On ne dit pas : "J'trouve les débats sont passionnants" !

Le journaliste sportif français Grégory Schneider

Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Grégory Schneider, le 20 juillet 2020, dans l'émission vespérale "L'Équipe du soir" de la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "JE trouve QUE les débats sont passionnants" !

Parce que ce n'est pas la première fois que ses propos m'écorchent les oreilles et parce qu'il est un professionnel du verbe expérimenté, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Des cas plus ou moins graves selon l'avancée dans leur stade du COVID" !

Comme l'a déclaré un caporal-chef de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris), le 14 juillet 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais : "Des cas plus ou moins graves selon LEUR STADE D'AVANCEMENT DE LA maladie à coronavirus" !

Pour cet affreux charabia, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

Pourquoi dire : "C'est un warning pour nous" ?

Le professeur Frédéric Adnet, chef de service des urgences de l'hôpital Avicenne de Bobigny (93)

Comme l'a déclaré le professeur Frédéric Adnet, directeur médical du SAMU de Seine-Saint-Denis (93) et responsable du service des Urgences du CHU Avicenne de Bobigny (93), le 10 juillet 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas : "C'est une ALERTE pour nous" ou "C'est une ALARME pour nous" !

Pour cet épouvantable anglicisme et parce qu'il est coutumier du fait, accumulant des énormités qu'une personne de son rang - qui passe son temps au surplus à s'exprimer sur les plateaux de télévision - ne devrait pas commettre, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Pourquoi écrire : "Le rendez-vous de Julie Hammett : un talk de décryptage de l’actu de la semaine et des petites phrases politiques du week-end".

Comme se permet de le faire la chaîne française d'information en continu LCI sur son site internet, à propos de l'émission présentée par Julie Hammett et diffusée les samedi et dimanche soir, de 20 à 22 heures, "Ça fait parler".

L'émission de LCI "Ça fait parler", présentée par Julie Hammett

Et pas : "Le rendez-vous de Julie Hammett : un DÉBAT de décryptage de l’actuALITÉ de la semaine et des petites phrases politiques dE LA FIN DE SEMAINE" ?

Je ne supporte plus cette constate dégradation du niveau de langue moyen utilisé dans les organes d'information français.

Et pour cela, je décerne à ces personnes mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

On ne dit pas : "Je voulais saluer les manifestations populaires parce que c'est ça qui ont permis (...)" !

La députée française LFI (La france Insoumise) Mathildle Panot

Comme l'a déclaré la députée LFI Mathilde Panot, le 12 juin 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu franceinfo.

Mais : "Je voulais saluer les manifestations populaires parce que CE SONT ELLES qui ont permis (...)" !

Mais ce n'est pas tout ! Car cette dame a ensuite enchaîné avec quatre autres phrases tout aussi ineptes :

  • "Il faut que le contrôle de l'IGPN doive être indépendant", au lieu de "Il faut que le contrôle de l'IGPN SOIT indépendant".
  • "S'il n'y a pas de justice qui sont fait sur ces cas (...)", au lieu de "SI justice N'EST PAS faitE DANS ces DIFFÉRENTS cas (...)". Enfin, je crois... ; car je peine à comprendre ce pitoyable verbiage...
  • "On ne peut pas se permettre de faire des actes qui (...)", au lieu de "On ne peut pas se permettre de COMMETTRE des actes qui (...)".
  • et enfin, pour finir en beauté, : "Perdre leurs oeils... pardon : leurs yeux", au lieu de "Perdre leurs YEUX". Mais énoncé directement, d'une seule traite ; sans bafouiller ni hésiter ! Comme le ferait n'importe quel francophone de plus de cinq ou six ans ne souffrant d'aucun retard mental.

Pour ce ramassis d'énormités débitées en moins de quatre minutes, je décerne sans hésiter à cette députée mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Et je m'interroge très sérieusement à propos de sa réelle capacité à exercer un mandat dont je la juge personnellement indigne.

