Pourquoi dire : "La lip sync" !

Et pas : "La synchronisation labiale" ?

Il s'agit, dans le domaine de l'audiovisuel, de l'ensemble des techniques destinées à faire en sorte que semblent synchronisés, d'une part, le mouvement des lèvres d'une personne ou d'un personnage, et d'autre part, les paroles ou les sons qu'il est censé prononcer, dans les situations où l'un et l'autre sont enregistrés ou diffusés par des moyens différents et où il est nécessaire de les réunir.

On retrouve la synchronisation labiale :

  • dans la présonorisation ("Playback"), où elle consiste pour un chanteur à faire correspondre le mouvement de ses lèvres avec un enregistrement des paroles qu'il est supposé interpréter, afin de faire croire au public que c'est réellement lui qui chante.
  • dans le doublage, où, selon le contexte, les problèmes posés sont différents :
    • Ainsi, dans le domaine de l'animation, des jeux vidéo, ou encore des marionnettes, c'est l'animation des personnages et de leurs lèvres qui doit s'adapter à la bande son.
    • Au contraire, lorsqu'il est question de doubler une oeuvre dans une langue étrangère, ou bien lorsque des dialogues sont réenregistrés en postproduction, c'est au texte d'être choisi de manière à s'adapter aux mouvements pré-existants des lèvres qui ont été filmés.
  • Enfin, à la télévision, lorsque les signaux audio et vidéo sont transportés par des moyens différents, et que ceux-ci n'ont pas le même temps de latence, il peut apparaître un décalage, en particulier entre la bande son et le mouvement des lèvres.

Dans ce cas, il est nécessaire de retarder le plus rapide les deux signaux de manière qu'ils soient bien synchronisés.

Source : wikipedia.org

"Marilyn Manson".

Marilyn Manson

Il s'agit du nom d'artiste du chanteur et musicien de rock américain Brian Hugh Warner, né le 5 janvier 1969.

Également peintre, poète, acteur et plasticien, son nom d'artiste réunit le prénom de l'actrice américaine Marilyn Monroe et le patronyme du criminel américain Charles Manson.

"Le dessinateur à voix".

J'aime beaucoup ce surnom que le grand Hergé avait attribué en guise de clin d'oeil amical à son collaborateur Edgar P. Jacobs, qui avait en effet été artiste lyrique jusqu'en 1940, avant de devenir dessinateur et de créer les célèbres "Blake et Mortimer".

Sans doute le père de "Tintin et Milou" était-il aussi amusé que moi par le caractère pléonastique de la locution "chanteur à voix", à laquelle sa formule pleine d'humour faisait évidemment référence.

"Edgar P. Jacobs".

Edgar P. Jacobs

Le nom de ce géant belge de la bande dessinée, maître de la "ligne claire", qui créa la légendaire série "Blake et Mortimer", en 1947, ne se prononce évidemment pas "Edgar "Pi" Jacobs", "à l'anglaise", comme l'a lamentablement fait le journaliste français Laurent Goumarre dans son émission radiophonique "Le nouveau rendez-vous", sur France Inter, le 6 juin 2019. Et ce, après l'avoir appelé "Edgar "Pi" James", qui plus est !

Mais tout simplement : "Edgar "Pé" Jacobs" !

Il s'agit en effet du nom de plume d'Edgard (avec un "d") Félix Pierre Jacobs, né le 30 mars 1904 et mort le 20 février 1987, un très grand monsieur, dont j'ai eu l'immense honneur d'éditer, sous forme de cartes postales, dans la première partie des années 1980, les couvertures des premiers albums de "Blake et Mortimer", ainsi que de nombreux dessins ou cases parmi les plus célèbres.

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"Les nuits d'un damoiseau" de Robeurt Féneck ou 17 délicieuses expressions imagées évoquant la fellation et la masturbation

Cette drolatique chanson constitue une parodie méconnue de la célèbre chanson grivoise de 1963 "Les nuits d'une demoiselle", écrite par Guy Breton, composée par Raymond Legrand et interprétée par Colette Renard.

Comme dans celle-ci, l'interprète, "Robeurt Féneck", y énumère pas moins de 17 délicieuses expressions imagées et "poétiquement incorrectes" pour reprendre ses mots, évoquant la fellation et la masturbation, envisagée cette fois du côté masculin.

Les nuits d'un damoiseau

Que c'est bon d'être damoiseau, car le soir dans mon petit lit,
Quand Mars à Vénus fait son show, quand doucement tombe la nuit,

Je m'fais sucer la mignardise, je m'fais essorer le pinceau,
Je m'fais r'dresser la tour de Pise, je m'fais souffler dans le manchot,
Je m'fais mousser le créateur, je m'fais secouer le goupillon,
C'est là qu'elle cria Vive l'ampleur ! en sortant la mine du crayon,
Je me fais plumer le caribou, chatouiller l'étendard sacré,
Si en zinc étaient mes dessous, c'est l'angélus qu'on entendrait,
Je me fais jouer du trombone, j'aimerais glisser le dieu Râ,
J'aurais dû éviter la bonne et invoquer la déesse Kâ,
Je m'fais lustrer le bras de nain, le grand ridé, le Mont Pelé,
Il fallait bien dans ces quatrains, un p'tit hommage au sieur Perret,
Je me fais gonfler le colosse, mamourer les bijoux en prime,
Je n'ai jamais vu Mykonos, y a pas d'rapport, c'est pour la rime,
Je me fais lustrer le grand chauve, taquiner le complet pour dames,
Avant qu'il ne devienne tout mauve, demande Grâce, ne rende l'âme,

Et vous demanderez peut-être ce que je fais le jour durant,
Oh, cela tient en peu de lettres, le jour, je dors, tout simplement.

