Tels sont les deux slogans anglais que la société française Somfy nous inflige dans sa publicité télévisée française d'octobre 2020 !
Comme toujours, je me demande ce que les responsables mercatiques de ce type de société peuvent bien avoir dans le crâne lorsqu'ils conçoivent ce type d'annonce...
Ont-ils seulement conscience de ce qu'une immense majorité de français - qui ne sont déjà plus capables de parler correctement leur propre langue - ne comprennent pas un traître mot de ce genre de messages ?
Nous devons cette formidable citation, terrifiante d'actualité, à la politologue allemande naturalisée états-unienne Hannah Arendt (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975), connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.
Et elle est extraite d'un entretien de 1974, avec l'écrivain français Roger Errera (03 décembre 1933 -12 août 2014), sur la question du totalitarisme, lisible, dans son intégralité, en anglais, sur le site du Centro de Estudos Hannah Arendt de Sao Paulo (Brésil) :
"Lies
The moment we no longer have a free press, anything can happen. What makes it possible for a totalitarian or any other dictatorship to rule is that people are not informed ; how can you have an opinion if you are not informed ? If everybody always lies to you, the consequence is not that you believe the lies, but rather that nobody believes anything any longer. This is because lies, by their very nature, have to be changed, and a lying government has constantly to rewrite its own history. On the receiving end you get not only one lie—a lie which you could go on for the rest of your days—but you get a great number of lies, depending on how the political wind blows. And a people that no longer can believe anything cannot make up its mind. It is deprived not only of its capacity to act but also of its capacity to think and to judge. And with such a people you can then do what you please".
Sources : wikipedia.org et hannaharendt.wordpress.com/2018/01/04/hannah-arendt-from-an-interview/
J'aime beaucoup cette formulepour le moins distinguée, signifiant : exaspérer, irriter au plus haut point, et donc... dans le registre vulgaire et dans le registre scatologique : faire chier !
On dit par exemple : "Je dois vous le dire, très chère, le récit par le menu de vos emplettesavenue Montaigne agit très efficacement sur mon gros colon".
Il existe un moyen mnémotechnique très simple pour savoir si l'on doit écrire "Sinon" en un seul mot ou "Si non" en deux mots !
"Si non" en deux mots - qui est une ellipse de "Si c'est non" - ne s'écrit que lorsqu'il est précédé de la formule "Si oui" (pour "Si c'est non"), et en réponse à une question.
On dit par exemple :
"Tu peux me prêter de l'argent pour le ciné ? Si oui, je vous rejoins volontiers. Si non, je ne peux pas me joindre à vous",
"Veux-tu venir en courses avec moi ? Si oui, dépêche-toi car je pars maintenant. Si non, merci de mettre la table pour le déjeuner".
"Aimes-tu le cinéma ? Si oui, nous pourrions allez voir un film. Si non, préfères-tu aller à la patinoire ?".
et "Sinon" en un seul mot - qui est une conjonction signifiant "Autrement", "Ou alors" ou "Faute de quoi" - s'utilise dans tous les autres cas.
On dit par exemple :
"J'espère parvenir à la gare à temps pour prendre mon train. Sinon je ne serai pas là pour dîner",
"Il ne faut pas qu'il pleuve, sinon nous devrons interrompre les travaux",
ou : "Si tu aimes les légumes il y a une salade composée. Sinon je peux te réchauffer un reste de hachis Parmentier".
Il s'agit du nom de plume du dessinateur et scénariste belge Jean De Mesmaecker, né le 21 décembre 1935 et mort le 30 avril 2017.
Jidéhem signait sous ce pseudonyme créé à partir des initiales de son patronyme : Jean De Mesmaeker, un nom naturellement bien connu des lecteurs de "Gaston Lagaffe".
Monsieur De Mesmaeker dessiné par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)
Car Jidéhem fut bien davantage qu’un très précieux collaborateur de Franquin : un auteur à part entière, qui a fait l’essentiel de sa carrière dans l'hebdomadaire belge "Spirou".
Jean De Mesmaeker apprend à dessiner, enfant, en recopiant des aventures de Tintin, avant de suivre les cours de l’Institut Saint-Luc, l’une des écoles d’art belges les plus réputées.
"Ginger"
Très admiratif de Maurice Tillieux, il s’inspire alors de son personnage de "Félix" pour créer une série policière dont le héros est un détective privé du nom de "Ginger".
