10 façons de dire "S'entendre très bien".

La formule "Être comme cul et chemise" appartient au registre familier.

Et le langage courant nous offre pour une fois un vaste choix, avec l'idiotisme animalier "Être copains comme cochons", mais également "S'entendre comme larrons en foire", "Être comme des frères" ou "S'entendre comme des frères".

Ainsi que les idiotismes corporels ou idiotismes numériques "Être comme les doigts de la main", "Être comme les deux doigts de la main" et "Être unis comme les cinq doigts de la main".

Et enfin : "S'entendre à merveille" et "Très bien s'entendre".

L'expression antonyme de toutes celles-ci est "Être comme chien et chat" ou "S'entendre comme chien et chat".

"Imbitable" ou "Imbittable".

J'adore cet adjectif du registre argotique dérivé du verbe "Biter", qui signifie "incompréhensible, difficile à comprendre".

On dit par exemple : "Il existe déjà quelques sites internet traitant des expressions de la langue française... mais plusieurs d'entre eux sont souvent assez imbitables".

"Faut-il dire chocolatine ou pain au chocolat ?".

Pain au chocolat

Il s'agit là d'un invraisemblable débat !

Fort heureusement, j'ai pu me fonder sur un excellent article, élu "Article culinaire de l’année 2016" par le Festival des influenceurs culinaires, dont je me suis très largement inspiré.

Avant de vous donner la réponse, et face à l’ampleur des débats suscités par ce sujet, je tiens à vous rappeler, en guise de préambule, qu’il ne s’agit que de nourriture ! Pas la peine de s'affoler inutilement, vous avez tous le droit d’appeler ce produit comme vous voulez !

Cette question d'appellation divise en effet les français. Peut-être davantage encore que le clivage gauche-droite, que le conflit Iphone-Android, ou que la guerre Coca-Pepsi !

Il est donc temps de trancher cette question, une fois pour toutes et de résoudre le débat "Pain au chocolat" - "Chocolatine".

D’abord : de quoi parle-t-on ?

La "chocolatine" ou "pain au chocolat" est une viennoiserie composée de pâte levée feuilletée, généralement rectangulaire, et fourrée avec du chocolat.

Sans que l’on sache véritablement pourquoi, cette petite douceur de nos boulangeries a créé dans notre pays une véritable scission, une fracture irréparable.

D’un côté, une majorité de la population appelle ce produit "Pain au chocolat" ; de l’autre, un bastion d’irréductibles sudistes l’appelle "Chocolatine", ainsi que quelques québécois.

1er point : "Pain au chocolat" ou "chocolatine" : quel terme est le plus employé ?

  • La majorité de la population française emploie le mot "Pain au chocolat".
  • "Chocolatine" n'est utilisé que dans les seules régions bordelaise et toulousaine.

Au nombre de locuteurs, c’est donc "Pain au chocolat" qui l'emporte très largement.

2e point : "Pain au chocolat" ou "Chocolatine" : quel terme est le plus ancien ?

Pour connaître le vrai nom de ce produit, tentons un instant de remonter à son origine.

Le "Pain au chocolat" est une viennoiserie. Pour ceux qui ne le savent pas, ce terme a commencé à être utilisé au XIXème siècle en France pour désigner des pâtisseries d’inspiration viennoise. En effet, à cette période les échanges culturels entre l’Autriche et la France sont assez importants : le royaume de France et l’empire d'Autriche sont deux des principales puissances européennes, qui plus est liées par alliance (Marie-Antoinette d’Autriche était Reine de France à peine quelques décennies plus tôt). La première "Boulangerie Viennoise" est installée en France dans les années 1830 au 92 rue Richelieu, à Paris (75) et est dirigée par un autrichien : Auguste Zang. C’est lui qui va véritablement apporter à Paris la mode des viennoiseries.

Ces pâtisseries viennoises sont à l’époque faites avec de la pâte à brioche, et on retrouve parmi elles le fameux croissant autrichien ("Kipferl") - qui deviendra notre "Croissant" -, le pain empereur ("Kaisersemmel") et même un croissant fourré au chocolat ("Schokoladencroissant"), que le fameux Auguste Zang va importer en France.

  • L’hypothèse la plus probable de l’origine du nom "Chocolatine" viendrait donc de cet autrichien. Car en l’entendant vendre des "Schokoladencroissant" avec son accent autrichien, les français auraient progressivement transformé le mot en "Chocolatine croissant", puis simplement "Chocolatine".

Pour les boulangers autrichiens, en effet, le "Pain au chocolat" évoque toute autre chose, c’est le "Schokoladebrot", qui ressemble plus à un cake au chocolat.

