"Du même tonneau".

J'aime beaucoup cette locution adjectivale invariable appartenant au registre familier.

Elle signifie, au sens figuré : du même genre, équivalent(e), similaire, pareil(le)s.

Et elle possède une connotation légèrement péjorative.

On dit par exemple : "Si tu as d'autres idées du même tonneau, je t'en prie : garde-les donc pour chez toi !".

Et l'on dit de la même façon : "Du même acabit", "À l'avenant", "De la même farine" ou "De même farine".

Source : wiktionary.org

"Balistique" et "La balistique".

Trajectoire stylisée d'un boulet de canon

Cet adjectif et ce substantif féminin désignent respectivement :

  • "Balistique" : ce qui est relatif aux projectiles, à leur tir, leur trajectoire, leur portée, etc.
  • et "La balistique" : la science ayant pour objet l'étude de la trajectoire des projectiles.

Les différents types de balistique : la balistique intérieure, la balistique extérieure et la balistique terminale

Sources : www.cnrtl.fr et wikipedia.org

"C'est le bout du monde" ou "Être le bout du monde".

Cette formule appartient au registre familier.

Et elle s'utilise - au sens figuré - pour évoquer, selon le contexte :

  • un endroit perdu, isolé.

On dit par exemple : "Tes amis habitent vraiment le bout du monde !".

  • ou : un maximum possible, envisageable.

On dit par exemple : "Tu peux bien déposer ton fils à l'école en passant. Si tu as une dix minutes de retard c'est le bout du monde".

Ou : "Si tu parviens à obtenir cinquante euros de cette armoire, c'est le bout du monde".

Sources : www.dictionnaire-academie.fr et www.languefrancaise.net

On ne dit pas : "Six culs-de-jatte très en retard", mais : ...

Réponse
… « Citron pressé » !

Une carafe de citron pressé

Explication du calembour
Il fait référence à l’appellation abusive d' »Homme-tronc » désignant souvent les culs-de-jatte. Et résulte de l’homophonie entre la locution verbale « Six troncs pressés » et le nom de la boisson rafraichissante « Citron pressé ».

"Un homme de main".

L'acteur états-unien Dwayne Johnson dit "The Rock"

Cette locution nominale en forme d'idiotisme corporel appartient au registre familier.

Et elle désigne : un exécutant, un individu préposé aux coups durs, qui exécute des ordres ou effectue des actes violents, des actions criminelles, commandités par une autre personne, pour le compte de celle-ci.

On dit par exemple : "Je connais ce type là, l'armoire à glace, près de la porte : c'est un homme de main de Riton le Stéphanois".

Sources : Le Robert, www.languefrancaise.net et www.linternaute.fr

"Avoir le cul propre" ou "Avoir le cul sale".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme corporel appartiennent au registre argotique.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Avoir le cul propre" : ne pas être fautif, être innocent ; être exempt de tout reproche.

On dit par exemple : "Tant mieux pour toi si t'es certain d'avoir le cul propre dans cette affaire".

  • et "Avoir le cul sale" : être fautif, coupable ; pouvoir être mis en cause dans une affaire.

On dit par exemple : "C'que j'sais m'sieur l'commissaire, c'est qu'moi j'y suis pour rien dans c't'histoire. Par contre j'crois bien qu'pour le casse du casino Riton le stéphanois il a le cul sale !".

On ne dit pas : "Est-ce que vous avez l'impression qu'les messages i' sont clairs ?" !

Le journaliste français Julien Pain, présentateur de l'émission "Vrai ou fake" sur la chaîne de télévision publique française France Info

Comme l'a déclaré le journaliste français Julien Pain, le 18 mars 2021, dans un micro-trottoir de l'émission "Vrai ou fake", qu'il présente, sur la chaîne de télévision publique française franceinfo.

Mais : "Est-ce que vous avez l'impression quE les messages sont clairs ?" !

"Ô mes aieux !" ou - par ellipse - "Mes aïeux !".

J'aime beaucoup cette locution interjective du registre désuet et du registre familier, où l'on prend ses ancêtres à témoin de quelque chose de peu commun ou de surprenant, de manière ironique, avec souvent une nuance d'accablement ou au contraire de soulagement.

On dit par exemple : "Ô mes aïeux ! Cela ne finira donc jamais".

Ou : "Mes aïeux ! J'ai cru que je n'arriverais jamais à cette caisse : 45 minutes de queue !".

Il s'agissait de l'expression favorite de ma bien-aimée grand-mère maternelle, Édmée Mercat, née Grosdemange en 1899..., à qui j'aurais adoré pouvoir faire découvrir J'aime les mots !

Sources : www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

"La péremption".

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre, dans le domaine juridique : l'anéantissement, du fait de l'écoulement d'un délai fixé par la loi, de certains actes de procédure judiciaire,

On dit par exemple : "Votre possibilité de recours est malheureusement frappée de péremption".

  • et au sens figuré : le caractère de ce qui est démodé, dépassé par le temps, périmé.

On dit par exemple : "On peut utiliser sans danger de nombreux produits bien après leur date de péremption".

Source : www.cnrtl.fr