N°27 de la 12e année (1955) de l'hebdomadaire belge "Héroïc-Albums", avec en couverture "La mort et les 4 petits copains", une aventure de "Ginger", par Jidéhem
Le premier épisode est publié en 1954, alors qu’il n’a pas encore 20 ans, en quatrième de couverture du journal Héroïc-Albums, dirigé par Fernand Cheneval. La disparition de ce magazine, deux ans plus tard, interrompra par la même occasion les aventures de "Ginger". Jidéhem attendra plus de deux décennies pour les reprendre, en 1979, dans Spirou.
Assistant de Franquin
En 1956, Charles Dupuis, le patron du magazine de Marcinelle (banlieue de Charleroi), l’envoie chez André Franquin qui, débordé par ses multiples séries ("Spirou et Fantasio", "Gaston Lagaffe" et "Modeste et Pompon") a besoin d’un assistant.
Jean de Mesmaeker (Jidéhem) et André Franquin, au début des années 1960
"Starter"
En 1957, André Franquin lui confie la chronique automobile qu’il tient dans Spirou avec le journaliste sportif Jacques Wauters (qui l'a lancée en 1952) à travers le personnage de "Starter", un jeune mécano-pilote proposant des "essais voiture" à des lecteurs n’ayant pourtant pas l’âge d’avoir le permis de conduire; que Franquin a créé graphiquement en 1956.
"Starter 1963" : un recueil des chroniques et essais automobiles "Starter" parues dans l'hebdomadaire belge "Spirou", publié en 1962Starter en Fiat Dino, en couverture du n°1556 de Spirou du 8 février 1968
Jidéhem animera la rubrique jusqu'en 1978, illustrant 700 essais ou reportages.
Un fou de bagnoles
Qu’elle soit sportive, familiale ou utilitaire, Jidéhem aimait la voiture sous toutes ses formes. Combien en dessina-t-il tout au long de sa carrière ? Difficile à dire, mais probablement plusieurs milliers. A celles auxquelles il consacra des illustrations dans les pages du journal "Spirou", il convient en effet ajouter toutes celles qu’il glissa dans les planches d’autres dessinateurs, et tout particulièrement André Franquin, en tant qu’assistant spécialisé dans les décors. Ceci étant, les repérer n’était pas difficile : qu’il s’agisse ou non de modèles existants, les bagnoles "à la Jidéhem" se reconnaissaient immédiatement par leurs courbes élégantes et l’impression de dynamisme qui se dégageait d’elles.
Bras droit de Franquin pour "Gaston Lagaffe"
Même si le style de Jidéhem est plus proche de celui de Tillieux que du sien, Franquin a acquis une grande confiance en ce collaborateur discret, au point d’envisager de lui abandonner Gaston, ce qu’il ne fera pas.
Deuxième album demi-format de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe" (1963)
Jidéhem se contentera d’aider son mentor pour les décors, mais aussi dans la mise en place des personnages et dans le scénario. Plus de 400 gags de Lagaffe seront ainsi codessinés par Franquin et Jidéhem jusqu’en 1968.
"Gala de gaffes à gogo", album R1 de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe", dessiné par André Franquin avec des décors de Jidéhem, et reprenant les albums demi-format 1 ("Gala de gaffes") et 2 ("Gaffes à gogo")
Et pour "Spirou et Fantasio"
Plus indispensable que jamais, l’assistant sera également mobilisé, à la même époque, sur "Les Aventures de Spirou et Fantasio", dont il réalisera les décors de nombreux albums cultes tels que "Le nid des marsupilamis" (1960), "Le Voyageur du Mésozoïque" (1960), "Z comme Zorglub" (1961) ou "QRN sur Bretzelburg" (1966).
Sollicité par d’autres dessinateurs pour des décors, comme Roba pour "La Ribambelle" ou Walthéry pour "Natacha", Jidéhem parviendra néanmoins à dépasser son statut de "super-assistant".
"Sophie"
Alors qu’il a beaucoup misé sur "Starter", qui vit ses propres histoires en marge de ses chroniques automobiles, celui-ci va se faire voler la vedette par un personnage secondaire, une petite fille prénommée "Sophie", comme la propre fille de l’auteur, apparue subrepticement dans "L’oeuf de Karamazout", en 1964.
