"Ne pas laisser passer le train du sommeil" ou "Ne pas rater le train du sommeil".

Ces deux expressions imagées, souvent utilisées par les parents pour inciter leur progéniture à aller se coucher, signifient que l'on ne doit pas manquer le moment idéal pour s’endormir.

Vous en avez naturellement déjà vous-mêmes fait la triste expérience : repousser le moment de se coucher ou d'éteindre la lumière n'est pas une bonne solution : lorsque les bâillements sont de plus en plus fréquents et que la concentration devient difficile, il faut impérativement en profiter pour s'endormir, faute de quoi, lorsque vous fermerez les yeux, après avoir effectué les quelques petites choses que vous vouliez encore faire, lire ou regarder, vous n’aurez plus du tout envie de dormir.

Et vous aurez beau vous tourner et vous retourner dans votre lit ("Faire la crêpe" dit l'un de mes amis, de manière très imagée), rien n’y fera, car le sommeil sera parti ; vous aurez raté le train du sommeil !

Et il vous faudra par conséquent obligatoirement attendre tout un cycle de sommeil, soit près de 90 minutes, pour ressentir à nouveau l’envie de dormir.

Dans cette représentation imagée de notre sommeil, schématisé sous la forme de différents "trains", une nuit se compose en effet de 4 à 6 "trains" ou cycles de sommeil et chaque "train" représente un cycle de sommeil, d'environ 90 minutes, se décomposant ainsi :

  • endormissement : les idées et la vue se brouillent et l'on bâille,
  • sommeil lent léger : on entend, on comprend, sans pouvoir agir,
  • sommeil lent profond : on n'entend plus rien,
  • sommeil paradoxal : on rêve.

À l'issue d'un cycle, soit on se réveille naturellement, soit on "prend" un nouveau "train", c’est-à-dire que l’on repart pour un nouveau cycle de sommeil d'environ 90 minutes.

Source : blog.dreem.com

"Le repos dominical".

Il s'agit du repos du dimanche.

Le mot "dominical" signifie en effet, étymologiquement, "appartenant au Seigneur".

Et le "repos dominical" est donc originellement destiné à permettre aux chrétiens de se reposer, après une semaine de six jours de travail.

"Presto".

Ce mot italien constitue, selon le contexte :

  • un terme musical d'origine italienne :
    • soit un adverbe constituant une indication de tempo signifiant "vite, avec rapidité.
    • soit un substantif désignant un morceau de musique exécuté dans un tempo rapide et brillant.
  • ou un adverbe du registre familier signifiant "rapidement, vite",

"Allegro" ou "Un allegro".

Ce terme musical d'origine italienne désigne :

  • "Allegro" :
    • au sens propre : un adverbe servant à indiquer un tempo vif (plus rapide que l'adagio, moins rapide que le presto).

On dit par exemple : "Un morceau joué allegro".

    • et au sens figuré : un adverbe signifiant "rapidement".

On dit par exemple : "Il n'a pas ménagé ses efforts et y est allé allegro !".

  • "Un allegro" : un substantif désignant un morceau composé dans ce tempo.

On dit par exemple : "J'adore cet allegro".

Source : wikipedia.org

"Être à l'heure militaire".

Cette locution verbale du langage courant est utilisée lorsque quelqu'un arrive parfaitement à l'heure à un rendez-vous et est donc d'une ponctualité exemplaire.

Et elle signifie par conséquent : être parfaitement à l'heure.

On dit par exemple : "Tu es à l'heure militaire, dis-donc : il est très exactement quinze heures !".

"Avoir la chair de poule".

La chair de poule

Il s'agit d'une réaction de l'organisme face à certaines situations.

Et son véritable nom est "La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation".

"La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation", plus couramment appelée "La chair de poule"

L'expression imagée "La chair de poule" a d'abord été employée par les médecins du XVIIe siècle, en référence à la peau d'une volaille déplumée, afin de décrire l'étrange aspect parfois pris par notre peau lorsque les minuscules muscles arrecteurs (ou horripilateurs) situés sous notre peau se contractent, redressent nos poils et font apparaître d'innombrables petites bosses.

Des cuisses de poulet

Et nous l'utilisons toujours de nos jours, dans le registre familier, pour évoquer, selon les circonstances :

  • la sensation de froid ressentie.

On dit par exemple : "Brrr ! Il fait plus frais que je croyais. J'aurais dû enfiler un gilet : j'ai la chair de poule !".

  • ou bien l'anxiété, la peur.

On dit par exemple : "Je trouve le couloir sombre de cette cave particulièrement sinistre : il me donne la chair de poule !".

Source : www.futura-sciences.com

"De quoi peut-on donc faire "trêve" ?".

Différentes locutions françaises utilisent la forme curieuse, "Trêve de" :

  • "Trêve de baliverne !" ou "Trêve de balivernes !",
  • "Trêve de bavardage !" "Trêve de bavardages !",
  • "Trêve de cérémonie !" ou "Trêve de cérémonies !",
  • "Trêve de commentaire !" ou "Trêve de commentaires !",
  • "Trêve d’enfantillage !" ou "Trêve d’enfantillages !",
  • "Trêve de plaisanterie !" ou "Trêve de plaisanteries !",
  • "Trêve de simagrée !" ou "Trêve de simagrées !",
  • et "Trêve de tergiversation !" ou "Trêve de tergiversations !".

Elles signifient toutes, au sens figuré, : "Assez de..." ou "Cessons de...", "et passons aux choses sérieuses !".

"À double détente".

  • Cette locution adjectivale qualifie d'abord, au sens propre, un fusil de chasse à deux canons et à deux détentes,
  • mais également, par extension, quelque chose qui agit en deux temps.

On parle par exemple d'un "calembour à double détente" ou d'une "stratégie à double détente".