Il existe une hypothèse en vertu de laquelle le mot "Chocolatine" serait d’origine anglaise, mais elle est historiquement fausse (voir le Nota bene à la fin de l’article)

Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été "Chocolatine", à cause de cette déformation linguistique. Et c’est d’ailleurs plutôt logique puisque la particularité de cette viennoiserie est surtout d’être au chocolat, et qu'elle a rapidement perdu sa forme de croissant.

  • Quand au terme "Pain au chocolat", il serait plus récent. D’après Nicolas Berger, auteur d’une encyclopédie du chocolat ("Chocolat, mots et gestes") publié en 2013 aux éditions Alain Ducasse, le mot "Pain au chocolat" désignait à l’origine un morceau de pain dans lequel on fourrait un bout de chocolat pour le goûter des écoliers.

Lorsque les viennoiseries ont été reprises et réinterprétée par les pâtissiers français au début du XXème siècle, en utilisant notamment de la pâte levée feuilletée, certains auraient repris ce terme. Progressivement, l’utilisation du mot d’origine "Chocolatine" n’a été conservée que dans le Sud-Ouest, probablement à cause de sa proximité avec des mots occitans.

Mais l’original était bien "Chocolatine" !

3e point "Pain au chocolat" ou "Chocolatine" : quel est le terme technique ?

Aujourd’hui, dans les écoles de pâtisserie, on parle de "Pain au chocolat". Et il semblerait donc que le vrai terme technique soit celui-là. Vraiment ? Dans la pâtisserie française traditionnelle, et ce depuis Antonin Carême et son "Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie moderne et ancienne", on appelle "petit pain" ou "pain" toutes les pâtes fourrées. Ainsi, Antonin Carême appelait même les profiteroles "petits pains", alors qu'elles n'avaient évidemment rien à voir avec le pain.

Pourtant, ce qu’on appelle "Pain" en pâtisserie est en général fabriqué avec de la pâte à pain au lait, ou au mieux de la pâte à brioche. C'est par exemple le cas du "Pain au lait" ou du "Pain viennois" par exemple.

Or le pain au chocolat utilise une pâte levée feuilletée, plus proche de celle que l’on retrouve dans les croissants, les vol-au-vent ou les galettes des rois.

Nous devrions donc dire logiquement :

  • "Pain au chocolat" pour des viennoiseries faites à base de pâte à pain au lait,
  • et employer un autre terme pour désigner celle faite avec de la pâte levée feuilletée.

Une excellente raison, par conséquent de revenir au terme initial "Chocolatine".

4e point "Pain au chocolat" ou "Chocolatine" : quel terme emploie-t-on à l’étranger ?

Puisque les viennoiseries s’exportent partout dans le monde, on peut aussi essayer de trancher ce débat en voyant comment les étrangers en parlent.

  • Au Canada, et notamment au Québec, c’est "Chocolatine" qui domine et est même là-bas un terme presque officiel.
  • En Belgique, on emploie plus volontiers le mot "Couque au chocolat", mais "Pain au chocolat » est également connu, alors que "Chocolatine" est très marginal.
  • Dans les pays germanophones, on emploie plus volontiers le terme de "Croissant au chocolat" ("Schokoladencroissant").
  • Dans les pays anglophones, notamment les États-Unis d'Amérique, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, on dit "Chocolate croissant".
  • En Espagne un équivalent local est vendu sous le nom de "Napoletanas".
  • Et au Mexique ainsi qu'en Amérique Latine, quand on en trouve, on parle de "Chocolatine".

Sinon, un peu partout on trouve le terme "Pain au chocolat" directement en français sans le traduire.

Pas de réponse franche à la question, donc, malheureusement.

Le problème, pour finir, c’est que sur le plan linguistique, le mot "Pain au chocolat" n’a pas vraiment de logique. Et il introduit d’ailleurs une confusion pour beaucoup d’étrangers. Lorsque l'on traduit "Pain au chocolat" dans les autres langues, cela évoque davantage un "Cake" ou un "Pain" qu’une viennoiserie.

Et nous sommes donc les seuls dans le monde à utiliser le mot "Pain" pour parler d'une chose qui n’a rien à voir avec le pain, puisque ce n’est ni de la pâte à pain au lait, ni de la pâte à pain, ni même de la pâte à pain d’épice !

Au moins, le mot "Chocolatine" a-t-il pour mérite de ne pas être ambigu.

Conclusion

Si l'on récapitule, pourquoi conviendrait-il apparemment de dire "Chocolatine" ? :

  • parce que le terme d'origine était "Chocolatine",
  • parce que le mot "Chocolatine" est plus pertinent du point de vue culinaire,
  • et parce qu'il n'est pas ambigu.

Donc, oui amis nordistes :

  • vous êtes très nettement majoritaires ; presque partout en France on dit "Pain au chocolat",
  • et c'est même ce que l'on enseigne les écoles de pâtisserie.
  • oui, les sudistes sont presque seuls dans leur combat pour la "Chocolatine".