Son principal trait de caractère, la malice, lui est d’un précieux secours pour déjouer les projets d’affreuses crapules s’intéressant de trop près aux prototypes de son papa inventeur. Vingt et un albums suivront, jusqu’en 1995. Jidéhem s’éloignera alors progressivement d’une bande dessinée franco-belge en mal de renouvellement, dont il fut l’un des plus précieux artisans.
"Ginger" et "Sophie"Sophie, Ginger, Véraline, Starter et Pipette
Parce que d’un côté ça épile et de l’autre ça efface !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les formes conjugées « Ça épile » et « Ça efface » et les formes conjuguées « Ça est pile » et « Ça est face », correspondant à la façon dont nos amis belges disent « C’est pile » et « C’est face » !
Avers (face) et revers (pile) de la pièce belge de 10 francs datant de 1976Une pince à épiler professionnelle en inox à bouts recourbés de marque NogentUne gomme à effacer de marque Maped
Nous avons tout d'abord, dans le registre vulgaire : "Se manier (ou magner) le cul", "Se manier (ou magner) le fion", "Se manier (ou magner) le pot".
Mais également : "Se bouger le cul", "Se dégrouiller", "Se grouiller", "Se manier (ou magner)", "Se manier (ou magner) le cul", "Se manier (ou magner) le train" et "Se remuer le cul", qui relèvent du registre argotique.
Ou encore : Cravacher", "Faire fissa", "Se bouger le popotin", "Se manier (ou magner) le popotin", "Se remuer", "Se remuer le popotin" qui appartiennent au registre familier.
"Faire vite", "S'activer", S'empresser", "Se précipiter" ou "Se presser" relèvent du langage courant.
Tandis que "Faire diligence" et "Se hâter" appartiennent au registre soutenu.
Sources : dictionnaire.sensagent.leparisien.fr, dictionnaire.reverso.net, www.dictionnaire.synonyme.com, www.synonymo.fr et crisco2.unicaen.fr
Il signifie "Pays des purs" en ourdou ; "pâk" signifiant "pur" et "stân" signifiant "pays", avec un "i" médian de liaison.
Mais il a été formé comme un acronyme, le 28 janvier 1933, par l'homme politique indien Choudhary Rahmat Ali, dans son pamphlet "Now or Never" ("Maintenant ou jamais"), à partir des noms des cinq territoires du Nord de l'Inde : Punjab, Afghania, Kashmir, Sindh and balochiSTAN.
C'est à dire : Pendjab, Afghanie (actuelle province de Khyber Pakhtunkhwa), Cachemire, Sind et balouhiSTAN.
Avec, encore une fois, une "i" médian ajouté pour des raisons phonétiques.
On notera qu'il omettait ainsi le "Bengale oriental, appelé par la suite Pakistan oriental (et futur "Bangladesh"), alors qu’il représentait 55% de la population du futur État lors de son indépendance en 1947.
Ce pays d’Asie du Sud, de 0,88 million de km2 (soit à peine moins que l’Allemagne et la France réunies) et 208 millions d’habitants, a pour capitale Islamabad, qui en compte 1,1 million ; et non Karachi, qui en compte 16 millions, mais n’est que la capitale économique et financière.
Le Pakistan est entouré par : l’Iran, au Sud-Ouest, l’Afghanistan, à l’Ouest, la Chine, au Nord, et l’Inde, à l’Est. Tandis qu’il est baigné par la mer d'Arabie, au Sud.
Le pays est né le 14 août 1947, au terme de la partition des Indes sous la forme d'un État constitué de deux parties séparées par près de 1 600 km de territoire indien, avec comme dénominateur commun la religion musulmane :
- le Pakistan Occidental (devenu le Pakistan actuel),
- et le Pakistan Oriental (devenu le Bangladesh, en 1971 ; qui a aujourd’hui 162,6 millions d’habitants et a pour capitale Dacca ou Dhaka, qui en compte 21,1 millions).
Mais il s’est trouvé réduit à sa partie occidentale en 1971, au terme de la guerre d'indépendance du Bangladesh.
Réuni, le Pakistan compterait donc aujourd’hui... 370,6 millions d’habitants, ce qui en ferait le 3e pays le plus peuplé du monde, nettement devant les États-Unis d’Amérique (332,6 millions) et derrière la Chine et l’Inde.
Et l’Inde, dans ses frontières d’avant le 14 août 1947, 1,744 milliard d’habitants, ce qui en ferait naturellement le pays le plus peuplé du monde, devant la Chine (1,439 milliard) !