Pour les amateurs, il existe une autre version de cette parodie, sensiblement moins poétique et d'un auteur dont j'ignore le nom, énumérant 27 expressions du registre argotique évoquant la fellation et la masturbation masculine.

"L'ange bleu" ou "La blonde Vénus".

L'actrice allemande Marlene Dietrich

Il s'agit des surnoms de la chanteuse et actrice allemande naturalisée américaine Marlene Dietrich, tirés des titres de deux des sept films tournés avec son pygmalion, le réalisateur austro-américain Josef von Sternberg : "L'ange bleu" en 1930 et "Blonde Vénus" en 1932.

Son rôle dans le film "Le grand alibi" (1950) lui vaut d'appartenir à la grande famille des "blondes hitchcockiennes".

"Marlene Dietrich".

L'actrice allemande Marlene Dietrich

Il s'agit du nom d'artiste de la chanteuse et actrice allemande naturalisée américaine Marie Magdalene Dietrich, née le 27 décembre 1901 et morte le 6 mai 1992.

Surnommée "L'ange bleu" ou "La blonde Vénus" - d'après le titre de deux de ses films - elle est l'incarnation parfaite de la femme fatale, à travers notamment les sept films tournés avec son pygmalion, le réalisateur austro-américain Josef von Sternberg (dont "L'ange bleu" (1930), "Morroco" (1930), "Blonde Vénus" (1932), "Shanghaï Express" (1932) ou "L'Impératrice rouge" (1934)), qui l'élevèrent au rang de mythe.

Son rôle dans le film "Le grand alibi" (1950) lui vaut d'appartenir à la grande famille des "blondes hitchcockiennes".

Elle s'engage contre le nazisme dès les années 1930, et participe activement à la Seconde Guerre mondiale entre 1944 et 1945, rendant mondialement célèbre la chanson "Lili Marleen", et obtenant, en 1947, la Medal of Freedom, plus haute distinction militaire américaine que peut recevoir un civil.

Alors que ses rôles au cinéma se font moins nombreux, elle se tourne vers la radio puis vers le music-hall, faisant le tour du monde avec son tour de chant entre 1953 et 1975.

Elle marque son époque par son style et son élégance au cours de ses apparitions publiques, s'habillant chez les grands couturiers, français notamment, comme Hermès, Dior, Chanel ou Balenciaga.

Afin de protéger son image, elle vit recluse les quinze dernières années de sa vie, dans son appartement du 12, avenue Montaigne à Paris (75), refusant de se faire photographier, tout en restant présente médiatiquement.

Jean Gabin, qu'elle rencontre à Hollywood en juillet 1941 et avec qui elle vit jusqu'à fin 1946, lui avait proposé de l'épouser et est demeuré le grand amour de sa vie.

Source : wikipedia.org

 

"Doris Day".

L'actrice américaine Doris Day, au piano, dans "L'homme qui en savait trop" de 1956.

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice, chanteuse et productrice américaine Mary Ann Kappelhoff, née le 3 avril 1922 et morte le 13 mai 2019.

Elle demeure l'inoubliable interprète de la chanson "Que Sera Sera" ("Whatever Will Be, Will Be"), de Jay Livingston et Ray Evans, dans la version de 1956 de "L'homme qui en savait trop", du réalisateur britannique Alfred Hitchcock, dans lequel elle incarna l'une des célèbres "blondes hitchcockiennes".

"Thelonious Monk".

Il s'agit d'un musicien de jazz américain, né le 10 octobre 1917 et mort le 17 février 1982.

Pianiste et compositeur, il reste célèbre pour son style d'improvisation, ainsi que pour avoir écrit de nombreux standards de jazz.

À titre personnel, je n'ai cependant véritablement compris et su écrire son nom qu'à l'âge de 19 ans, et dans des circonstances pour le moins cocasses.

Étant en effet parvenu à me faire inviter à monter "prendre un dernier verre", après l'avoir raccompagnée chez elle, par une charmante jeune femme d'au moins quinze ans mon aînée, rencontrée par hasard au sortir d'une soirée, je me suis lamentablement ridiculisé en lui expliquant que non, je ne connaissais pas "Monk", son musicien de jazz préféré, mais seulement "Niousmonk"... "Theo Niousmonk", me semblait-il !

Fort heureusement pour moi, la mine consternée que je fis alors, en réalisant l'étendue de ma bourde, provoqua l'attendrissement de la mélomane et me sauva la mise !

"Un rat de cave".

Cette locution nominale peut désigner, selon le contexte, un objet ou un type de personne :

  • c'est en effet une mèche d'éclairage, sorte de bougie mince et longue, enroulée sur elle-même, dont on peut se servir afin d'éclairer une cave,
  • mais également le surnom donné à un agent des douanes, en référence aux agents mobiles, contrôleurs ou inspecteurs du service des contributions indirectes s'occupant des droits sur les vins, tabac et boissons alcoolisées, qui arraisonnaient autrefois voitures et camions, avant de fouiller les fermes suspectées, en commençant souvent par une visite de la cave,
  • ou le nom d'un danseur de "be-bop", en référence à la troupe des "Rats de cave".

Source : wikipedia.org