Mais historiquement, logiquement et culinairement parlant, ils ont raison.

Et le fait qu'ils soient très minoritaires à utiliser ce terme ne signifie pas qu'ils aient tort... En son temps, Galilée était bien le seul à affirmer que la Terre tournait autour du soleil !

Voilà donc le débat enfin tranché : on devrait dire "Chocolatine".

Mais vous conviendrez je pense avec moi qu'il n'est guère probable que l'on parvienne à convaincre 40 millions de personnes de changer d'avis comme cela, n'est-ce pas ?

Pour finir, je vous rappelle que l’essentiel est d’aimer cette viennoiserie, et qu’elle soit bien grasse et de préférence encore chaude !

Tout ce débat reste purement théorique et doit donc être pris avec tout le recul et la sérénité nécessaires.

Nota bene : pourquoi l’hypothèse "Chocolate-in" est parfaitement erronée !

Une rumeur circule sur internet, affirmant que le mot "Chocolatine" viendrait de l’anglais "Chocolate in". Et proviendrait de l’époque ou l’Aquitaine était anglaise, et où les anglais demandaient à manger du "chocolat dans du pain" ("chocolate in bread"), ce qui aurrait par la suite donné le mot "Chocolatine" dans le Sud-Ouest.

Cette hypothèse amusante est bien évidemment totalement farfelue.

En effet, l'Aquitaine a bien été une possession’ anglaise pendant une période allant du mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec le roi d’Angleterre, en 1152, jusqu’à la Bataille de Castillon (33), en 1453, où les "anglois" sont "boutés hors de France").

Mais à cette époque on ne connait absolument pas les pâtisseries-viennoiseries en France. Et surtout, on ne connait absolument pas le chocolat ! Le chocolat est une fève issue d’un arbre américain, inconnu en France à l’époque. Il est découvert en même temps que l’Amérique ("officiellement" en 1492, par Christophe Colomb, je vous le rappelle, pour ceux dont les souvenirs scolaires seraient demeurés un peu flous), et n’est ramené en Europe qu’en 1528 dans les bateaux d’Hernan Cortes.

Donc à moins que les Anglais aient eu le pouvoir de voyager dans le temps, il est impossible qu’ils aient pu parler de "chocolate in bread" lorsque l'Aquitaine leur appartenait !

Source : couteaux-et-tirebouchons.com

"Se matagraboliser le cerveau".

Un nourrisson tenu par sa maman contre sa poitrine, se "matagrabolisant" le cerveau ("réfléchissant")

J'adore cette formule méconnue du registre soutenu, qui signifie : se triturer le cerveau ; se tourner et retourner le cerveau ; ruminer dans sa tête.

Autrement dit, dans le langage courant : réfléchir.

Le verbe "Matagraboliser", qui signifie littéralement "Se fatiguer l'esprit", a été forgé par le génial Rabelais, en 1534, à partir de l'ancien verbe "Grabeler" qui signifiait : fouiller, examiner avec attention.

Et on le trouve au chapitre 18 de son deuxième roman, le célèbre "La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruélisme", ou plus simplement : "Gargantua".

Il existe cependant énormément d'autres façons de dire "Réfléchir" en français ; et cela du registre familier au registre soutenu, en passant par le langage courant.

"C'est l'histoire d'un zoophile qui prend son élan...".

Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du mot « Élan », qui désigne à la fois un grand cervidé aux bois aplatis en éventail et le mouvement que l’on fait, l’impulsion que l’on se donne pour s’élancer ; le verbe « Prendre » étant pour sa part à interpréter ici comme synonyme de « Pénétrer sexuellement ».

Sur le même thème, je vous recommande également : "C'est l'histoire d'un zoophile qui rentre dans un bar...".

"En route, mauvaise troupe !".

Cette expression du registre désuet signifie "En avant !" et s'adresse à un groupe amical ou familial.

Un père de famille peut par exemple dire à ses enfants, au moment de partir à la plage, - surtout s'ils sont relativement nombreux - : "En route, mauvaise troupe !".

Contrairement à ce que pense, je crois, l'immense majorité des gens, cette formule ne constitue en rien un idiotisme militaire, mais a directement pour origine... un poème de Paul Verlaine, publié en 1884 dans le recueil "Jadis et naguère" et intitulé "Prologue", dont elle constitue le premier vers !

Prologue de Paul Verlaine (1884)

"En route, mauvaise troupe !
Partez, mes enfants perdus !
Ces loisirs vous étaient dus :
La Chimère tend sa croupe.

Partez, grimpés sur son dos,
Comme essaime un vol de rêves
D’un malade dans les brèves
Fleurs vagues de ses rideaux.