On ne dit pas : "Pas applicable dans une date rapide" !

La ministre du travail française Muriel Pénicaud

Ainsi qu'a lamentablement pu le déclarer, le 04 juin 2020, la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

Mais : "Pas applicable AVANT LONGTEMPS" !

Parce que cette dame - pourtant haut-fonctionnaire, puis haut-dirigeant - s'exprime régulièrement comme un véritable analphabète et qu'elle nous a moult fois prouvé depuis son arrivée à ce poste, en mai 2017, qu'elle était rigoureusement incapable de s'exprimer correctement, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

Pourquoi dire : "Le film avait un pitch, à la base, basique" ni "Trois heures du matin, c'est pas le meilleur timing pour regarder un film d'horreur" ?

L'humoriste français Donel Jack'sman

Comme le fait l'humoriste français Donel Jack'sman dans l'une ses saynètes.

Et pas : "L'ARGUMENT DU film ÉTAIT SIMPLE" et "Trois heures du matin, cE N'est pas le meilleur HORAIRE pour regarder un film d'horreur" !

  • "Un pitch" est un épouvantable anglicisme,

Pour cet insupportable ramassis d'anglicismes je lui décerne bien évidemment mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Il fait preuve d'un certain nombre d'humilités" !

La journaliste française Apolline de Malherbe

Comme l'a lamentablement déclaré la journaliste française Apolline de Malherbe, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Il fait preuve d'unE certainE humilité" !

Ainsi que l'a fort bien précisé l'un de mes lecteurs, Christophe Natu, dans son commentaire du 8 novembre 2020, figurant ci-après : elle voulait tellement placer l’expression "un certain nombre", dont certains (elle aurait dit "un certain nombre de personnes" !) pensent avoir besoin pour paraître sérieux et compétents, qu’elle en a commis ce contre-sens.

Elle savait naturellement que l’on dit "Il fait preuve d’une certaine humilité"... mais c'est son besoin de paraître qui a pris le dessus !

Il n'empêche : pour la sottise de cette déclaration, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français".

On ne dit pas : "Ce président, définitivement, ne sait pas faire court" !

Le journaliste français Bruce Toussaint

Comme l'a lamentablement déclaré le journaliste français Bruce Toussaint, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Ce président ne sait VRAIMENT pas faire court" !

Je n'en peux plus de toutes ces personnes - au premier rang desquelles les journalistes, malheureusement - abreuvées d'anglais qui confondent la langue de Shakespeare et le français.

Parce que Bruce Toussaint ne peut pas ignorer qu'il commet là une faute, que je juge personnellement inadmissible, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français" !

On ne dit pas : "Il a reconquéri son public" !

Comme l'a lamentablement déclaré, le 17 avril 2020, l'homme politique français, socialiste puis écologiste, Karim Zeribi, sur le plateau de la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Il a reconQUIS son public" !

Pour cette absurdité et parce qu'il a l'expérience de la prise de parole, en ayant été député européen de 2012 à 2014 et en vivant à plein temps sur les plateaux de C8, de BFMTV ou de RMC, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français".

On ne dit pas : "Qui faut qui soit" !

L'ancien conseiller sportif français Gilles Favard

Comme l'a déclaré, le mercredi 21 mars 2018, l'ancien conseiller sportif du FC Nantes Gilles Favard, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe, en parlant des qualités requises pour être un meneur de jeu.

Mais : "Qui doit nécessairement être" !

Parce qu'il ne sait pas parler correctement le français, assassinant systématiquement notre langue lors de la plupart de ses interventions, je lui décerne sans hésiter mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Les français sont en interrogation, notamment sur les masques" !

Le journaliste français Bruno Jeudy

Comme l'a déclaré le journaliste français Bruno Jeudy, le 8 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

Mais : "Les français S'INTERROGENT, notamment À PROPOS DES masques" !

Je n'en peux plus de ce verbiage abscons et de cet emploi abusif et erroné de la préposition "sur" !

Pour ces deux raisons je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".