Il résulte de l’homophonie entre « Garcin Lazare » et « Gare Saint-Lazare » ainsi qu’entre « Garcin Charles » et « Gare Saint-Charles » ou entre « Garcin Jean » et « Gare Saint-Jean » !
La gare Saint-Lazare, construite en 1837 et desservant la banlieue Ouest et la Normandie, est l’une des six grandes gares parisiennes actuelles, avec celles du Nord, de l’Est, de Lyon, d’Austerlitz et de Montparnasse.
La gare Saint-Lazare, première construite, en 1837, des six grandes gares parisiennes actuellesImplantation des six grandes gares parisiennes, avec la gare Saint-Lazare au Nord-Ouest
la gare Saint-Charles, construite en 1948, est la principale gare de l’agglomération marseillaise (13),
et la gare de Bordeaux-Saint-Jean, dite « Gare Saint-Jean » à Bordeaux (33), construite en 1855 sous le nom de « Gare du Midi », qui est la plus grande gare ferroviaire de la région Nouvelle-Aquitaine.
Cette expression française du registre populaire signifie : naturellement, évidemment, bien sûr, bien entendu.
On dit par exemple : "Comme de bien entendu, vous avez oublié votre livre à la maison ! Vous me ferez cent lignes !".
Comme de bien entendu... cette expression a été très largement popularisée depuis plus de 80 ans, grâce au succés de la chanson homonyme, interprétée, en 1939, par Arletty, Michel Simon, Andrex et Dorville, dans le film de Jean Boyer "Circonstances Atténuantes".
Les paroles de cette valse immortelle sont de Jean Boyer et la musique de Georges van Parys.
Elle a été remise à l'honneur, en 2002, par Patrick Bruel en duo avec Renaud sur le disque "Entre deux".
Puis, en 2013, par Jean-Jacques Debout, sur son disque "Les chansons des guinguettes".
Une anagramme est une figure de style consistant à intervertir les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots afin de constituer un ou plusieurs autres mots.
Comme par exemple : « Algérien » et « Galérien » ou « Guérison » et « Soigneur ».
Mais également : « Jean-Marie Le Pen » et « Je ramène le pain ».
Vincent Auriol, né le 27 août 1884 et mort le 1er janvier 1966 à Paris, est un homme d’État français socialiste, président de la République du 16 janvier 1947 au 16 janvier 1954.
Membre de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière), il est ministre des Finances de 1936 à 1937, dans le gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum, puis garde des Sceaux de 1937 à 1938, dans les troisième et quatrième cabinets de Camille Chautemps. Et il occupe l’éphémère ministère chargé de la Coordination des Services à la Présidence du Conseil en 1938 dans le second cabinet Blum.
Président de l’Assemblée constituante puis de l’Assemblée nationale entre 1946 et 1947, il est élu président de la République au début de cette dernière année, devenant le premier à occuper cette fonction sous la IVe République et le premier chef d’État socialiste en France.
"Le babillage", "Le babillement", "La babillerie", "Le chant", "Le gazouillement", "Le gazouillis", "Le jabotage", "Le pépiement", "Le piaillement", "Le piaulement", "Le ramage" et "Le sifflement".
Mais il en existe une multitude d'autres, plus spécifiques - qui feront l'objet d'autres articles - car de très nombreuses catégories ou espèces d'oiseaux possèdent leurs propres verbes et substantifs, parmi lesquels les 67 suivantes :
l'aigle, l'albatros, l'alouette,
la bécasse, la bécassine, la buse, le butor,
la caille, le canard, le chat-huant (ou chouette hulotte), la chouette, la cigogne, le colibri, la colombe, le coq, le coq de bruyère, le corbeau, la corneille, le coucou, le courlis, le cygne,
le dindon,
l'épervier, l'étourneau,
le faisan, le faucon, la fauvette, le freux (ou corbeau freux),
le geai, la gélinotte, le goéland, la grive, la grue,
le héron, le hibou, l'hirondelle, la huppe,
le jars,
le loriot,
le manchot, le merle, la mésange, le milan, le moineau,
l'oedicnème, l'oie,
la palombe, le paon, la perdrix, le perroquet, la perruche, le pic vert (ou pivert), la pie, le pigeon, le pipit farlouse (ou pipit des prés ou béguinette), le pingouin, le pinson, la pintade, la poule, le poulet, le poussin,
Une anagramme est une figure de style consistant à intervertir les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots afin de constituer un ou plusieurs autres mots.