Ma main tiède qui s’agite
Faible encore, mais enfin
Sans fièvre, et qui ne palpite
Plus que d’un effort divin,

Ma main vous bénit, petites
Mouches de mes soleils noirs
Et de mes nuits blanches. Vites,
Partez, petits désespoirs,

Petits espoirs, douleurs, joies,
Que dès hier renia
Mon coeur quêtant d’autres proies.
Allez, aegri somnia".

Le pluriel de "Un val" n'est pas "Des vaux" !

Je sais bien que cela va en surpendre plus d'un... car on dit bien, en effet, "Par monts et par vaux".

Mais en dehors de cette expression bien connue, le pluriel de "Un val" n'est pas "Des vaux" mais : "Des vaLS" !

"Le pli interfessier", "Le pli interglutéal", "La rainure interfessière", "Le sillon interglutéal" ou "Le sillon interfessier".

"La raie des fesses" également appelée "Le pli interfessier", "Le pli interglutéal", "La rainure interfessière", "Le sillon interglutéal" ou "Le sillon interfessier".

Toutes ces appellations relevant du vocabulaire médical désignent - vous l'avez évidemment compris - cette partie de notre anatomie que l'on désigne plus couramment, dans le registre familier, sous le nom de... "La raie des fesses" !

Autrement dit : le creux qui sépare chacune de nos deux fesses.

Source : wikipedia.org

"Léon Foucault".

Jean Bernard Léon Foucault, né le 18 septembre 1819 et mort le 11 février 1868, est un physicien et astronome français.

Mais on le connaît davantage encore pour son expérience démontrant la rotation de la Terre autour de son axe ; son célèbre pendule étant devenu le titre d'un roman d'aventures italien à succès.

Inventeur du gyroscope, c'est également à lui que nous devons la détermination de la vitesse de la lumière.

Source : wikipedia.org

"Je vais lui rentrer dedans !".

Attention ! Cette formule du registre familier ne signifie pas forcément que vous vous apprêtez à pénétrer sexuellement votre interlocuteur de manière imminente.

Mais annonce plutôt, au sens figuré, que vous allez le frapper incessamment sous peu.

Ou, en tous cas, que l'envie de le faire vous démange très fortement !

"Hexagone" de Renaud : le décryptage intégral des paroles.

Le premier disque 33t de Renaud : "Amoureux de Paname" (1975)

La chanson de Renaud "Hexagone" - surnom de la France depuis les années 1860 - est parue en 1975, dans l'album "Amoureux de Paname", son tout premier 33 tours, sorti alors qu'il n'avait que 23 ans.

Une première version en public de cette chanson figure dans le double disque "Printemps de Bourges 1978", que nous n'avions sans doute pas été très nombreux à acheter à l'époque.

"Le Printemps de Bourges 78", compilation enregistrée en public entre le 12 et le 16 avril 1978. Double-disque 33 tours RCA
"Le Printemps de Bourges 78", compilation enregistrée en public entre le 12 et le 16 avril 1978. Double-disque 33 tours RCA

Et une seconde - malheureusement infiniment moins bonne - dans le disque "Tournée Rouge Sang" de 2007.

CD Renaud "Tournée rouge sange" 2007

Interdite d'antenne sur la radio publique France Inter ainsi que sur les trois chaînes de télévision, "Hexagone" raconte de manière critique une année dans la vie des Français. Renaud y passe en revue, couplet après couplet, mois après mois, les habitudes et coutumes du peuple français, sur un ton aussi caustique que sarcastique.

Accédez à de nombreux commentaires et informations sur le contexte politico-historique en passant votre souris sur tous les mots ou groupes de mots soulignés en gris.

Paroles

Ils s'embrassent au mois de janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards, tous des faux-culs.

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30 façons de dire "Avoir bu trop d'alcool".

Dans le registre argotique nous avons tout d'abord "avoir gorgeonné"; "être beurré", "être beurré comme un Petit LU", "être bituré", "être bourré", "être bourré comme un coing", "être cramé", "être cuit", "être cuité", "être déchiré", "être murgé", "être paf", "être pinté", "être plein", "être raide", "être torché".

"Être noir", "être rond", "être saoul comme un cochon" (ou "être soûl comme un cochon"), "être saoul comme un polonais" (ou "être soûl comme un polonais") relèvent du registre familier.

"Avoir bu", "avoir trop bu", "être alcoolisé", "être en état d'ivresse", "être enivré", "être ivre", "être saoul" (ou "être soûl") ou "voir des éléphants roses" appartiennent au langage courant.

De même que "être éméché" ou "être gai", qui correspondent toutefois à un moindre degré d'imprégnation. Tout comme "être pompette", dans le registre familier.

Enfin, "être dans les vignes du Seigneur" relève du registre désuet.