On ne dit pas : "Je voulais saluer les manifestations populaires parce que c'est ça qui ont permis (...)" !

La députée française LFI (La france Insoumise) Mathildle Panot

Comme l'a déclaré la députée LFI Mathilde Panot, le 12 juin 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu franceinfo.

Mais : "Je voulais saluer les manifestations populaires parce que CE SONT ELLES qui ont permis (...)" !

Mais ce n'est pas tout ! Car cette dame a ensuite enchaîné avec quatre autres phrases tout aussi ineptes :

  • "Il faut que le contrôle de l'IGPN doive être indépendant", au lieu de "Il faut que le contrôle de l'IGPN SOIT indépendant".
  • "S'il n'y a pas de justice qui sont fait sur ces cas (...)", au lieu de "SI justice N'EST PAS faitE DANS ces DIFFÉRENTS cas (...)". Enfin, je crois... ; car je peine à comprendre ce pitoyable verbiage...
  • "On ne peut pas se permettre de faire des actes qui (...)", au lieu de "On ne peut pas se permettre de COMMETTRE des actes qui (...)".
  • et enfin, pour finir en beauté, : "Perdre leurs oeils... pardon : leurs yeux", au lieu de "Perdre leurs YEUX". Mais énoncé directement, d'une seule traite ; sans bafouiller ni hésiter ! Comme le ferait n'importe quel francophone de plus de cinq ou six ans ne souffrant d'aucun retard mental.

Pour ce ramassis d'énormités débitées en moins de quatre minutes, je décerne sans hésiter à cette députée mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Et je m'interroge très sérieusement à propos de sa réelle capacité à exercer un mandat dont je la juge personnellement indigne.

On ne dit pas : "Pas applicable dans une date rapide" !

La ministre du travail française Muriel Pénicaud

Ainsi qu'a lamentablement pu le déclarer, le 04 juin 2020, la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

Mais : "Pas applicable AVANT LONGTEMPS" !

Parce que cette dame - pourtant haut-fonctionnaire, puis haut-dirigeant - s'exprime régulièrement comme un véritable analphabète et qu'elle nous a moult fois prouvé depuis son arrivée à ce poste, en mai 2017, qu'elle était rigoureusement incapable de s'exprimer correctement, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

Pourquoi dire : "Le film avait un pitch, à la base, basique" ni "Trois heures du matin, c'est pas le meilleur timing pour regarder un film d'horreur" ?

L'humoriste français Donel Jack'sman

Comme le fait l'humoriste français Donel Jack'sman dans l'une ses saynètes.

Et pas : "L'ARGUMENT DU film ÉTAIT SIMPLE" et "Trois heures du matin, cE N'est pas le meilleur HORAIRE pour regarder un film d'horreur" !

  • "Un pitch" est un épouvantable anglicisme,

Pour cet insupportable ramassis d'anglicismes je lui décerne bien évidemment mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Il fait preuve d'un certain nombre d'humilités" !

La journaliste française Apolline de Malherbe

Comme l'a lamentablement déclaré la journaliste française Apolline de Malherbe, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Il fait preuve d'unE certainE humilité" !

Ainsi que l'a fort bien précisé l'un de mes lecteurs, Christophe Natu, dans son commentaire du 8 novembre 2020, figurant ci-après : elle voulait tellement placer l’expression "un certain nombre", dont certains (elle aurait dit "un certain nombre de personnes" !) pensent avoir besoin pour paraître sérieux et compétents, qu’elle en a commis ce contre-sens.

Elle savait naturellement que l’on dit "Il fait preuve d’une certaine humilité"... mais c'est son besoin de paraître qui a pris le dessus !

Il n'empêche : pour la sottise de cette déclaration, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français".

On ne dit pas : "Ce président, définitivement, ne sait pas faire court" !

Le journaliste français Bruce Toussaint

Comme l'a lamentablement déclaré le journaliste français Bruce Toussaint, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Ce président ne sait VRAIMENT pas faire court" !