Comme par exemple : « Algérien » et « Galérien » ou « Guérison » et « Soigneur ».
Mais également : « Vincent Auriol » et « Voilà un crétin ».
Jean-Marie Le Pen, né le 20 juin 1928, est un homme politique français d'extrême-droite.
Il sert dans l'armée lors des guerres d'Indochine et d'Algérie et commence un parcours politique dans les courants poujadistes. Il est député entre 1956 et 1962, élu dans le département de la Seine. Sollicité par le mouvement nationaliste "Ordre nouveau", il participe en 1972 à la fondation du FN (Front National), dont il prend la présidence.
Il fait de la critique de l'immigration son principal axe de campagne et fait émerger le Front national sur le devant de la scène politique dans les années 1980. Élu député à Paris (75) lors des élections législatives de 1986, il préside le groupe FN à l'Assemblée nationale sous la VIIIe législature. Il est député européen à partir de 1984 et plusieurs fois élu local (à Paris (75), en Île-de-France puis en PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
À cinq reprises, il est candidat à l'élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l'issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac, qui bénéficie d'un "ront républicain".
Sa fille Marine Le Pen lui succède en 2011 à la présidence du FN, dont il devient président d'honneur. Il est exclu du parti en 2015 à la suite de déclarations polémiques, dont sa carrière politique est jalonnée et qui lui valent en particulier des accusations de racisme et d’antisémitisme. Plusieurs fois jugé pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l'humanité, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale, injures publiques ou violences, il est alternativement condamné et relaxé.
Il crée les Comités Jeanne en 2016 et reste président d'honneur du FN jusqu'en 2018. Il quitte son mandat de député européen en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 ans après sa première élection comme député.
Cette locution nominale du langage courant semble remonter aux alentours du XVIe siècle.
Et elle signifie, au sens figuré : exposé (à quelque chose) ou être exposé (à quelque chose).
On dit par exemple : "En butte à de violentes attaques, il devait réagir rapidement".
Ou : "Être en but à une forte discrimination".
Il s'agit étonnamment d'une expression d'origine militaire.
"Une butte" est en effet une légère élévation de terrain, naturelle ou artificielle colline ou tertre.
Et comme l'on y plaçait autrefois les cibles lors des exercices de tir à l'arquebuse, s'y trouver revenait donc à s'exposer au danger.
Aujourd'hui encore, les militaires parlent de "Butte de tir" pour désigner la petite élévation de terre ou de maçonnerie à laquelle est fixée ou adossée la cible destinée aux exercices de tir.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à l'expression - elle aussi d'origine militaire - "De but en blanc".
Cette règle (*) que le Bescherelle désigne comme "la plus artificielle de la langue française" constitue une difficulté majeure de la langue française.
Son origine remonte au Moyen Âge, une époque où les seules personnes qui écrivent - ou presque - sont les moines copistes, qui le font à la plume.
Lorsque l'un d'eux écrit, par exemple "Les pieds que Jésus a lavés"», un simple regard vers la gauche permet d’identifier ce que Jésus a lavé. Il a lavé quoi ? Les pieds. Donc le moine accorde au masculin pluriel et met un "s".
En revanche, quand il commence à écrire "Jésus a lavé", il s’interroge. Jésus a lavé quoi ? Je ne sais pas, je vais attendre la suite du texte. Le moine poursuit donc son travail, mais si la phrase est longue (par exemple "avant la fête de Pâques, sachant que son heure était venue, lorsque le diable avait déjà inspiré au coeur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer...) il y a de bonnes chances pour que lorsque le moine arrive à "les pieds de ses disciples", il a oublié qu’il avait un participe passé à accorder !
Ou il n’a tout simplement plus la place pour ajouter le "s" à "lavés", parce qu'à cette époque, les mots sont souvent attachés les uns aux autres.
C’est cet oubli qui est à l’origine de la règle des accords du participe passé avec l’auxiliaire avoir.
