoulier".

Comme leurs noms l'indiquent, ces deux mots désignent des objets utilisés par les malades et/ou les professionnels de santé (médecins, infirmières libérales, secouristes, urgentistes).

Pilulier hebdomadaire doté de 4 compartiments quotidiens
Pilulier hebdomadaire doté de 4 compartiments quotidiens
  • Le pilulier est une boîte permettant de ranger des pilules.

Il existe des modèles hebdomadaires ou mensuels comportant différents compartiments.

Ampoulier isotherme
Ampoulier isotherme
  • Et l'ampoulier ou porte-ampoules médicales est une tablette, une pochette ou une mallette - parfois isotherme - de contenance variable, permettant de transporter de manière organisée et protégée un ensemble d'ampoules médicales, allant d'une trentaine à plus d'une centaine.

"Le syndrome de la queue de cheval".

Le syndrome de la queue de cheval est provoqué par la compression de la "queue de cheval".

Et ses symptômes sont variables en fonction de la gravité de la compression : sciatique uni- ou bilatérale (selon l'uni- ou bilatéralité de la compression), paraplégie périphérique, atrophie des muscles et incontinence anale et vésicale.

Les formes graves de ce syndrome se traitent par neurochirurgie.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Une addiction", "Être addict", "Un addict" ou "Addictif" et "Addictive" ?

Et pas, respectivement et selon les circonstances :

  • "Une addiction" : "Une dépendance", "Un état de dépendance" ou une "Une assuétude" !
  • "Être addict" : "Être dépendant de", "Ne pas pouvoir se passer de" ou "Être accro à" (registre familier) !
  • Un addict" : Une personne présentant des signes de dépendance, et donc, suivant les cas : "Un toxicomane", "Un alcoolique", etc. !
  • "Addictif" ou "Addictive" :
    • qui crée ou entraîne une dépendance ; qui présente un risque élevé de dépendance (pour une substance) !
    • qui dénote ou révèle une dépendance (pour un comportement) !
    • captivant, passionnant, absorbant, prenant, exaltant, qui suscite un vif intérêt (pour une activité, un jeu, un feuilleton) !
    • irrésistible (pour un aliment).

On n'écrit pas : "Le sterneum" ni "Le sternome" !

Le sternum de l'Homme

Mais : "Le sternUM" !

Ce mot latin désigne l'os plat plat, symétrique, situé au niveau de la partie antérieure de la cage thoracique, sur lequel viennent s'attacher en avant les côtes (les sept premières chez l'Homme) et les clavicules.

"Advil Caps" et "Doliprane Caps".

Boîte d'Advil Caps 400mg du Laboratoire PfizerBoîte de Doliprane Caps 1000 mg des Laboratoires Boiron-Dolisos du groupe Sanofi

Tels sont les noms des médicaments proposés par les laboratoires Pfizer et Boiron-Dolisos (groupe Sanofi) successivement proposés sur mon écran de télévision le 6 février 2020 !

Au consommateur de deviner que "Caps" - qui constitue l'apocope du mot anglais "capsules" - signifie... gélules en français !

Sur ce suet, je vous recommande la lecture de mon article sur la véritable raison de ces nouvelles appellations ("Caps", "Tabs") de nos médicaments.

 

"Le priapisme" ou "Priapique" et "Le clitorisme".

  • "Le priapisme" est une situation pénible et dangereuse dans laquelle le pénis après l'érection ne retrouve pas sa flaccidité normale au bout de quatre heures, même en l'absence de toute stimulation physique ou psychologique.

Le priapisme est une urgence médicale absolue nécessitant d'être traitée par un médecin qualifié.

La contrepartie féminine de cet état est connue sous le nom de "Clitorisme"".

  • "Priapique" est l'adjectif correspondant, qui signifie :
    • au sens propre : relatif au dieu grec Priape et à son culte.

Priape était doté d'attributs sexuels surdimensionnés. Selon la mythologie grecque, Priape aurait été puni par les dieux pour avoir essayé de violer une déesse. Et on lui aurait donné, en punition, d'énormes attributs de bois, constituant un ensemble énorme mais inutile.

    • et, au sens figuré, : relatif au priapisme.

Source : wikipedia.org

"L'érection post-mortem" ou "L'érection terminale".

Une érection "post mortem", également appelée "érection terminale", est une érection, techniquement priapique, observée sur des corps humains mâles ayant été exécutés, en particulier par pendaison.