Je n'en peux plus de toutes ces personnes - au premier rang desquelles les journalistes, malheureusement - abreuvées d'anglais qui confondent la langue de Shakespeare et le français.

Parce que Bruce Toussaint ne peut pas ignorer qu'il commet là une faute, que je juge personnellement inadmissible, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français" !

On ne dit pas : "Il a reconquéri son public" !

Comme l'a lamentablement déclaré, le 17 avril 2020, l'homme politique français, socialiste puis écologiste, Karim Zeribi, sur le plateau de la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Il a reconQUIS son public" !

Pour cette absurdité et parce qu'il a l'expérience de la prise de parole, en ayant été député européen de 2012 à 2014 et en vivant à plein temps sur les plateaux de C8, de BFMTV ou de RMC, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français".

On ne dit pas : "Qui faut qui soit" !

L'ancien conseiller sportif français Gilles Favard

Comme l'a déclaré, le mercredi 21 mars 2018, l'ancien conseiller sportif du FC Nantes Gilles Favard, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe, en parlant des qualités requises pour être un meneur de jeu.

Mais : "Qui doit nécessairement être" !

Parce qu'il ne sait pas parler correctement le français, assassinant systématiquement notre langue lors de la plupart de ses interventions, je lui décerne sans hésiter mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Les français sont en interrogation, notamment sur les masques" !

Le journaliste français Bruno Jeudy

Comme l'a déclaré le journaliste français Bruno Jeudy, le 8 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Les français S'INTERROGENT, notamment À PROPOS DES masques" !

Je n'en peux plus de ce verbiage abscons et de cet emploi abusif et erroné de la préposition "sur" !

Pour ces deux raisons je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Pourquoi dire : "Vous avez fait un mashup" ?

Comme l'a déclaré l'animateur de radio et de télévision français Nagui, le 4 janvier 2020, dans son émission "Tout le monde veut prendre sa place", sur la chaîne télévisée française France 2.

Et pas, tout simplement, : "Vous avez fait un MÉLANGE" !

Voire : "Vous vous êtes emmêlés les crayons" ou "Vous vous êtes emmêlés les pinceaux" (registre familier).

Un "mashup" (également écrit "mash-up" ou mash up") est en effet un mot, bien évidemment anglais, désignant :

  • dans le domaine musical, un style consistant à mélanger deux, voire plusieurs chansons ou titres en une seule piste,
  • un mélange vidéo d'images et de sons,
  • ou encore, un site web ou une application dont le contenu provient de la combinaison de plusieurs sources d'information.

Pour l'ensemble des anglicismes dont il truffe ses propos aussi bien à la radio qu'à la télévision, Nagui est un indéfectible lauréat de mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Y a une nécessité à" !

Comme j'ai entendu un éditorialiste le dire sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI, le 3 janvier 2020.

Mais : "IL EST nécessAIRE DE" !

On ne dit pas : "Dans c'cas là, comment qu'ça s'passe ?" !

Comme j'ai pu, malheureusement, l'entendre dire par un journaliste, le 29 février 2020, sur la chaîne de télévision française publique d'information en continu Franceinfo.

Mais, à tout le moins, : "Dans cE cas là, comment EST-CE quE ça sE passe ?" !

Et, idéalement, : "Comment CELa sE passe-T-IL dans cE cas là,?" !

Parce que je pense qu'il n'est pas tolérable que des gens instruits et diplômés - comme le sont les journalistes - s'expriment de cette façon sur une chaîne publique d'information, je décerne à ce monsieur mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

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On ne dit pas : "Et à la fin c'est les factures qui brûlent les doigts" !

Comme j'ai pu l'entendre en mars 2020 dans une publicité radiophonique pour Énergies E. Leclerc

Mais : "Et à la fin CE SONT les factures qui brûlent les doigts" !

Parce que je trouve inadmissible de diffuser sur les ondes des messages publicitaires entâchés de fautes de grammaire aussi importantes, je décerne à cette société mon label de médiocrité "Fâchés avec le français !