En Italie, cette règle existe, mais avec cette nuance d'importance qu'en italien les sons s'écrivent comme ils se prononcent. Ce qui ne laisse aucune place aux ambiguités que nous connaissons en français, du fait des très nombreux cas d'homophonie ! On dit et écrit par exemple "visto", "vista", "viste" et "visti" pour "vu", "vue", vues" et "vus", qui se prononcent, eux, de façon strictement identique.
Sans doute cela avait-il échappé au poète français Clément Marot qui, au XVIe siècle, va édicter la règle de l’accord avec l’auxiliaire avoir, en s’inspirant de ce qui se faisait en Italie.
Il en fait la promotion à l’aide d’un joli poème ses Épigrammes :
"Enfans, oyez une leçon,
Nostre langue a ceste façon,
Que le terme qui va devant, Volontiers régist le suivant.
[…]
L’Italien dont la faconde
Passe les vulgaires du monde,
Son langage a ainsi basty".
[…]
Ce qui fera dire par la suite à Voltaire : "Il a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages".
(*) : Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède ("les crêpes que j’ai mangées"). Mais si le complément suit le participe, il reste invariable ("j’ai mangé les crêpes").
Une anagramme est une figure de style consistant à intervertir les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots afin de constituer un ou plusieurs autres mots.
Comme par exemple : « Algérien » et « Galérien » ou « Audace » et « Cadeau ».
Mais également : « Jean-Marie Le Pen » et « Je ramène le pain ». Ou « Vincent Auriol » et « Voilà un crétin ».
Nous avons dans le registre familier : "Faire marcher sa petite tête", "Faire travailler sa petite tête", "Faire travailler le ciboulot", "Faire travailler son ciboulot", "Se creuser le ciboulot", "Se triturer la cervelle", "Se triturer les méninges" et "Se triturer les neurones".
"Activer ses cellules grises", "Activer ses neurones", "Faire fonctionner sa cervelle", "Faire fonctionner sa tête", "Faire fonctionner ses neurones", "Faire fonctionner son cerveau", "Faire travailler sa cervelle", "Faire travailler sa tête", "Faire travailler son cerveau", "Se creuser la cervelle", "Se creuser la tête", "Se servir de sa cervelle", "Se servir de sa tête", "Se servir de son cerveau", "Se torturer les méninges", "Se torturer les neurones", relèvent du langage courant.
Ainsi que "Faire fonctionner ses cellules grises", "Faire fonctionner ses petites cellules grises", "Faire travailler ses cellules grises" ou "Faire travailler ses petites cellules grises", comme le célèbre détective privé belge de fiction Hercule Poirot, créé en 1920 par la romancière anglaise Agatha Christie.
Enfin le registre soutenu nous propose "Faire travailler ses méninges", "Faire travailler ses neurones", "Faire fonctionner ses méninges", "Faire fonctionner ses neurones", "Se servir deses méninges" et "Se servir deses neurones".
Ou encore, comme l'a écrit le génial Rabelais, "Se matagraboliser le cerveau", qui est évidemment - mes lecteurs habituels ne seront pas surpris - ma formule préférée !
Et enfin, pour finir, "Cogiter", mais, cette fois, plutôt sur le ton de la plaisanterie.
C'est à l'écrivain français Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux, que nous devons cette superbe formule.
La formule d'origine est : "Ce QUE L'ON conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément" .
Mais on la trouve le plus souvent, de nos jours, reformulée sous la forme "Ce QUI SE conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément".
Extraite de "L’art poétique", un poème didactique de onze cents alexandrins classiques paru en 1674, elle n'a, pour moi, pas pris une ride en près de 350 ans.
On ignore souvent la deuxième partie de cette citation. Ainsi que les trois phrases qui la précèdent, pourtant à mon sens tout aussi intéressantes : "Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, l'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure".
De fait, il est rare qu'une idée ou un concept pertinent fasse l'objet d'une explication confuse ou embrouillée.
Bien au contraire, ainsi que l'affirme Boileau-Despréaux, plus un concept est exprimé de façon simple, meilleur est-il, le plus souvent.
Sources : wikipedia.org et dicocitations.lemonde.fr