Le phénomène est attribué à la pression faite sur le cervelet par la corde. Des lésions à la moelle épinière sont liées au priapisme. Et des lésions au cervelet ou à la moelle épinière sont également souvent associées au priapisme chez des patients vivants.

La mort par pendaison, que ce soit par exécution ou par suicide, affecte souvent les organes génitaux masculins comme féminins :

  • chez les femmes, les lèvres de la vulve se gonflent et il peut survenir un écoulement de sang du vagin.
  • et chez les hommes, on trouve un état d'érection du pénis plus ou moins complet, avec écoulements fréquents d'urine, de mucus ou de fluide prostatique.

D'autres causes de décès peuvent aussi être responsables de ces effets, comme des blessures par balle au cerveau ou touchant des vaisseaux sanguins importants, ou des empoisonnements violents.

En médecine légale, la présence d'une érection "post-mortem" ou "terminale" est un indicateur d'une mort très probablement rapide et violente.

Source : wikipedia.org

"Le syndrome Bugs Bunny".

Cette appellation désigne la capacité d'un individu à potentiellement former de faux souvenirs, par autosuggestion, en s’amenant soi-même à croire que l’on a réellement vécu les éléments faux ; ou lors de suggestions ou de questions dirigées issues de personnes faisant autorité, comme un psychothérapeute ou un policier.

La "papesse des faux souvenirs", la psychologue américaine Elizabeth Loftus, avait ainsi montré à des étudiants, ayant tous visité le parc Disneyland durant leur enfance, une photo publicitaire pour ce parc, incluant l’image du lapin Bugs Bunny.

Et lorsque, la semaine suivante, elle les avait interrogés, 35 % d'entre eux avaient dit se "souvenir" d'avoir vu Bugs Bunny à Disneyland lors de leur visite… alors même que ce personnage n'y a évidemment jamais figuré, puisqu'il est la propriété d’une compagnie concurrente, la Warner Bros !

Source : lejournal.cnrs.fr

Sur des sujets similaires, je vous recommande mes articles consacrés à : "L'effet Mandela" et "Le syndrome de Brulard".

"Un syndrome".

Le mot syndrome est issu du grec ancien et signifie étymologiquement "conjonction d'éléments distincts" ou "réunion d'éléments distincts".

Il désigne :

  • au sens propre, en médecine, : un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu'un patient est susceptible de présenter, et dont la conjonction permet d'orienter le diagnostic.
  • et au sens figuré : un ensemble de signes, de comportements révélateurs, d'une situation jugée mauvaise.

On parle par exemple du "syndrome de la ville".

Sources : wikipedia.org et www.larousse.fr

 

"L'effet Mandela".

Cette appellation désigne une fausse croyance collective ou un faux souvenir partagé par un certain nombre de personnes.

Origine du nom

Elle doit son nom au fait qu'à la mort de l'homme politique sud-africain Nelson Mandela, en 2013, nombre d’anglo-saxons étaient convaincus qu’il était déjà décédé, trente ans auparavant, dans les années 1980. Et "convaincus" est un doux euphémisme, car des dizaines de milliers de personnes étaient absolument certaines d’avoir vu des reportages à la télévision sur sa mort !

Nous en sommes tous victimes

C'est en effet ce que semble démontrer l'exemple qui suit.

Tout le monde - qu’il ait vu ou non le film d'animation de Walt Disney "Blanche-Neige et les sept nains" - croit savoir comment la reine-sorcière interroge son miroir magique : elle s'adresse à lui en disant "Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?".

Nous sommes bien d’accord ? C’est bien ce qu’elle dit ?

Et bien non : cette formule, que tout le monde répète à l’envi en étant parfaitement convaincu qu’elle a bien été prononcée par cette satanée reine-sorcière, n’a jamais existé que dans notre seule imagination !

La reine Grimhilde n’a jamais prononcé cette formule. En réalité, elle en appelle à son miroir par la formule : "Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ?".

Étonnant n'est-ce pas ?

www.alternativesante.fr

Sur des sujets similaires, je vous recommande mes articles consacrés à : "Le syndrome Bugs Bunny" et "Le syndrome de Brulard".

"Singultueuse" ou "Singultueux".

Cet adjectif du registre soutenu qualifie :

  • au sens propre, une respiration accompagnée de mouvements convulsifs du diaphragme, la rendant irrégulière et entrecoupée de sanglots.
  • au sens figuré, ce qui est entrecoupé de sanglots ou ressemble à un sanglot, en parlant d'un son ou d'une voix.
  • voire, celui qui pleure, est triste ou larmoyant.

On parle par exemple d'une "victime singultueuse"

Source : www.cnrtl.fr